« Les transporteurs eux-mêmes n’ont rien à avoir avec ces évènements », a affirmé le ministre dans une déclaration mardi soir à la télévision officielle.
La capitale mauritanienne a connu lundi et mardi des actes de vandalisme commis par des bandes de jeunes profitant de la grève des transporteurs terrestres qui protestent contre un nouveau décret légiférant la circulation et prévoyant, par conséquent, des amendes contre les auteurs d’infractions dans ce domaine.
Selon Ould Abdella, les parties en question ont utilisé «les enfants et les délinquants » pour semer la terreur dans les rues de la ville.
Aucun blessé grave n’a été signalé au cours de ces évènements.
De son côté, le ministre mauritanien de l’équipement et des transports, Seyidne Ali Ould Mohamed Khouna, a expliqué que la nouvelle législation n’a pour but que de limiter les accidents de circulation.
Il a souligné que le décret promulgué à cet effet prévoit 13 infractions dont 3 sont à caractère sécuritaire, précisant que les amendes fixées dans ce texte sont très inférieures à celles de la loi initiale.
Le décret prévoit notamment une amende allant de 6.000 ouguiyas (16.000 dollars) à 20.000 ouguiyas (54 dollars) contre les véhicules qui s’arrêtent en pleine circulation au milieu de la route et ceux dont les vitres sont fumées ou dont les signaux ou autres accessoires sont défaillants.