Le siège du parti Union pour la République a abrité, ce lundi 19 juin, une réunion houleuse entre le président du parti, Me Sidi Mohamed Ould Maham et les fidèles du sénateur de Rosso.
A 13 heures, une délégation composée de Mohamed Taifour, Brahim Fall, Abdel Aziz Niang et Slama Ould Sidi Bouya, qui ont fait le déplacement de Rosso entrent dans la salle de réunion du siège de l’UPR à Tevrag-Zeina.
13h 20, le président du parti et le secrétaire général, Oumar Matalla entrent dans la salle et ouvrent la séance.
Du coup, le président du groupe « fidèles à Mohcen », l’ex-député de Rosso (PRDS) Ould Taifour prend la parole et dit qu’ils sont venus informer la direction du parti, d’un certain nombre de problèmes que le parti vit à Rosso, depuis quelques mois. Il y a un groupe qui s’active à Rosso, en dehors du règlement du parti et cela perturbe la politique que nous menons a déclaré Taifour, selon une source qui rapporte l’information.
Il a signifié que des groupes qui se réclament militants du parti, travaillent en dehors des instances et de la ligne politique du parti et dira-t-il, ce qui n’est pas acceptable surtout dans une formation comme l’UPR en cette période très sensible.
Face à cette situation,Taifour n’a pas hésité d’accuser son ancien compagnon politique, Abdallahi Salem Ould Ahmedou qui traine avec lui une masse populaire impressionnante . C’est ce groupe qui sème des troubles au sein du parti à Rosso au moment, où, les autres s’engagent activement pour la campagne pour le référendum et la sensibilisation des populations de Rosso à inscrire sur les listes électorales, selon Ould Taifour.
Pour sa part, Mr Brahim Fall a dans sa déclaration signalé qu’ils soutiennent le président Mohamed Ould Abdel Aziz et sa politique. Même son de cloche chez Abdel Aziz Niang. Pour le président de la section UPR à Rosso et son fédéral, le parti a besoin d’hommes intègres et fidèles à la politique du chef de l’Etat, précise notre source.
Enfin, la question des nominations au profit des cadres du parti à Rosso a été évoquée par les « fans du sénateur » de la capitale du Trarza au cours de cette entrevue.
Quelle solution proposera Ould Maham aux mécontents de l'UPR à Rosso?
Selon une source spéciale à notre rédaction, le président du parti a rappelé aux membres de la délégation qu’en ce moment crucial, le parti a besoin des efforts de tous ses militants et sympathisants de façon collective.
Il est dans l’intérêt général du pays de faire passer avec un score écrasant les amendements constitutionnels, a-t-il dit. En plus, il a rappelé à l’assistance que les partis qui ont pris part aux assises du dialogue national inclusif travaillent sans faille pour la réussite de la réforme constitutionnelle.
En réponse aux interventions des différents membres du groupe, Ould Maham, a souligné qu’il ne doute pas des soutiens qu’ils apportent au président Ould Abdel Aziz, au parti et à la Mauritanie toute entière, ajoute la source précitée.
Au finish, il a signifié au groupe que le parti tiendra une activité avec la participation de toutes ses structures à Rosso dès la fin du ramadan. Il est 15 heures, le président du parti tire sa conclusion, à Rosso, des solutions appropriées seront apportées aux problèmes posés.
A la sortie du siège, la délégation "rassurée" par Ould Maham, roule à destination de Rosso, selon nos informations,où réunion est prévue à 23 heures, avec le sénateur.
Selon une source au sein du parti UPR, depuis l'annonce de la suppression du sénat, une crise oppose les fidèles du sénateur aux militants "frondeurs" qui se voient acculés par ceux qu’ils baptisent les « barbons politiques et notables » qui sont des soutiens à Mohcen.
En fait, Mohcen et Bamba Ould Daramane avaient entamé une médiation entre les deux grandes mouvances de l’UPR à Rosso. Mais elle s'est soldée par un échec cuisant. Pour maintenir le cap,Taifour et son groupe privilégient le voyage sur Nouakchott pour soumettre le problème à Ould Maham avant qu'il ne s'éternise, tient-on.
Un analyste politique qui s'est confié à notre correspondant a dit que "si à la crise politique qui sévit dans le pays s'ajoutent à la faible affluence des populations vers les centres d’inscription et le rejet des amendements constitutionnels par l'élite, la bataille ne sera pas facile pour le pouvoir, son parti et sa majorité".
Par notre correspondant à Rosso Nourdine Soueidy
source tawary.com
A 13 heures, une délégation composée de Mohamed Taifour, Brahim Fall, Abdel Aziz Niang et Slama Ould Sidi Bouya, qui ont fait le déplacement de Rosso entrent dans la salle de réunion du siège de l’UPR à Tevrag-Zeina.
13h 20, le président du parti et le secrétaire général, Oumar Matalla entrent dans la salle et ouvrent la séance.
Du coup, le président du groupe « fidèles à Mohcen », l’ex-député de Rosso (PRDS) Ould Taifour prend la parole et dit qu’ils sont venus informer la direction du parti, d’un certain nombre de problèmes que le parti vit à Rosso, depuis quelques mois. Il y a un groupe qui s’active à Rosso, en dehors du règlement du parti et cela perturbe la politique que nous menons a déclaré Taifour, selon une source qui rapporte l’information.
Il a signifié que des groupes qui se réclament militants du parti, travaillent en dehors des instances et de la ligne politique du parti et dira-t-il, ce qui n’est pas acceptable surtout dans une formation comme l’UPR en cette période très sensible.
Face à cette situation,Taifour n’a pas hésité d’accuser son ancien compagnon politique, Abdallahi Salem Ould Ahmedou qui traine avec lui une masse populaire impressionnante . C’est ce groupe qui sème des troubles au sein du parti à Rosso au moment, où, les autres s’engagent activement pour la campagne pour le référendum et la sensibilisation des populations de Rosso à inscrire sur les listes électorales, selon Ould Taifour.
Pour sa part, Mr Brahim Fall a dans sa déclaration signalé qu’ils soutiennent le président Mohamed Ould Abdel Aziz et sa politique. Même son de cloche chez Abdel Aziz Niang. Pour le président de la section UPR à Rosso et son fédéral, le parti a besoin d’hommes intègres et fidèles à la politique du chef de l’Etat, précise notre source.
Enfin, la question des nominations au profit des cadres du parti à Rosso a été évoquée par les « fans du sénateur » de la capitale du Trarza au cours de cette entrevue.
Quelle solution proposera Ould Maham aux mécontents de l'UPR à Rosso?
Selon une source spéciale à notre rédaction, le président du parti a rappelé aux membres de la délégation qu’en ce moment crucial, le parti a besoin des efforts de tous ses militants et sympathisants de façon collective.
Il est dans l’intérêt général du pays de faire passer avec un score écrasant les amendements constitutionnels, a-t-il dit. En plus, il a rappelé à l’assistance que les partis qui ont pris part aux assises du dialogue national inclusif travaillent sans faille pour la réussite de la réforme constitutionnelle.
En réponse aux interventions des différents membres du groupe, Ould Maham, a souligné qu’il ne doute pas des soutiens qu’ils apportent au président Ould Abdel Aziz, au parti et à la Mauritanie toute entière, ajoute la source précitée.
Au finish, il a signifié au groupe que le parti tiendra une activité avec la participation de toutes ses structures à Rosso dès la fin du ramadan. Il est 15 heures, le président du parti tire sa conclusion, à Rosso, des solutions appropriées seront apportées aux problèmes posés.
A la sortie du siège, la délégation "rassurée" par Ould Maham, roule à destination de Rosso, selon nos informations,où réunion est prévue à 23 heures, avec le sénateur.
Selon une source au sein du parti UPR, depuis l'annonce de la suppression du sénat, une crise oppose les fidèles du sénateur aux militants "frondeurs" qui se voient acculés par ceux qu’ils baptisent les « barbons politiques et notables » qui sont des soutiens à Mohcen.
En fait, Mohcen et Bamba Ould Daramane avaient entamé une médiation entre les deux grandes mouvances de l’UPR à Rosso. Mais elle s'est soldée par un échec cuisant. Pour maintenir le cap,Taifour et son groupe privilégient le voyage sur Nouakchott pour soumettre le problème à Ould Maham avant qu'il ne s'éternise, tient-on.
Un analyste politique qui s'est confié à notre correspondant a dit que "si à la crise politique qui sévit dans le pays s'ajoutent à la faible affluence des populations vers les centres d’inscription et le rejet des amendements constitutionnels par l'élite, la bataille ne sera pas facile pour le pouvoir, son parti et sa majorité".
Par notre correspondant à Rosso Nourdine Soueidy
source tawary.com