Dans un article très étoffé de preuves convaincantes et d’arguments percutants, le journaliste Saad Bouh Ould Cheikh Mohamed , explique au président de la république et à ses services de communication , combien ils doivent « revenir sur terre » pour mieux observer la réalité.
« Il semble que le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz nage contre la marée, à un moment où l’attention du monde (les dirigeants et les élites) s’émulent sur la manière de diriger et d’exploiter les différents sites de réseaux sociaux, pour tirer profil de leur impact sur les peuples de , leur capacité à mouvoir la rue et détourner l’opinion publique, en tant que la plus efficace arme dans le monde d’aujourd’hui.
Ces réseaux qui atteignent tous les foyers. Mieux!!! sont dans la main de chaque membre de la société où chaque élément d’une même famille détient un téléphone intelligent.
A ce moment, le président Ould Abdel Aziz fait tout pour minimiser l’apport de ces moyens sociaux. Il ne cesse de répéter -comme il l’a fait au meeting de Nouadhibou et Nouakchott – que l’opposition est« virtuelle » et qu’elle n’existe que sur Watsapp et Facebook.
Ici, le président commet la plus grande erreur stratégique qu’il regretterait quand il sera trop tard de remordre. Je vais m’expliquer à travers les points suivants »:
Saad Bouh cite analyse avec pertinence ,le coup d’état avorté en Turquie grâce aux réseaux sociaux et particulièrement le Watsapp.
Il revient sur ce qui fut appelé , en son temps, les révolutions du « printemps arabe », l’élection de Barack Obama à la tête des USA, la gestion actuelle de cette superpuissance par son nouveau président TRUMP. Tous ces événements l’ont été grâce aux réseaux sociaux.
Abordant l’impact des réseaux sociaux au plan intérieur, Ould Saad Bouh , s’adressant au président de la république : « savez vous qu’un posting publié par le sénateur Ould Ghadda est vu par 20.000 personnes en moins de24H ?…Que les vidéos diffusés sur youtube concernant le sit-in des sénateurs atteint plus de 100.000vues? »
Le remarquable dans ces chiffres c’est qu’ils ne sont pas falsifiables.
Saad Bouh signale au président, la contradiction que les services de l’état commettent. D’un coté lui, minimise le rôle des réseaux sociaux pendant que ses services distillent , à travers ses réseaux , les enregistrements vocaux du sénateur Ould Ghadda dans le but de gagner le soutien des milliers de simples citoyens et l’opinion publique internationale.
En guise de mot de la fin Saad Bouh a rappelé au président l’adage Mauritanien : »écoute plutôt ceux qui te font pleurer pas ceux qui te font rire »
Pour lire l’article entier de Saad Bouh : http://atlasinfo.info/node/8578