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Ministre des Mines : l’actualisation du cadre règlementaire permettra de renforcer la gouvernance du secteur

Jeudi 23 Janvier 2025 - 22:10

Des membres du gouvernement ont commenté, jeudi soir, les résultats du conseil des ministres qui s’est déroulé plus tôt dans la matinée. Il s’agit des ministres de la Culture, des Arts, de la Communication et des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, M. Houssein Ould Meddou, des Mines et de l’Industrie, M. Thiam Tidjani.

Intervenant le premier, le porte-parole du gouvernement a indiqué que le conseil a examiné et adopté plusieurs projets de lois, de décrets et des communications dont ceux relatifs à l’autorisation de la ratification du Contrat Programme pour l’entretien du réseau routier national n° 09 et celui pour l’Entretien des Voiries Urbaines (COPREVU) n° 05 entre l’État Mauritanien et l’Établissement des Travaux de l’Entretien Routier (ETER) pour la période 2025-2027, ainsi qu’un nouveau texte sur les taxes et les redevances minières. Il a ensuite invité son homologue ministre à apporter davantage de précisions.

A son tour, le ministre des mines a souligné que le secteur des mines joue un rôle important pour la vitalité de l’économie nationale. Toutefois, il fait face à de nombreux défis que le département s’emploie à relever. Dans ce cadre, le projet de décret abroge et remplace le décret n°2023- 049 du 17 février 2023, portant sur les taxes et redevances minières.

Le ministre a souligné que l’objectif est de créer un cadre qui permettre à la Mauritanie de mieux jouir de ses ressources minières. Il a souligné que certains détenteurs de licences d’exploitation minières versent dans la spéculation et les revendent au plus offrant. Selon lui, un nouveau mécanisme était nécessaire pour rendre l’accès aux licences plus contraignant, avec un travail de suivi-évaluation rigoureux.

Le ministre s’est dit confiant quant à la capacité de ce nouveau texte à venir à bout de plusieurs problèmes structurels et les insuffisances en matière de gouvernance du secteur minier.

Il a par ailleurs déclaré que le ministère a pris des mesures pour s’assurer que les détenteurs des licences aillent au bout de leurs projets. Pour ce qui est des nombreuses demandes d’octroi de nouvelles licences, le ministre a indiqué que ses services étudient plusieurs dossiers. Les candidats, a-t-il poursuivi, doivent prouver leur capacité matérielle et technique à être détenteur d’une licence.

En ce qui concerne le projet de révision du code des mines, il a relevé que la conjoncture actuelle l’imposait car l’environnement du secteur des mines et de l’énergie évolue vite. Il a indiqué que l’actuel code avait été réalisé en 2019 par un groupement de trois cabinets. Aujourd’hui, au vu des besoins actuels, il a été demandé un lifting du texte en prenant en compte les mutations que connait le secteur. Il a précisé que la procédure a été faite en toute transparence, en sollicitant le chef de file du groupement qui avait réalisé les travaux initialement.

Interpellé sur les contreparties économiques de l’exploitation des mines du pays, le ministre a déclaré que l’Etat est dans l’obligation de respecter ses engagements vis-à-vis des sociétés établies en Mauritanie. Il a estimé que la stabilité conventionnelle est un des piliers de l’investissement. Toutefois, il a souligné que l’Etat fait au mieux pour défendre ses intérêts, dans le respect de la loi et des engagements pris.

Pour ce qui est de l’industrialisation du pays, notamment à travers la transformation des produits locaux, le ministre a confirmé l’ambition du pays à développer cet aspect de l’économie. Mais il a indiqué qu’il y a encore des préalables et défis à relever. D’après lui, l’industrialisation nécessite une quantité importante et constante d’énergie.

Or, l’accès à l’électricité n’est pas encore au niveau requis. Il a affirmé que des projets et études sont en cours pour surmonter ce problème. Toujours concernant la transformation, il a souligné la nécessité de produire assez pour la consommation locale avant la transformation.

De son côté, le porte-parole du gouvernement, a indiqué que le Premier ministre a fait l’économie de l’action du gouvernement au cours de l’année écoulée et les perspectives pour l’année 2025. La présentation, a-t-il dit, s’est articulé autour des axes principaux du programme du Président de la République « Mon ambition pour la patrie ».

En outre, le porte-parole a annoncé que les délégations ministérielles envoyées à l’intérieur du pays sont de retour. Il a rappelé que l’objectif était d’identifier les besoins des populations en allant au plus près d’eux et de leurs représentants. Le porte-parole a assuré que le travail se poursuit actuellement pour identifier les priorités et dégager des ressources pour la réalisation des projets de développement.

Pour ce qui est du secteur des médias, le porte-parole a déclaré que la liberté de la presse est une réalité en Mauritanie, évoquant le classement de reporters sans frontières. De plus, il est revenu sur le renforcement du soutien aux médias privés à travers une hausse de 100% de l’aide public, qui est de 400 millions cette année.

S’agissant des collaborateurs des médias publics, il a souligné que des instructions ont été données et qu’une commission a été constituée. Elle est composée de représentants des ministères concernés ainsi que les directeurs desdits médias. La commission, a-t-il précisé, continue de recevoir les dossiers nécessaires pour étudier la situation et résoudre les problèmes posés.
AMI

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