Des membres du gouvernement ont commenté jeudi après-midi, les résultats du conseil des ministres qui s’est déroulé plus tôt dans la matinée.
Il s’agit du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique, des Technologies de l’Information et de la Communication, porte-parole du gouvernement, M. Sidi Ould Salem, du ministre des Affaires économiques et de la Promotion des Secteurs productifs, M. Ousmane Mamoudou Kane, du ministre de la Santé, M. Mohamed Nedhirou et du ministre de la Culture, de l’Artisanat et des Relations avec le Parlement, M. Lemrabott Ould Bennahi.
Dans son mot introductif, le porte-parole du gouvernement a indiqué que le conseil des ministres a examiné et adopté, plusieurs projets de lois, de décrets et suivi des communications,
Il s'agit d'un projet de loi relatif aux paiements électroniques et de trois communications.
La première communication est relative à la mise en place d’un second câble sous-marin pour améliorer la connectivité, la seconde concerne l’approvisionnement de la Mauritanie en médicaments et la dernière a trait au mécanisme de mise en œuvre des recommandations de la commission de réforme du secteur de l'information.
Pour sa part, le ministre des Affaires économiques est revenu sur les contours du projet de loi relatif aux services et moyens de paiements électroniques.
Il a expliqué que le document est préparé par la Banque centrale avec l’appui des experts de la Banque mondiale.
Le ministre a souligné, également, que le projet vise à doter le pays d’une loi-cadre qui lui permettra de promouvoir l’accessibilité des services financiers de proximité. C’est-à-dire, l’inclusion financière.
Pour ce faire, le ministre a déclaré que la BCM sera dotée des pouvoirs juridiques nécessaires, pour réglementer cette activité dans en Mauritanie. Dans un contexte où la technologie évolue très vite, il faut que la BCM ait toute la latitude pour réguler, a-t-il insisté. Il est donc question d’instituer le cadre de juridique de distributeurs de services financiers numériques, de clarifier l’étendue du service financier mobile.
Répondant à une question, le ministre a estimé que la meilleure mesure incitative pour l’adhésion massive des populations, c’est la performance des opérateurs qui seront agréés. Cela doit se matérialiser par la proximité, la possibilité donnée à tous les citoyens, où qu’ils soient, d’accéder à ces services financiers.
En ce qui concerne la sécurité, il a souligné que la loi a été pensée dans ce sens, mais qu'elle n'est pas figée. C’est, poursuit le ministre, la raison pour laquelle la Banque centrale aura les attributions nécessaires pour réguler.
De son côté, le ministre de la Santé a fait le résumé de l’étude démarrée début 2020 sur l’état de notre système d’approvisionnement, de stockage et de distribution de médicaments. Elle démontre selon lui, une évolution notable de la situation, mais également de la nécessité de réformer le secteur notamment au niveau organisationnel.
Il faut, entre autres, un renforcement des capacités de la Centrale d'Achats de Médicaments Essentiels et Consommables Médicaux (CAMEC) en termes de ressources humaines qualifiées et suffisantes et sur le plan règlementaire.
Pour la mise en œuvre, un plan d’action sera adopté incessamment, a précisé le ministre. Ceci, devrait permettre à tous les mauritaniens, quelle que soit leur lieu de résidence, d’accéder facilement à des médicaments de qualité et à des prix raisonnables.
Interpellé sur les 288 millions d’ouguiyas récupérés par l’inspection, dans le cadre des marchés de gré à gré attribués au tout début de la pandémie, le ministre a d’abord expliqué qu’il s’agit d’un procédé tout à fait normal.
Il a rappelé que l’urgence de la situation a motivé la réalisation de ces accords de gré à gré, qui ont été exécutés dans le cadre de la loi.
La Mauritanie, a-t-il souligné, ne disposait que 4 respirateurs et de 30 lits de réanimation. Il a indiqué que l’inspection a fait correctement son travail en évaluant les marchés accordés et le surplus a été rendu à l’État.
Pour ce qui est de la communication relative au rapport de la commission nationale de réforme du secteur de l'information, le ministre de la Culture a exposé les domaines prioritaires qui ont été mis en exergue, ainsi que le mécanisme qui permettra la mise en œuvre des réformes.
Le ministre qui a salué le travail effectué par la commission en six mois, s’est dit satisfait des recommandations formulées qui touchent tous les pans du secteur. Il a déclaré que le gouvernement mettra progressivement en œuvre toutes les recommandations. Avec la priorité à celles qui sont exécutables à court ou moyen terme.
Le ministre a indiqué que quatre axes principaux ont été dégagés. Il s’agit d’abord des stratégies et politiques nationales du secteur .
Ensuite, il est prévu de réviser le cadre juridique. Le troisième axe vise à réguler et à organiser les mécanismes de financement des entreprises de médias, tandis que le quatrième et dernier axe fait un focus sur la formation. Le ministre a ajouté que toutes ces mesures doivent aboutir à assainir le secteur des médias ainsi que les conditions de travail des journalistes.
Reprenant la parole, le porte-parole du gouvernement a annoncé que la Mauritanie sera bientôt dotée d’un second câble sous-marin. Le câble qui sera localisé à Nouadhibou, vise à maintenir une bonne connectivité dans le pays, à pallier les éventuels ruptures du câble actuel. A terme, ce projet permettra de faire de la Mauritanie un point stratégique, un hub régional de connectivité à même de répondre aux besoins des pays de la sous-région.
Ce projet démarré en 2018, a obtenu un financement de 25 millions d’euros de la Banque d’Investissement. La gestion sera accordée au groupement d’intérêt économique (GIE) IMT, qui est composé de l’État, des opérateurs Mauritel (20%), Mattel (20%), Chinguitel (15%) et d’un investisseur privé, BSA (5%). Il est prévu que les appels d’offres soient lancés d’ici quelques semaines et que le câble soit déployé avant la fin de l’année.
Interpellé sur le tragique accident sur la route de l’Espoir, le porte-parole du gouvernement a expliqué que la plupart des cas d’accidents de la route sont liés à un facteur humain. Il a appelé à agir avec responsabilité pour préserver des vies. Il importe, a-t-il ajouté, que chacun puisse jouer sa partition. Par ailleurs, il a souligné que pour ce qui est de la hausse des prix, il y a des différences selon les zones. Ce qui indique que la hausse n’est pas forcement due à la situation du marché international. Le gouvernement continue de travailler pour faire évoluer la situation positivement a-t-il déclaré.
Pour finir, il a expliqué que la situation épidémiologique de la Mauritanie est stable et que la tendance globale est rassurante. Toutefois, il a invité les populations à rester vigilantes avant d'ajouter que les premiers lots de vaccins seront acheminés durant ce mois de mars.
AMI
Il s’agit du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique, des Technologies de l’Information et de la Communication, porte-parole du gouvernement, M. Sidi Ould Salem, du ministre des Affaires économiques et de la Promotion des Secteurs productifs, M. Ousmane Mamoudou Kane, du ministre de la Santé, M. Mohamed Nedhirou et du ministre de la Culture, de l’Artisanat et des Relations avec le Parlement, M. Lemrabott Ould Bennahi.
Dans son mot introductif, le porte-parole du gouvernement a indiqué que le conseil des ministres a examiné et adopté, plusieurs projets de lois, de décrets et suivi des communications,
Il s'agit d'un projet de loi relatif aux paiements électroniques et de trois communications.
La première communication est relative à la mise en place d’un second câble sous-marin pour améliorer la connectivité, la seconde concerne l’approvisionnement de la Mauritanie en médicaments et la dernière a trait au mécanisme de mise en œuvre des recommandations de la commission de réforme du secteur de l'information.
Pour sa part, le ministre des Affaires économiques est revenu sur les contours du projet de loi relatif aux services et moyens de paiements électroniques.
Il a expliqué que le document est préparé par la Banque centrale avec l’appui des experts de la Banque mondiale.
Le ministre a souligné, également, que le projet vise à doter le pays d’une loi-cadre qui lui permettra de promouvoir l’accessibilité des services financiers de proximité. C’est-à-dire, l’inclusion financière.
Pour ce faire, le ministre a déclaré que la BCM sera dotée des pouvoirs juridiques nécessaires, pour réglementer cette activité dans en Mauritanie. Dans un contexte où la technologie évolue très vite, il faut que la BCM ait toute la latitude pour réguler, a-t-il insisté. Il est donc question d’instituer le cadre de juridique de distributeurs de services financiers numériques, de clarifier l’étendue du service financier mobile.
Répondant à une question, le ministre a estimé que la meilleure mesure incitative pour l’adhésion massive des populations, c’est la performance des opérateurs qui seront agréés. Cela doit se matérialiser par la proximité, la possibilité donnée à tous les citoyens, où qu’ils soient, d’accéder à ces services financiers.
En ce qui concerne la sécurité, il a souligné que la loi a été pensée dans ce sens, mais qu'elle n'est pas figée. C’est, poursuit le ministre, la raison pour laquelle la Banque centrale aura les attributions nécessaires pour réguler.
De son côté, le ministre de la Santé a fait le résumé de l’étude démarrée début 2020 sur l’état de notre système d’approvisionnement, de stockage et de distribution de médicaments. Elle démontre selon lui, une évolution notable de la situation, mais également de la nécessité de réformer le secteur notamment au niveau organisationnel.
Il faut, entre autres, un renforcement des capacités de la Centrale d'Achats de Médicaments Essentiels et Consommables Médicaux (CAMEC) en termes de ressources humaines qualifiées et suffisantes et sur le plan règlementaire.
Pour la mise en œuvre, un plan d’action sera adopté incessamment, a précisé le ministre. Ceci, devrait permettre à tous les mauritaniens, quelle que soit leur lieu de résidence, d’accéder facilement à des médicaments de qualité et à des prix raisonnables.
Interpellé sur les 288 millions d’ouguiyas récupérés par l’inspection, dans le cadre des marchés de gré à gré attribués au tout début de la pandémie, le ministre a d’abord expliqué qu’il s’agit d’un procédé tout à fait normal.
Il a rappelé que l’urgence de la situation a motivé la réalisation de ces accords de gré à gré, qui ont été exécutés dans le cadre de la loi.
La Mauritanie, a-t-il souligné, ne disposait que 4 respirateurs et de 30 lits de réanimation. Il a indiqué que l’inspection a fait correctement son travail en évaluant les marchés accordés et le surplus a été rendu à l’État.
Pour ce qui est de la communication relative au rapport de la commission nationale de réforme du secteur de l'information, le ministre de la Culture a exposé les domaines prioritaires qui ont été mis en exergue, ainsi que le mécanisme qui permettra la mise en œuvre des réformes.
Le ministre qui a salué le travail effectué par la commission en six mois, s’est dit satisfait des recommandations formulées qui touchent tous les pans du secteur. Il a déclaré que le gouvernement mettra progressivement en œuvre toutes les recommandations. Avec la priorité à celles qui sont exécutables à court ou moyen terme.
Le ministre a indiqué que quatre axes principaux ont été dégagés. Il s’agit d’abord des stratégies et politiques nationales du secteur .
Ensuite, il est prévu de réviser le cadre juridique. Le troisième axe vise à réguler et à organiser les mécanismes de financement des entreprises de médias, tandis que le quatrième et dernier axe fait un focus sur la formation. Le ministre a ajouté que toutes ces mesures doivent aboutir à assainir le secteur des médias ainsi que les conditions de travail des journalistes.
Reprenant la parole, le porte-parole du gouvernement a annoncé que la Mauritanie sera bientôt dotée d’un second câble sous-marin. Le câble qui sera localisé à Nouadhibou, vise à maintenir une bonne connectivité dans le pays, à pallier les éventuels ruptures du câble actuel. A terme, ce projet permettra de faire de la Mauritanie un point stratégique, un hub régional de connectivité à même de répondre aux besoins des pays de la sous-région.
Ce projet démarré en 2018, a obtenu un financement de 25 millions d’euros de la Banque d’Investissement. La gestion sera accordée au groupement d’intérêt économique (GIE) IMT, qui est composé de l’État, des opérateurs Mauritel (20%), Mattel (20%), Chinguitel (15%) et d’un investisseur privé, BSA (5%). Il est prévu que les appels d’offres soient lancés d’ici quelques semaines et que le câble soit déployé avant la fin de l’année.
Interpellé sur le tragique accident sur la route de l’Espoir, le porte-parole du gouvernement a expliqué que la plupart des cas d’accidents de la route sont liés à un facteur humain. Il a appelé à agir avec responsabilité pour préserver des vies. Il importe, a-t-il ajouté, que chacun puisse jouer sa partition. Par ailleurs, il a souligné que pour ce qui est de la hausse des prix, il y a des différences selon les zones. Ce qui indique que la hausse n’est pas forcement due à la situation du marché international. Le gouvernement continue de travailler pour faire évoluer la situation positivement a-t-il déclaré.
Pour finir, il a expliqué que la situation épidémiologique de la Mauritanie est stable et que la tendance globale est rassurante. Toutefois, il a invité les populations à rester vigilantes avant d'ajouter que les premiers lots de vaccins seront acheminés durant ce mois de mars.
AMI