La réalisation du méga-projet gazier Grand Tortue Ahmeyin (GTA) sénégalo-mauritanien a été achevée à 58%. Avec des ressources estimées à 15 trillons de pieds cubes de gaz, le démarrage de l'exploitation du champ en 2023 va assurer une rente comprise entre 80 et 90 milliards de dollars sur 20 ans.
La réalisation du méga–gisement gazier mauritano-sénégalais avance bien. Selon Kosmos Energy, partenaire du géant britannique des hydrocarbures British Petroleum, dans le projet d’exploitation du gisement gazier Grand Tortue Ahmeyin, à la frontière maritime sénégalo-mauritanienne, la première phase de développement du projet a été achevée à 58% à fin mars 2021.
Cette phase I comprend de nombreux chantiers dont l’unité flottante de production, de stockage et de déchargement (Floating production storage and offloading ou FPSO), le navire flottant de GNL, le terminal central (brise-lames en béton) et l’infrastructure sous-marine. Et selon les projections, les partenaires comptent réaliser le projet à hauteur de 80% d’ici la fin de l’année.
La réalisation de la phase I du projet va permettre l’extraction du gaz à partir d’une plateforme et son acheminement sur 80 km jusqu’à une unité flottante de liquéfaction.
Retardé d’une année à cause de la pandémie du Covid-19, le chantier sera livré en 2023 et entré en production la même année, selon Kosmos Energy, à l’origine de cette importante découverte gazière au niveau de la frontière des deux pays.
Rappelons que le projet GTA est l’un des plus importants d’Afrique en cours de réalisation. Etant découverte au niveau de la frontière maritime de la Mauritanie et du Sénégal, les deux pays ont signé un accord de partage des revenus de ce projet.
Une fois opérationnelle, la plateforme GTA assurera une production de 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an, grâce à l’exploitation de deux premiers puits. Ensuite, les réalisations des phases II et III vont porter la production à 10 millions de mètres cubes, grâce à plus d’une dizaine de puits.
En effet, les ressources totales en gaz du champ sont évaluées à 15 trillons de pieds cubes de gaz contenus dans des réservoirs sous-marins sur la frontière maritime entre la Mauritanie et le Sénégal. Ce qui en fait un gisement gazier de classe mondial.
Les ressources gazières tirées de l’exploitation de cet important gisement devraient permettre l’accélération de la croissance des économies des deux pays. Ceux-ci rejoindront ainsi, en 2023, le cercle des exportateurs africains de gaz. La réalisation du futur oléoduc Cedeao-Maroc devrait faciliter les exportations de gaz des deux pays vers le marché européen.
L’exploitation du GTA sur au moins 20 ans devrait générer un pactole estimé entre 80 et 90 milliards de dollars de recettes pour la Mauritanie et le Sénégal. Outre la rente gazière qu’offrira l’exploitation de ce champ, les deux pays disposeront également d’une partie du gaz produit pour leur besoin domestique, notamment pour la production d’électricité.
La mise en place de centrales thermiques à cycle combiné gaz au niveau des deux pays pour produire de l’électricité devrait contribuer à l’amélioration du taux d’électrification au niveau des deux pays et contribuer à réduire la désertification en diminuant la coupe de bois grâce à l’usage accrue des bonbonnes de gaz pour les cuissons.
Le 12/05/2021 Par Moussa Diop
afriquele360.Ma
La réalisation du méga–gisement gazier mauritano-sénégalais avance bien. Selon Kosmos Energy, partenaire du géant britannique des hydrocarbures British Petroleum, dans le projet d’exploitation du gisement gazier Grand Tortue Ahmeyin, à la frontière maritime sénégalo-mauritanienne, la première phase de développement du projet a été achevée à 58% à fin mars 2021.
Cette phase I comprend de nombreux chantiers dont l’unité flottante de production, de stockage et de déchargement (Floating production storage and offloading ou FPSO), le navire flottant de GNL, le terminal central (brise-lames en béton) et l’infrastructure sous-marine. Et selon les projections, les partenaires comptent réaliser le projet à hauteur de 80% d’ici la fin de l’année.
La réalisation de la phase I du projet va permettre l’extraction du gaz à partir d’une plateforme et son acheminement sur 80 km jusqu’à une unité flottante de liquéfaction.
Retardé d’une année à cause de la pandémie du Covid-19, le chantier sera livré en 2023 et entré en production la même année, selon Kosmos Energy, à l’origine de cette importante découverte gazière au niveau de la frontière des deux pays.
Rappelons que le projet GTA est l’un des plus importants d’Afrique en cours de réalisation. Etant découverte au niveau de la frontière maritime de la Mauritanie et du Sénégal, les deux pays ont signé un accord de partage des revenus de ce projet.
Une fois opérationnelle, la plateforme GTA assurera une production de 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an, grâce à l’exploitation de deux premiers puits. Ensuite, les réalisations des phases II et III vont porter la production à 10 millions de mètres cubes, grâce à plus d’une dizaine de puits.
En effet, les ressources totales en gaz du champ sont évaluées à 15 trillons de pieds cubes de gaz contenus dans des réservoirs sous-marins sur la frontière maritime entre la Mauritanie et le Sénégal. Ce qui en fait un gisement gazier de classe mondial.
Les ressources gazières tirées de l’exploitation de cet important gisement devraient permettre l’accélération de la croissance des économies des deux pays. Ceux-ci rejoindront ainsi, en 2023, le cercle des exportateurs africains de gaz. La réalisation du futur oléoduc Cedeao-Maroc devrait faciliter les exportations de gaz des deux pays vers le marché européen.
L’exploitation du GTA sur au moins 20 ans devrait générer un pactole estimé entre 80 et 90 milliards de dollars de recettes pour la Mauritanie et le Sénégal. Outre la rente gazière qu’offrira l’exploitation de ce champ, les deux pays disposeront également d’une partie du gaz produit pour leur besoin domestique, notamment pour la production d’électricité.
La mise en place de centrales thermiques à cycle combiné gaz au niveau des deux pays pour produire de l’électricité devrait contribuer à l’amélioration du taux d’électrification au niveau des deux pays et contribuer à réduire la désertification en diminuant la coupe de bois grâce à l’usage accrue des bonbonnes de gaz pour les cuissons.
Le 12/05/2021 Par Moussa Diop
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