La troisième république a commencé comme il se doit avec une forte volonté de changement comme l’attestent les visites- marathon que vient d’effectuer le président de la république, Mohamed Ould Abdel Aziz, dans les neuf Moughataas de Nouakchott.
Une volonté de changement qui s’inscrit, certes, dans la continuité de l’œuvre déjà accomplie, marquée par la stabilité, les progrès économiques attestés, les réformes profondes n’épargnant aucun secteur, qui ont projeté la Mauritanie sur les fronts baptismaux d’une modernisation irrécusable.
Mais une volonté de changementincarnée surtout par ses visites de proximité qui bousculent le protocole stéréotypé et ses règles rigides pourévaluer, sans complaisance ni fioriture, la qualité des prestations des services publics ;écouter de vive voix les doléances directement formulées par les citoyens et leur trouver les réponses et les solutions appropriées.
Des citoyens qui n’ont pas caché, à travers les accueils populaires spontanés, leur estime et leur considération pour le président Mohamed Ould Abdel Aziz pour avoir placé la Mauritanie sur l’orbite du développement socio-économique en luttant efficacement contre la pauvreté et la précarité. Une vision claire et des résultats concrets qui lui valent en permanence le sobriquet affectueux du « Président des pauvres », toujours attentif aux préoccupations des citoyens, toujours animé par cette quête permanente d’amélioration de leurs conditions de vie. Les équipements modernes des structures de santé , l’état satisfaisant des écoles et des centres de l’état civil, que nous avons remarqué avec satisfaction dans toutes les moughatas de Nouakchott, illustrent éloquemment les avancées obtenues dans ces trois secteurs sociaux vitaux pour les citoyens.
Il va sans dire que plus les conditions s’améliorent, plus les citoyens sont enclins à demander davantage. C’est tout simplement la nature humaine à laquelle aucun peuple n’ y échappe. Ni aucun pays.
C’est pourquoi le sens de la proximité et la gouvernance proche des citoyens développés par le président de la république au cours de ces visites doivent être dorénavant institués en règle à tous les échelons de notre administration. Surtout que les quelques manquements constatés ne sont pas en rapport avec des moyens matériels non disponibilisés, mais sont liés à la persistances de certaines tares qui affectent encore la noble mission de l’administration d’une manière générale.
Une administration qui doit sortir de sa tour d’ivoire, se départir de l’absentéisme, de la recherche effrénée des promotions ; manifester plus d’ardeur au travail, plus de patriotisme au service de l’intérêt national, et rendre ses services plus accessibles aux citoyens.
Une administration qui ne doit plus faire preuve de procrastination dans le règlement des doléances formulées par les citoyens. Le devoir exige que les citoyens trouvent, dans délais raisonnables, des réponses claires et convaincantes à leurs interrogations et à leurs plaintes. Tout refus doit reposer sur un fondement juridique clair : soit que la demande introduite constitue une enfreinte à la loi, ou que le citoyen n’a pas rempli toutes les formalités requises.
C’est par cette reconversion des mentalités de notre administration et de nos citoyens que nous pouvons sereinement forcer l’allure de notre troisième république dans un monde en pleine mutation.
Telle est la leçon poignante de culture de proximité administrative que vient de nous administrer le président Mohamed Ould Abdel Aziz pour renforcer et continuer l’édification d’un Etat mauritanien plus fort, plus juste et plus équitable.