Un groupe de fournisseurs de l’établissement pour l’entretien routier (ENER) l’a accusé d’avoir outrepassé les procédures d’usage dans le paiement de ses créances en donnant la priorité à certains proches du président O. Abdel Aziz, dont notamment son fils, Bedr O. Abdel Aziz.
Ces fournisseurs qui ont observé un sit-in lundi devant le siège de la société, ont déclaré que la société a entrepris récemment le paiement de ses créances mais de manière « suspecte et peu transparente » en outrepassant les règles d’usage donnant la priorité aux dettes les plus anciennes.
Selon les protestataires, la société a payé près d’un milliard d’ouguiyas à la société MTC, filiale du groupe Ehel Gadda, et a payé les dettes dues au frère du président Sid’Ahmed O. Abdel Aziz de même que celles d’une société espagnole représentée par le fils du président, Bedr O. Abdel Aziz.
Les fournisseurs de l’ENER ont ajouté, dans leur communiqué distribué mardi, qu’ils ont été surpris par la déclaration des responsables de l’institution, révélant « des ordres venus de haut » suspendant tout paiement exception faite des urgences, ce qui signifie, selon eux, l’entrave à leurs droits, eux qui ont des échéances et des engagements à honorer.
Selon les fournisseurs ces paiements sont intervenus après que l’état ait versé à la société près de 4 milliards d’ouguiyas des dettes qui lui sont dues, des montants qui ont servi à éponger les créances des proches et des personnes influentes proches du régime.
Ils s’indignent par ailleurs du comportement des responsables de la société qui ferment les portes devant eux et du peu d’intérêt porté à leurs doléances.
Les fournisseurs ont enfin annoncé lundi le début de ce qu’ils ont appelé « la bataille pour recouvrer les droits par tous les moyens légaux », au moment où la société connait d’importantes difficultés qui menacent même son existence.
source saharamedias.net
Ces fournisseurs qui ont observé un sit-in lundi devant le siège de la société, ont déclaré que la société a entrepris récemment le paiement de ses créances mais de manière « suspecte et peu transparente » en outrepassant les règles d’usage donnant la priorité aux dettes les plus anciennes.
Selon les protestataires, la société a payé près d’un milliard d’ouguiyas à la société MTC, filiale du groupe Ehel Gadda, et a payé les dettes dues au frère du président Sid’Ahmed O. Abdel Aziz de même que celles d’une société espagnole représentée par le fils du président, Bedr O. Abdel Aziz.
Les fournisseurs de l’ENER ont ajouté, dans leur communiqué distribué mardi, qu’ils ont été surpris par la déclaration des responsables de l’institution, révélant « des ordres venus de haut » suspendant tout paiement exception faite des urgences, ce qui signifie, selon eux, l’entrave à leurs droits, eux qui ont des échéances et des engagements à honorer.
Selon les fournisseurs ces paiements sont intervenus après que l’état ait versé à la société près de 4 milliards d’ouguiyas des dettes qui lui sont dues, des montants qui ont servi à éponger les créances des proches et des personnes influentes proches du régime.
Ils s’indignent par ailleurs du comportement des responsables de la société qui ferment les portes devant eux et du peu d’intérêt porté à leurs doléances.
Les fournisseurs ont enfin annoncé lundi le début de ce qu’ils ont appelé « la bataille pour recouvrer les droits par tous les moyens légaux », au moment où la société connait d’importantes difficultés qui menacent même son existence.
source saharamedias.net