Les boutiques sont fermées et la rue séparant les étals de commerces est pratiquement déserte alors qu’elle est habituellement extrêmement embouteillée pendant les heures de la journée.
Les boutiquiers disent être en grève pour protester contre les dernières taxes exorbitantes imposées par la Direction des impôts et dont certaines vont jusqu’à 4 millions d’ouguiyas MRO (11.000 dollars).
Ce marché est très fréquenté aussi bien par les grossistes qui acheminent leurs marchandises vers les villes intérieures que par les détaillants.
La grève « nous a porté un grand préjudice », a confié à APA un charretier qui a l’habitude de transporter les marchandises dans les différents coins du marché.
C’est le cas également pour les porteurs qui chargent les camions devant approvisionner l’intérieur du pays.
Aucune date n’a été fixée pour la fin de la grève et certains boutiquiers menacent même de la poursuivre jusqu’à ce que l’Etat annule les lourdes taxes imposées.