L’Assemblée nationale a adopté au cours de sa plénière du jeudi tenue sous la présidence du député M ; Mohamed Ould Boilil, président de cette chambre les deux projet de loi portant ratification de deux conventions dont la première autorise la ratification de l’accord de prêt, signé le 04 octobre 2017 à Nouakchott entre la République islamique de Mauritanie et la Banque Indienne des Exportations et Importations, destiné au financement du projet de réalisation de la ligne électrique 225 KV entre Nouakchott et Nouadhibou.
La seconde, elle, autorise la ratification de l’accord de prêt, signé le 27 Août 2017 à Nouakchott entre la République islamique de Mauritanie et le Fonds Saoudien de Développement, destiné à la participation au financement du projet de construction de la Route reliant la Route Nationale n°1 (Nouakchott- Akjoujt- Benichab ) et la Route Nationale n°4 (Nouakchott- Nouadhibou).
Le Gouvernement était représenté à cette séance plénière par M. Moctar Ould Jiaye, ministre de l’économie et des Finances entouré de certains de ses collaborateurs.
Le ministre a considéré que le premier projet de loi vise à mettre en place une ligne électrique 225 KV avec des stations de haute tension entre Nouakchott et Nouadhibou afin de garantir la connexion haute tension entre les réseaux Sud et Est relevant de du réseau de l’Organisation pour la Mise en Œuvre du fleuve Sénégal (OMVS) d’une part et pour assurer la connexion du réseau Nord avec les réseaux marocain et européen d’autre part.
Il a expliqué que cette ligne électrique va rendre disponible l’énergie nécessaire pour les industries et les gisements de fer, de cuivre et d’or situés au Nord du pays et en augmenter la production locale en plus du fait que l’exécution de ce projet va contribuer à l’exploitation des ressources naturelles disponibles dans le pays notamment le gaz naturel, l’énergie solaire et éolienne. Par ailleurs, le projet permettra de faire parvenir l’électricité à toutes les zones où passe cette ligne et de profiter de l’électricité produite à Nouakchott.
Il a ajouté que le financement du projet atteint cent dix millions de dollars américains soit l’équivalent de 39 milliards d’ouguiya qui seront remboursés en 15 ans après un délai de grâce de 4 ans et un taux d’intérêt de 1,75% (+ le libor annuel).
S’agissant du second projet de loi, portant sur la participation au financement du projet de construction de la Route reliant la Route Nationale n°1 (Nouakchott- Akjoujt- Benichab ) et la Route Nationale n°4 (Nouakchott- Nouadhibou), le ministre a indiqué qu’il vise à désenclaver les zones villageoises situées sur l’axe routier et à faciliter les déplacements des populations de la zone du projet et leur accès rapide aux services sociaux de base tels que la santé et l’éducation de façon plus sûre et moins coûteuse tout en écourtant les durées.
Le ministre a ajouté que le projet comprend des travaux de génie civil, notamment la construction d’une route de 73 km de longueur et de 6 m de largeur avec 2 accotements de 1,5 m chacun ainsi que la préparation du site, le terrassement, les différentes couches de la route, l’asphaltage, l’exécution des intersections, le drainage, le palissage et les panneaux de signalisation.
Il a, par la suite, affirmé que la longueur totale de la dite route est de 140 km dont la 1ère partie a été financée par le gouvernement mauritanien et que le Fonds Saoudien de Développement participe au financement de ce projet à travers un prêt d’un montant de Quatre Vingt Treize Millions Sept Cent Cinquante Mille Riyals Saoudien soit l’équivalent de Neuf Milliards d’Ouguiya remboursable sur une période de 30 ans, dont un différé de 8 ans, avec un taux d’intérêt de 2 % l’an sur les montants du prêt décaissés et non remboursés.
Les députés ont remercié le ministre pour l’exposé présenté, appréciant l’importance du projet de loi qui intervient après une série de projets similaires qui montrent que le gouvernent s’attelle à rendre disponibles les infrastructures de base (eau, électricité et routes) au profit des populations, encourageant celui-ci à continuer sur cette voie pour englober d’autres secteurs et profiter à toutes les zones de la Mauritanie.
Ils ont soulevé certaines problématiques liées à la priorité qu’il convient d’accorder à l’électrification des zones frontalières mais aussi à la hausse des tarifs de l’électricité ainsi qu’au manque d’approvisionnement en électricité de certains regroupements de citoyens sur la route Aleg – Kaédi en dépit du fait qu’ils répondent aux critères exigés sur ce plan, s’interrogeant au sujet de l’issue des efforts consentis pour la restructuration de la SOMELEC et la recherche de solution pour le personnel non permanent qu’elle emploie.
source AMI
La seconde, elle, autorise la ratification de l’accord de prêt, signé le 27 Août 2017 à Nouakchott entre la République islamique de Mauritanie et le Fonds Saoudien de Développement, destiné à la participation au financement du projet de construction de la Route reliant la Route Nationale n°1 (Nouakchott- Akjoujt- Benichab ) et la Route Nationale n°4 (Nouakchott- Nouadhibou).
Le Gouvernement était représenté à cette séance plénière par M. Moctar Ould Jiaye, ministre de l’économie et des Finances entouré de certains de ses collaborateurs.
Le ministre a considéré que le premier projet de loi vise à mettre en place une ligne électrique 225 KV avec des stations de haute tension entre Nouakchott et Nouadhibou afin de garantir la connexion haute tension entre les réseaux Sud et Est relevant de du réseau de l’Organisation pour la Mise en Œuvre du fleuve Sénégal (OMVS) d’une part et pour assurer la connexion du réseau Nord avec les réseaux marocain et européen d’autre part.
Il a expliqué que cette ligne électrique va rendre disponible l’énergie nécessaire pour les industries et les gisements de fer, de cuivre et d’or situés au Nord du pays et en augmenter la production locale en plus du fait que l’exécution de ce projet va contribuer à l’exploitation des ressources naturelles disponibles dans le pays notamment le gaz naturel, l’énergie solaire et éolienne. Par ailleurs, le projet permettra de faire parvenir l’électricité à toutes les zones où passe cette ligne et de profiter de l’électricité produite à Nouakchott.
Il a ajouté que le financement du projet atteint cent dix millions de dollars américains soit l’équivalent de 39 milliards d’ouguiya qui seront remboursés en 15 ans après un délai de grâce de 4 ans et un taux d’intérêt de 1,75% (+ le libor annuel).
S’agissant du second projet de loi, portant sur la participation au financement du projet de construction de la Route reliant la Route Nationale n°1 (Nouakchott- Akjoujt- Benichab ) et la Route Nationale n°4 (Nouakchott- Nouadhibou), le ministre a indiqué qu’il vise à désenclaver les zones villageoises situées sur l’axe routier et à faciliter les déplacements des populations de la zone du projet et leur accès rapide aux services sociaux de base tels que la santé et l’éducation de façon plus sûre et moins coûteuse tout en écourtant les durées.
Le ministre a ajouté que le projet comprend des travaux de génie civil, notamment la construction d’une route de 73 km de longueur et de 6 m de largeur avec 2 accotements de 1,5 m chacun ainsi que la préparation du site, le terrassement, les différentes couches de la route, l’asphaltage, l’exécution des intersections, le drainage, le palissage et les panneaux de signalisation.
Il a, par la suite, affirmé que la longueur totale de la dite route est de 140 km dont la 1ère partie a été financée par le gouvernement mauritanien et que le Fonds Saoudien de Développement participe au financement de ce projet à travers un prêt d’un montant de Quatre Vingt Treize Millions Sept Cent Cinquante Mille Riyals Saoudien soit l’équivalent de Neuf Milliards d’Ouguiya remboursable sur une période de 30 ans, dont un différé de 8 ans, avec un taux d’intérêt de 2 % l’an sur les montants du prêt décaissés et non remboursés.
Les députés ont remercié le ministre pour l’exposé présenté, appréciant l’importance du projet de loi qui intervient après une série de projets similaires qui montrent que le gouvernent s’attelle à rendre disponibles les infrastructures de base (eau, électricité et routes) au profit des populations, encourageant celui-ci à continuer sur cette voie pour englober d’autres secteurs et profiter à toutes les zones de la Mauritanie.
Ils ont soulevé certaines problématiques liées à la priorité qu’il convient d’accorder à l’électrification des zones frontalières mais aussi à la hausse des tarifs de l’électricité ainsi qu’au manque d’approvisionnement en électricité de certains regroupements de citoyens sur la route Aleg – Kaédi en dépit du fait qu’ils répondent aux critères exigés sur ce plan, s’interrogeant au sujet de l’issue des efforts consentis pour la restructuration de la SOMELEC et la recherche de solution pour le personnel non permanent qu’elle emploie.
source AMI