Au premier plan des mesures d’escalade décidées figure la résiliation collective des contrats liant les grévistes avec l’hôpital militaire de Nouakchott à partir de demain lundi.
Ladite grève est organisée conjointement par les deux syndicats des médecins généralistes et spécialistes qui réclament l’amélioration des conditions de travail et la revalorisation des salaires.
Réagissant au mouvement d’humeur, le ministère de la Santé mauritanien a pris des mesures punitives dont le limogeage du président du Syndicat des médecins spécialistes de sa fonction au Centre hospitalier national de Nouakchott (CHN) et la menace de suspendre les salaires de tous les grévistes.
Si le limogeage de leur collègue n’est pas annulé au bout de 15 jours, les médecins menacent d’aller vers des démissions collectives de tous les chefs de division au CHN.
Les grévistes ont aussi prévu de limiter la permanence dans les urgences à tour de rôle à un seul hôpital par semaine à compter du 1er juillet, faute de satisfaction de leurs revendications.
Jusque-là, les services des urgences dans tous les hôpitaux étaient exemptés des arrêts de travail.
Les grévistes soulignent en outre que « les décisions arbitraires et illégales » ne feront que renforcer leur détermination et leur attachement à leur « cause juste ».