près avoir rejeté les amendements constitutionnels il ya quelques mois, voilà que les sénateurs seront de nouveau sollicités par le gouvernement pour autoriser l’organisation du referendum du 15 juillet prochain.
Pas pour l’approuver ou le rejeter cette fois, mais pour éventuellement autoriser sa budgétisation, celle-ci devant être approuvée impérativement par les deux chambres parlementaires.
Si au niveau de l’assemblée nationale l’approbation du budget est acquise, il n’en est pas de même au niveau du sénat.
Seulement il y a problème.
Si le vote secret autour des amendements constitutionnels a favorisé leur rejet, il n’en sera pas de même lors de l’approbation du budget consacré au referendum, le vote devant se faire cette fois à main levée.
Des sources de l’intérieur du sénat n’ont pas caché la crainte de voir certains sénateurs qui ont voté contre les amendements se remettre en cause, lors du vote du budget consacré au referendum, quand bien même certains sénateurs de la majorité avaient reconnu avoir voté contre les amendements.
Ces mêmes sources croient cependant que les sénateurs n’accepteront pas de se « discréditer et d’en faire autant du sénat » en votant le budget, ce qui signifierait de facto un feu vert pour l’organisation du referendum autour des amendements d’ores et déjà rejetés par la chambre.
Si la position de certains sénateurs sera embarrassante pour eux qui ne voulaient pas apparaître opposants à la volonté du régime, ce vote va permettre cependant à ce dernier d’identifier ceux qui parmi ses troupes sont allés à contre courant.
Au demeurant les sénateurs continuent de parier sur l’annulation par le gouvernement du referendum que leur chambre a déjà rejeté, et continuent de menacer d’un recours devant le conseil constitutionnel.
source saharamedias.net
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