La dette publique reste élevé à cause du recours actif à l’emprunt extérieur pour les investissements publics et de la dépréciation nominale de la monnaie, indique le Rapport de la Banque Mondiale sur la situation économique en Mauritanie, publié mercredi 21 février.
Le stock de la dette publique a rapidement augmenté en 2013 - 2016, atteignant 99.1% du PIB en 2016.
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L’impact des emprunts extérieurs pour financer l’investissement public dans les infrastructures et couvrir le déficit de la balance des paiements a été aggravé par la dépréciation de l’Ouguiyas et la contraction du PIB nominal durant le choc des termes de l’échange.
De plus, comme 96% de cette dette est en devise étrangère, la vulnérabilité de son encours aux risques de change demeure très élevée.
Le rapport note « néanmoins, avec un excèdent budgétaire primaire enregistré pour une deuxième année consécutive, la dette publique devrait diminuer de 5.5 points en fin de 2017 et atteindre 93.6% du PIB ».
Le document précise aussi: « Comme la majeure partie de la dette est à des conditions concessionnelles, les obligations au titre du service de la dette restent gérables à environ 4.3% des recettes publiques. »
source alakhbar.info