Citoyens, citoyennes !
Le régime actuel a transformé le quotidien de chaque citoyen en un calvaire :
Les prix sont en hausse continue, le marché étant laissé aux appétits spéculatifs de certains commerçants issus des cercles proches du pouvoir qui monopolisent l’importation des principales denrées alimentaires et s’enrichissent aux dépens des populations. La SONIMEX, qui approvisionnait le marché et stabilisait les prix a été délibérément mise en faillite et liquidée.
Les salaires sont gelés et le chômage frappe l’écrasante majorité des jeunes, diplômés ou autres. Des dizaines de pères de familles sont jetés à la rue suite à la faillite ou à la mauvaise gestion des sociétés d’Etat … Les commerçants et les opérateurs du secteur des professions libérales ploient sous le fardeau des taxes.
Les dispensaires et centres hospitaliers du pays sont incapables de secourir ou traiter les malades et les faux médicaments fauchent des vies en l’absence de tout contrôle et dans l’indifférence des autorités…L’enseignement est en déliquescence perpétuelle. De nombreux quartiers de la Capitale souffrent tout le temps de la soif et des coupures récurrentes de l’électricité.
Les citoyens ne se sentent plus en sécurité, ni pour leur vie, ni pour leurs biens, ni pour l’honneur de leurs filles, en raison de la propagation du crime, du banditisme et du viol.
Les ordures cernent tous les quartiers, répandant leurs émanations toxiques pour la santé et leurs odeurs nauséabondes qui empestent la qualité de vie
Pas une seule composante de ce peuple n’est à l’abri de l’injustice : Les étudiants voient leurs bourses coupées et son réprimés, les dockers voient leurs droits spoliés et reçoivent des menaces, les enseignants, les professeurs et les médecins sont méprisés et humiliés, les habitants des Kebbas et de Tarhil endurent l’injustice de l’ADU, les piroguiers se voient refuser l’immatriculation de leurs embarcations…Quiconque élève la voix contre l’arbitraire du pouvoir se voit frappé de châtiment : les opposants sont jetés en prison, les Sénateurs, les syndicalistes, les journalistes et les hommes d’affaires sont l’objet de poursuites judiciaires abusives.
La sécheresse plane sur le monde rural et menace l’unique source de vie des centaines de milliers de citoyens, à savoir leur bétail et leurs cultures. L’intervention pour sauver le cheptel annoncée par le pouvoir est tout simplement dérisoire.
Une poignée de proches du régime accapare les ressources du pays ; elle accumule les fortunes à l’intérieur et à l’étranger ; elle se soigne et soigne les siens dans les plus grands hôpitaux européens et américains ; elle envoie ses enfants dans les plus prestigieuses universités du monde et leur assure emplois et hautes fonctions …
Après dix ans de pouvoir, il devient établi que le régime actuel n’a plus à offrir au peuple mauritanien que davantage de hausse des prix, d’impôts et de taxes, de dégradation des services publics et de répression.
Se taire sur cette situation, c’est encourager le régime à persévérer dans l’humiliation de notre peuple et la dégradation de ses conditions de vie.
Sortons donc, tous, pour faire face aux politiques du mépris, de l’appauvrissement, de l’affamement et de l’injustice et pour imposer les conditions d’une vie digne pour nos populations.
RENDEZ-VOUS
Mercredi 7 février 2018 à 16 heures aux « TROIS POTEAUX » à Arafat ;
Samedi 10 février2018 à 16 heures près de la Poste de Dar Naïm
Nouakchott, le 3 Février 2018