Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a présenté, dimanche matin, un rapport détaillé au 38ème Sommet de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba sur la participation de l’Union africaine (UA) au Sommet du G20 en 2024.
Le Président de la République a déclaré que ce sommet a acquis une importance historique, car il représente la première participation de l’Union africaine en tant que membre à part entière, ce qui démontre le rôle croissant du continent dans la gouvernance économique mondiale et constitue un grand pas en avant, ajoutant qu’il a conduit la délégation de l’UA au Sommet des dirigeants du G20 à Rio de Janeiro les 18 et 19 novembre 2024
Tout au long de l’année, l’UA a également participé aux réunions ministérielles, aux groupes de travail et aux réunions des sherpas du G20, dans le but de veiller à ce que les intérêts africains soient intégrés dans l’agenda mondial.
Son Excellence le Président a souligné que cette première participation a coïncidé avec la présidence brésilienne du G20, qui a discuté de trois priorités principales : qui a structuré ses travaux autour de trois grandes priorités : L’inclusion sociale et la lutte contre la faim et la pauvreté, la transition énergétique et le développement durable, ainsi que la réforme des institutions de gouvernance mondiale, notant qu’il s’est concentré sur six domaines stratégiques, à savoir : La mise en œuvre de l’Agenda 2063, la réforme de l’architecture financière internationale, la sécurité alimentaire et l’agriculture, la transition énergétique, le commerce et l’investissement, la santé et la production de vaccins, soulignant que le point culminant du sommet a été le lancement de l’Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté, dont l’UA est un membre fondateur.
La question de la lutte contre la faim et la pauvreté a occupé une place centrale dans les discussions, avec des chiffres alarmants : en 2023, 733 millions de personnes dans le monde souffraient de la faim, et en Afrique, une personne sur cinq (1/5) était touchée. Si aucune action immédiate n’est entreprise, les estimations prévoient que 300 millions d’Africains seront chroniquement sous-alimentés d’ici 2030.
Le G20 a reconnu la nécessité de rendre le cadre commun de la dette plus efficace, plus transparent et plus rapide, ce qui a conduit à des progrès significatifs pour certains pays africains, notant que cet engagement a ouvert la voie à une réforme plus ambitieuse du cadre de gouvernance de la dette africaine et à une meilleure coordination avec les institutions financières internationales.
En matière de développement économique, le G20 a réaffirmé son soutien à la Zone de libre-échange continentale africaine et à l’Initiative du G20 sur l’industrialisation en Afrique, visant à renforcer la production locale et la compétitivité des industries africaines. Dans le même esprit, la lutte contre les flux financiers illicites, qui privent l’Afrique de près de 80 milliards de dollars par an, a été réaffirmée comme une priorité.
AMI