L'Assemblée nationale a adopté mardi, au cours d’une plénière, présidée par M. Mohamed Ould Boilil, son président, le projet de loi relatif au contrat-programme d’entretien des voies urbaines, n ° 02 / ENER / signé le 25 Novembre 2016, entre l'Etat mauritanien et l’établissement national de l’entretien routier (ENER), pour la période 2016-2018.
Le ministre de l'équipement et des transports M. Mohamed Abdallahi Ould Oudaa, a mis en exergue dans son intervention devant les députés, l’importance considérable de l’entretien des infrastructures routières, dans toute politique de développement économique et social.
« Eu égard à l’insuffisance des capacités techniques et financières nécessaires des communes pour assumer leurs responsabilités dans ce domaine, ainsi que pour assurer la fluidité du trafic routier, le département était le mieux habilité que les municipalités pour intervenir dans la réalisation de routes et l’entretien des voies urbaines », a-t-il dit.
« Afin d’offrir un cadre juridique, lui permettant de mener à bien cette mission, le ministère a signé un contrat-programme pour l'entretien du réseau routier urbain N°1, qui couvre 2013,2014- et 2015, avec l’ENER, qui l’a aidé à réaliser d’importants travaux au niveau de toutes les villes, disposant de réseaux urbains », a-t-il ajouté.
« En prorogeant le contrat-programme, en chargeant l’ENER de poursuivre ses travaux d’entretien, urgents et périodiques, de tous les réseaux routiers urbains, le gouvernement a montré la grande confiance accordée à l’entreprise, par les pouvoirs publics », a-t-il poursuivi, soulignant le financement total par l’Etat du contrat-programme est estimé à près de 4 milliards d'ouguiyas couvrant les années 2016, 2017 et 2018 », a-t-il poursuivi.
« L’ENER sera chargé, conformément à un cahier de charges, de remplir les conditions suivant les normes techniques et de manière générale, à préserver en permanence les tronçons bitumés, de désensabler les voies urbaines concernées et de réaliser l’entretien de tous les réseaux routiers urbains », a-t-il conclu.
Les députés ont mis en exergue, dans leurs interventions, l’importance du projet de loi, eu égard à l’utilité de l’entretien du réseau routier dans notre vaste territoire, afin de renforcer la fluidité de la circulation et de réduire les accidents.
Ils ont souligné également la nécessité de construire et d’entretenir le réseau routier, de façon conforme aux normes adoptées dans le domaine, afin de préserver la vie des usagers et leurs biens, soulignant la nécessité d’entretien précoce de certaines routes réalisées et ce dans le respect des délais fixés.
Ils se sont interrogés aussi sur les raisons du retard de la présentation de ce projet de loi au parlement, bien que le contrat-programme couvre 2016, appelant le gouvernement à prendre les précautions nécessaires afin que cela ne se reproduise plus à l'avenir, conformément aux exigences prévues par les lois applicables dans ce domaine.
Les députés ont demandé enfin, au gouvernement d’élaborer une politique claire dans le domaine des infrastructures routières, permettant de formuler un plan stratégique à moyen et à long terme et de préparer un programme destiné à la sensibilisation sociale, dont l’objectif est de contribuer à changer les mentalités et à susciter une prise de conscience chez les citoyens de l’importance de la préservation des infrastructures routières.
source AMI
Le ministre de l'équipement et des transports M. Mohamed Abdallahi Ould Oudaa, a mis en exergue dans son intervention devant les députés, l’importance considérable de l’entretien des infrastructures routières, dans toute politique de développement économique et social.
« Eu égard à l’insuffisance des capacités techniques et financières nécessaires des communes pour assumer leurs responsabilités dans ce domaine, ainsi que pour assurer la fluidité du trafic routier, le département était le mieux habilité que les municipalités pour intervenir dans la réalisation de routes et l’entretien des voies urbaines », a-t-il dit.
« Afin d’offrir un cadre juridique, lui permettant de mener à bien cette mission, le ministère a signé un contrat-programme pour l'entretien du réseau routier urbain N°1, qui couvre 2013,2014- et 2015, avec l’ENER, qui l’a aidé à réaliser d’importants travaux au niveau de toutes les villes, disposant de réseaux urbains », a-t-il ajouté.
« En prorogeant le contrat-programme, en chargeant l’ENER de poursuivre ses travaux d’entretien, urgents et périodiques, de tous les réseaux routiers urbains, le gouvernement a montré la grande confiance accordée à l’entreprise, par les pouvoirs publics », a-t-il poursuivi, soulignant le financement total par l’Etat du contrat-programme est estimé à près de 4 milliards d'ouguiyas couvrant les années 2016, 2017 et 2018 », a-t-il poursuivi.
« L’ENER sera chargé, conformément à un cahier de charges, de remplir les conditions suivant les normes techniques et de manière générale, à préserver en permanence les tronçons bitumés, de désensabler les voies urbaines concernées et de réaliser l’entretien de tous les réseaux routiers urbains », a-t-il conclu.
Les députés ont mis en exergue, dans leurs interventions, l’importance du projet de loi, eu égard à l’utilité de l’entretien du réseau routier dans notre vaste territoire, afin de renforcer la fluidité de la circulation et de réduire les accidents.
Ils ont souligné également la nécessité de construire et d’entretenir le réseau routier, de façon conforme aux normes adoptées dans le domaine, afin de préserver la vie des usagers et leurs biens, soulignant la nécessité d’entretien précoce de certaines routes réalisées et ce dans le respect des délais fixés.
Ils se sont interrogés aussi sur les raisons du retard de la présentation de ce projet de loi au parlement, bien que le contrat-programme couvre 2016, appelant le gouvernement à prendre les précautions nécessaires afin que cela ne se reproduise plus à l'avenir, conformément aux exigences prévues par les lois applicables dans ce domaine.
Les députés ont demandé enfin, au gouvernement d’élaborer une politique claire dans le domaine des infrastructures routières, permettant de formuler un plan stratégique à moyen et à long terme et de préparer un programme destiné à la sensibilisation sociale, dont l’objectif est de contribuer à changer les mentalités et à susciter une prise de conscience chez les citoyens de l’importance de la préservation des infrastructures routières.
source AMI