Le groupe de migrants clandestins a été arrêté dans la nuit de mardi à mercredi dans les eaux mauritaniennes à bord d’une embarcation qui mettait le cap sur l’archipel ibérien.
Il a été soumis à un interrogatoire sur les circonstances de son arrivée en Mauritanie et l’identité des éventuels passeurs qui ont organisé le voyage.
Selon l’usage en vigueur, les 10 personnes seront par la suite remises à la police qui les fera expulser vers leur pays d’origine.
Une cinquantaine de ressortissants sénégalais qui étaient en route vers les mêmes Iles Canaries à bord d’une pirogue avaient été appréhendés le 3 juin 2018 au large de Nouadhibou et refoulés vers leur pays de départ.
La Mauritanie est liée à l’Espagne par des accords qui prévoient que les services de sécurité de la première empêchent toute tentative d’infiltration en territoire espagnol à partir de leur pays.
Des membres de la Gardia Civile espagnole sont présents à Nouadhibou, avec du matériel de surveillance maritime, dans le cadre la répression conjointe de la migration illégale.