Les travaux du troisième Forum régional de l’union pour la Méditerranée ont démarré lundi à Barcelone (Espagne) au niveau ministériel en présence de M. Ismail Ould Cheikh Ahmed, ministre des affaires étrangères et de la coopération.
Les travaux du Forum présidés par Mme Federica Mogherini, Haute représentante de l’Union Européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité se sont déroulés en présence de MM. Ayman Safdi, ministre affaires étrangères du Royaume Hachémite de Jordanie ; Josep Borrell, ministre espagnol des affaires étrangères, de l’Union Européenne et de la coopération et Nasser Kamal, secrétaire général de l’union pour la Méditerranée.
A cette occasion, le ministre des affaires étrangères et de la coopération a souligné l’importance de cette rencontre, qui constitue une opportunité pour fêter le dixième anniversaire de la création de l’union lors du sommet de Paris en 2008, parachevant ainsi le projet de partenariat euro-méditerranéen qui a pour objectif de passer du processus de Barcelone à la vitesse supérieure.
Tout comme c’est le lieu d’évaluer le niveau de la coopération régionale dans la zone euro-méditerranéenne, s’interrogeant sur le bilan et les leçons à tirer de la riche expérience acquise au cours des dernières années et ajoutant que l’éloignement de la Mauritanie de la méditerranée ne l’a pas empêché de s’engager en faveur de toutes ses causes et de ressentir ses problèmes, ce que reflète son adhésion au dialogue méditerranéen depuis son lancement mais aussi son accompagnement dans ses premiers pas en plus de la participation ces deux dernières décennies à ses différentes réunions multiformes.
Le ministre a estimé qu’il y a trois questions principales qui ne peuvent être occultées dans le cadre de l’évaluation de l’action de l’organisation. Il s’agit, a-t-il dit, de la sécurité et de la stabilité, du terrorisme et de l’extrémisme en plus de la migration illégale, soulignant que l’intérêt de la Mauritanie pour ces points était à l’origine de son action visant à sécuriser l’ensemble de son territoire national à travers la modernisation de son armée et de ses forces de sécurité, l’application de mesures strictes de surveillance le long de ses frontières, la participation active aux opérations de maintien de la paix dans la sous-région et dans d’autres zones ainsi que la création du G5-Sahel qui constitue un cadre exemplaire de coopération régionale dans le domaine de la sécurité et du développement.
Son intérêt pour ces questions est reflété également, a-t-il ajouté, par son action constante en faveur du renforcement de la démocratie, de la transparence et des libertés individuelles et collectives dont l’un des résultats est l’organisation d’élections législatives, régionales et municipales au mois de septembre écoulé avec la participation de l’ensemble des forces politiques du pays.
Le ministre a indiqué que la solution au conflit israélo palestinien doit constituer une priorité dans le cadre du dialogue méditerranéen, rappelant à cet égard que la seule solution à ce conflit est celle des deux États avec la création d’un Etat palestinien indépendant avec pour capitale El Qods Ach charif sur tout son territoire délimité par l’initiative arabe et les résolutions internationales et ajoutant que toute solution doit obligatoirement garantir l’ensemble des droits des palestiniens.
En conclusion, le ministre a renouvelé le soutien total de notre pays au nouveau secrétaire général, M. Nasser Kamel et son appui dans son action visant à dynamiser et à développer l’organisation, en particulier ce qu’il a évoqué aujourd’hui dans son discours concernant la formation, l’emploi des jeunes.
Le ministre a également réaffirmé le total soutien de notre pays au plan d’action qui a été élaboré au cours du 2ème forum de l’Union qui s’est tenu les 23 et 24 janvier 2017 à Barcelone, soulignant que le plan d’action doit prendre en compte les trois questions qu’il a mentionnées au début de son discours : la sécurité et la stabilité, le terrorisme et l’extrémisme et la migration clandestine.
source AMI
Les travaux du Forum présidés par Mme Federica Mogherini, Haute représentante de l’Union Européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité se sont déroulés en présence de MM. Ayman Safdi, ministre affaires étrangères du Royaume Hachémite de Jordanie ; Josep Borrell, ministre espagnol des affaires étrangères, de l’Union Européenne et de la coopération et Nasser Kamal, secrétaire général de l’union pour la Méditerranée.
A cette occasion, le ministre des affaires étrangères et de la coopération a souligné l’importance de cette rencontre, qui constitue une opportunité pour fêter le dixième anniversaire de la création de l’union lors du sommet de Paris en 2008, parachevant ainsi le projet de partenariat euro-méditerranéen qui a pour objectif de passer du processus de Barcelone à la vitesse supérieure.
Tout comme c’est le lieu d’évaluer le niveau de la coopération régionale dans la zone euro-méditerranéenne, s’interrogeant sur le bilan et les leçons à tirer de la riche expérience acquise au cours des dernières années et ajoutant que l’éloignement de la Mauritanie de la méditerranée ne l’a pas empêché de s’engager en faveur de toutes ses causes et de ressentir ses problèmes, ce que reflète son adhésion au dialogue méditerranéen depuis son lancement mais aussi son accompagnement dans ses premiers pas en plus de la participation ces deux dernières décennies à ses différentes réunions multiformes.
Le ministre a estimé qu’il y a trois questions principales qui ne peuvent être occultées dans le cadre de l’évaluation de l’action de l’organisation. Il s’agit, a-t-il dit, de la sécurité et de la stabilité, du terrorisme et de l’extrémisme en plus de la migration illégale, soulignant que l’intérêt de la Mauritanie pour ces points était à l’origine de son action visant à sécuriser l’ensemble de son territoire national à travers la modernisation de son armée et de ses forces de sécurité, l’application de mesures strictes de surveillance le long de ses frontières, la participation active aux opérations de maintien de la paix dans la sous-région et dans d’autres zones ainsi que la création du G5-Sahel qui constitue un cadre exemplaire de coopération régionale dans le domaine de la sécurité et du développement.
Son intérêt pour ces questions est reflété également, a-t-il ajouté, par son action constante en faveur du renforcement de la démocratie, de la transparence et des libertés individuelles et collectives dont l’un des résultats est l’organisation d’élections législatives, régionales et municipales au mois de septembre écoulé avec la participation de l’ensemble des forces politiques du pays.
Le ministre a indiqué que la solution au conflit israélo palestinien doit constituer une priorité dans le cadre du dialogue méditerranéen, rappelant à cet égard que la seule solution à ce conflit est celle des deux États avec la création d’un Etat palestinien indépendant avec pour capitale El Qods Ach charif sur tout son territoire délimité par l’initiative arabe et les résolutions internationales et ajoutant que toute solution doit obligatoirement garantir l’ensemble des droits des palestiniens.
En conclusion, le ministre a renouvelé le soutien total de notre pays au nouveau secrétaire général, M. Nasser Kamel et son appui dans son action visant à dynamiser et à développer l’organisation, en particulier ce qu’il a évoqué aujourd’hui dans son discours concernant la formation, l’emploi des jeunes.
Le ministre a également réaffirmé le total soutien de notre pays au plan d’action qui a été élaboré au cours du 2ème forum de l’Union qui s’est tenu les 23 et 24 janvier 2017 à Barcelone, soulignant que le plan d’action doit prendre en compte les trois questions qu’il a mentionnées au début de son discours : la sécurité et la stabilité, le terrorisme et l’extrémisme et la migration clandestine.
source AMI