La ville de Riyad dans la banlieue de Nouakchott-Ouest, est soumise depuis quelques jours à des coupures intempestives d’électricité.
Hier, samedi 24, les habitants de Riyad ont perdu l’électricité dès 8 h30 et il a fallu qu'ils attendent 21h 45 pour voir la lumière jaillir des ampoules. Croyant que cela ne va pas se reproduire. Ce dimanche 25 février, les populations se sont réveillées dans le noir. Il était 5 heures. Le scénario du samedi se reproduit et s’allonge jusqu’à 18 heures.
Conséquences, la population éprouve d’énormes difficultés à se ravitailler en énergie électrique. Des familles qui ont vu leur ration alimentaire (poisson et viande) pourrir dans leur réfrigérateur, ont été sommées de la jeter dans la poubelle. Les boutiquiers du coin, ont vu leur côté le stock en beurre se dissoudre et les poulets en détérioration dans les congélateurs.
Non moins, les batteries des téléphones et des ordinateurs étaient au plat. De même, les activités tournent également au ralenti, faute d’électricité. Les coupures de courant le soir, ont d’innombrables conséquences dont le banditisme, la criminalité, le cambriolage, les vols à main armée et le kidnapping…., raconte Haroun, un commerçant à Sebkha et habitant de Riad.
Selon une source en service à la centrale thermique d’Arafat, et qui a préféré garder l’anonymat, la coupure d’électricité est due aux pannes des groupes et au manque de consommables.
Cette situation nous rend aujourd’hui incapables de donner de l’électricité aux abonnés, dans le secteur de Riyad d’autant plus que sa distribution est assujettie à la production de l’électricité, a-t-elle déclaré. qui reconnaît par ailleurs que «la desserte de l’électricité est médiocre» dans une grande partie de Nouakchott. «Que les populations comprennent que cette situation est indépendante de notre volonté.
Par conséquent, nous leur demandons de s’armer de patience et de nous donner confiance et d’espérer à une issue meilleure. Des contacts sont déjà renoués avec les autorités pour que cette situation soit résolue», a-t-elle poursuivi.
Aujourd’hui, au mois de février, la promesse n’a pas été tenue. Les coupures d’électricité font toujours partie du quotidien de la population de Riyad, l’une des villes les plus peuplées de Nouakchott-Sud.
Quand Aziz faisait la promesse
« En 2013 déjà, le Président Mohamed Ould Abdel Aziz faisait la promesse suivante lors de la campagne présidntielle : « les coupures d’électricité ne seront que de douloureux souvenirs d’ici quelques mois. Nouakchott aura de l’électricité en abondance. Il va même jusqu’à réitérer, en août 2014, que la Mauritanie alimentera les pays voisins en électricité », rapporte une habitante d’un quartier de Riad.
« Il avait dit dans une cérémonie que les coupures intempestives d’électricité ne seront qu’un lointain souvenir. Nous aurons de l’électricité en abondance et à moindre coût ». Une période de quelques mois avait été fixée pour mener à bien ce projet, soit en mars 2014 au plus tard » ajoute-t-elle. Et nous sommes en 2018, lance-t-elle.
A quelques pas d’elle, Aram une vendeuse de beignets, martèle « nous sommes souvent victimes de coupures prolongées d’eau et d’électricité et je peux même dire que des fois nous vivons sans électricité sous un climat explosif…et ceux qui nous gouvernent sont sous la lumière et les climatiseurs »…
Reste à savoir si le projet d’électricité en « abondance » et « à moindre coût » dans les quartiers périphériques de Nouakchott verra le jour avant la fin de ce second et dernier mandat du président des pauvres ou si la population devra patienter d’ici…..
Par R.Fall
source Tawary.com
Hier, samedi 24, les habitants de Riyad ont perdu l’électricité dès 8 h30 et il a fallu qu'ils attendent 21h 45 pour voir la lumière jaillir des ampoules. Croyant que cela ne va pas se reproduire. Ce dimanche 25 février, les populations se sont réveillées dans le noir. Il était 5 heures. Le scénario du samedi se reproduit et s’allonge jusqu’à 18 heures.
Conséquences, la population éprouve d’énormes difficultés à se ravitailler en énergie électrique. Des familles qui ont vu leur ration alimentaire (poisson et viande) pourrir dans leur réfrigérateur, ont été sommées de la jeter dans la poubelle. Les boutiquiers du coin, ont vu leur côté le stock en beurre se dissoudre et les poulets en détérioration dans les congélateurs.
Non moins, les batteries des téléphones et des ordinateurs étaient au plat. De même, les activités tournent également au ralenti, faute d’électricité. Les coupures de courant le soir, ont d’innombrables conséquences dont le banditisme, la criminalité, le cambriolage, les vols à main armée et le kidnapping…., raconte Haroun, un commerçant à Sebkha et habitant de Riad.
Selon une source en service à la centrale thermique d’Arafat, et qui a préféré garder l’anonymat, la coupure d’électricité est due aux pannes des groupes et au manque de consommables.
Cette situation nous rend aujourd’hui incapables de donner de l’électricité aux abonnés, dans le secteur de Riyad d’autant plus que sa distribution est assujettie à la production de l’électricité, a-t-elle déclaré. qui reconnaît par ailleurs que «la desserte de l’électricité est médiocre» dans une grande partie de Nouakchott. «Que les populations comprennent que cette situation est indépendante de notre volonté.
Par conséquent, nous leur demandons de s’armer de patience et de nous donner confiance et d’espérer à une issue meilleure. Des contacts sont déjà renoués avec les autorités pour que cette situation soit résolue», a-t-elle poursuivi.
Aujourd’hui, au mois de février, la promesse n’a pas été tenue. Les coupures d’électricité font toujours partie du quotidien de la population de Riyad, l’une des villes les plus peuplées de Nouakchott-Sud.
Quand Aziz faisait la promesse
« En 2013 déjà, le Président Mohamed Ould Abdel Aziz faisait la promesse suivante lors de la campagne présidntielle : « les coupures d’électricité ne seront que de douloureux souvenirs d’ici quelques mois. Nouakchott aura de l’électricité en abondance. Il va même jusqu’à réitérer, en août 2014, que la Mauritanie alimentera les pays voisins en électricité », rapporte une habitante d’un quartier de Riad.
« Il avait dit dans une cérémonie que les coupures intempestives d’électricité ne seront qu’un lointain souvenir. Nous aurons de l’électricité en abondance et à moindre coût ». Une période de quelques mois avait été fixée pour mener à bien ce projet, soit en mars 2014 au plus tard » ajoute-t-elle. Et nous sommes en 2018, lance-t-elle.
A quelques pas d’elle, Aram une vendeuse de beignets, martèle « nous sommes souvent victimes de coupures prolongées d’eau et d’électricité et je peux même dire que des fois nous vivons sans électricité sous un climat explosif…et ceux qui nous gouvernent sont sous la lumière et les climatiseurs »…
Reste à savoir si le projet d’électricité en « abondance » et « à moindre coût » dans les quartiers périphériques de Nouakchott verra le jour avant la fin de ce second et dernier mandat du président des pauvres ou si la population devra patienter d’ici…..
Par R.Fall
source Tawary.com