Elections 2019 : 3 choix s'offrent à nous

Tout le monde sait que le mandat en cours du Président Aziz prend fin en 2019 et qu’il faudra faire élire un nouveau Président.

Le paysage politique actuel du pays voudrait qu’il y ait trois candidats : le camp du Président sortant (s’il veut bien sortir), l’opposition démocratique (si elle arrive à s’unir pour la circonstance) et les « autres », s’ils sont convaincus qu’avec Biram ça IRA.

Au niveau du camp, ou de la Caserne, du Président, celui qui sera « désigné » passera, à la seule condition que son nom ne comporte pas les lettres « A & Z », qui ne figurent que dans l’alphabet « UPRiste ».

Cet UPR, qui a donné suffisamment de preuves d’infidélité (Députés, Sénateurs, Sponsors de gros calibre) pour que le vigilent Aziz, dont il est le promoteur et Président, recherche d’autres alliances plus porteuses.

Il les aura sans grande difficulté, puisque les grands électeurs en regorgent et sont « demandeurs », aussi bien dans la Majorité Présidentielle que dans la minorité démocratique (qui ne s’oppose plus).

A ce niveau, rien ne s’oppose, désormais, à ce que le Président sortant, parrain du Président entrant, mette en place les structures adéquates pour conduire la majorité vers la victoire, d’autant plus qu’en démocratie, la majorité ne peut être battue, en particulier, cette majorité-là.

Conséquence, le camp du Président sortant est fatalement gagnant aux élections Présidentielles de 2019.

Pourquoi, donc, sachant ceci, l’opposition démocratique présenterait un candidat ? Pour la simple et très bonne raison que si elle ne se présente pas contre le candidat de la majorité, elle perdrait sa raison principale d’être, qui est de s’opposer. Tout l’enjeu est là !

Les « autres », plus pragmatiques et moins habitués aux gros gains, auront toutes les raisons de présenter leur candidat, déjà déclaré avec trois années d’avance, pour « rafler les restes » et les revendre à la majorité, qui aura besoin de prouver, qu’en plus, elle n’est ni raciste, ni esclavagiste, puisqu’elle rachète les voix des sans voix.

Et voilà les raisons qui font que nous aurons bien trois candidats, pour un seul fauteuil, déjà bien occupé !

Ahmed OULD MOHAMED

source Adrar-info.net