Une mission de la Banque Mondiale a tenu mercredi dans les locaux de la représentation de cette institution financière internationale à Nouakchott une conférence de presse sur la situation économique de la Mauritanie pendant la période entre 2016 et 2017 et les perspectives d’avenir pour l’économie nationale à l’horizon 2020.
Ouvrant la conférence de presse, le représentant de la Banque, M. Laurent Msellatya dit que le document, qui a été élaboré sur la situation économique de la Mauritanie est le premier produit de la BM dans un pays membre préparé par un groupe d’experts de l’institution. Ce document aborde trois axes dont le premier porte sur la situation économique du pays à la fin de l’année écoulée (2017) alors que le second axe a trait aux investissements publics et le troisième aux questions sociales, relevant que la BM est une institution spécialisée des Nations Unies créée à la fin de la deuxième guerre mondiale.
Il a encore dit que la Banque œuvre à la réalisation de deux objectifs fondamentaux à savoir l’éradication de la pauvreté à l’horizon 2030 et le partage de la prospérité à un taux de 40% au profit des populations les plus vulnérables et les plus pauvres. Le document actuel est une publication récente produite par la Banque Mondiale à la lumière du dialogue qui a eu lieu entre elle et le gouvernement mauritanien. Il sert la présentation de la situation économique du pays et passe en revue les problèmes économiques et sociaux. Il est destiné au large public sur la base d’analyses et du dialogue entre les décideurs et ce public.
M. Msellaty a ajouté que le rapport a été élaboré et produit dans le cadre de la nouvelle volonté de la Banque Mondiale de rendre disponibles au public les données et connaissances ainsi que l’appui.
Il est produit tous les six mois pour les grands pays. Il a noté par ailleurs que trois points portent sur le budget, sur les mesures d’appui et les investissements publics ainsi que sur la nécessité d’axer sur les secteurs de l’éducation, de la santé et l’accès aux services de base après les réalisations accomplies au niveau des infrastructures au cours des dernières années sans oublier les questions sociales, la formation des ressources humaines et la professionnalisation des différentes filières notamment s’agissant des activités minières modernes.
Il a attiré l’attention sur l’importance de l’investissement dans la protection sociale et pour limiter les effets de la sécheresse sur la population encourageant à cet effet la Mauritanie à travers les réalisations de l’Agence Tadamoun accomplies en faveur des franges sociales vivant dans la précarité en milieu rural.
Pour part, M. Wael Mansour expert responsable des affaires économiques de la Mauritanie au sein de la Banque Mondiale a abordé dans son exposé le développement l’activité économique en Mauritanie au cours de l’année 2017 et ce qu’il a constaté dans ce domaine en particulier en ce qui concerne la croissance économique. C’est ainsi que la croissance économique en Mauritanie a cru avec un taux de 3,5% en 2017 comparativement au taux de l’année 2016 qui était de 2% en raison de l’augmentation relative des prix des produits miniers et de l’amélioration de la consommation privée et la croissance des secteurs non extractifs notamment la pêche et le commerce, relevant que cette croissance restera en de ça de la moyenne dans les pays africains en raison de la politique de l’appui budgétaire et de l’inefficacité des politiques monétaires pour maîtriser ce phénomène.
Il a expliqué que le niveau de croissance influe sur le taux de pauvreté surtout que la Mauritanie avait connu une grande amélioration ces dernières années de 2008 à 2014 mais que la politique financière adoptée par le gouvernement était indispensable pour assurer la stabilité macroéconomique notamment au cours des années où la Mauritanie avait souffert de la baisse des prix des produits miniers. Cette politique était efficiente en 2016 et 2017 faisant que la Mauritanie a pu réaliser un excédent budgétaire de 1,2% du PIB, ce qui a conduit à un recul du taux d’endettement général pour la première fois depuis plusieurs années.
Il a souligné que la politique sus visée était basée sur l'expansion de la base des revenus et le contrôle des dépenses d'investissement financées par l’étranger, notant que la Banque mondiale a décelé une amélioration du déficit du compte courant extérieur de la Mauritanie, suite à la hausse des exportations minières et grâce à la politique fiscale qui a réussi à réduire les importations. Cela a affecté positivement les réserves de la banque centrale en devises. Toutefois, le plus grand défi auquel la Mauritanie fait face est de pouvoir financer le déficit du compte courant eu égard à la dépendance du pays de deux fournisseurs principaux: les investissements directs au niveau du secteur minier et la viabilité extérieure, soulignant que ces facteurs peuvent être réduits par des politiques de diversification économique.
Il a ajouté que la Banque mondiale prévoit une croissance économique progressive de 5,2% d'ici 2020, et ce grâce à la hausse des prix des métaux, aux réformes de la gestion des investissements publics et au financement de la stratégie nationale de croissance rapide et de prospérité partagée.
source AMI
Ouvrant la conférence de presse, le représentant de la Banque, M. Laurent Msellatya dit que le document, qui a été élaboré sur la situation économique de la Mauritanie est le premier produit de la BM dans un pays membre préparé par un groupe d’experts de l’institution. Ce document aborde trois axes dont le premier porte sur la situation économique du pays à la fin de l’année écoulée (2017) alors que le second axe a trait aux investissements publics et le troisième aux questions sociales, relevant que la BM est une institution spécialisée des Nations Unies créée à la fin de la deuxième guerre mondiale.
Il a encore dit que la Banque œuvre à la réalisation de deux objectifs fondamentaux à savoir l’éradication de la pauvreté à l’horizon 2030 et le partage de la prospérité à un taux de 40% au profit des populations les plus vulnérables et les plus pauvres. Le document actuel est une publication récente produite par la Banque Mondiale à la lumière du dialogue qui a eu lieu entre elle et le gouvernement mauritanien. Il sert la présentation de la situation économique du pays et passe en revue les problèmes économiques et sociaux. Il est destiné au large public sur la base d’analyses et du dialogue entre les décideurs et ce public.
M. Msellaty a ajouté que le rapport a été élaboré et produit dans le cadre de la nouvelle volonté de la Banque Mondiale de rendre disponibles au public les données et connaissances ainsi que l’appui.
Il est produit tous les six mois pour les grands pays. Il a noté par ailleurs que trois points portent sur le budget, sur les mesures d’appui et les investissements publics ainsi que sur la nécessité d’axer sur les secteurs de l’éducation, de la santé et l’accès aux services de base après les réalisations accomplies au niveau des infrastructures au cours des dernières années sans oublier les questions sociales, la formation des ressources humaines et la professionnalisation des différentes filières notamment s’agissant des activités minières modernes.
Il a attiré l’attention sur l’importance de l’investissement dans la protection sociale et pour limiter les effets de la sécheresse sur la population encourageant à cet effet la Mauritanie à travers les réalisations de l’Agence Tadamoun accomplies en faveur des franges sociales vivant dans la précarité en milieu rural.
Pour part, M. Wael Mansour expert responsable des affaires économiques de la Mauritanie au sein de la Banque Mondiale a abordé dans son exposé le développement l’activité économique en Mauritanie au cours de l’année 2017 et ce qu’il a constaté dans ce domaine en particulier en ce qui concerne la croissance économique. C’est ainsi que la croissance économique en Mauritanie a cru avec un taux de 3,5% en 2017 comparativement au taux de l’année 2016 qui était de 2% en raison de l’augmentation relative des prix des produits miniers et de l’amélioration de la consommation privée et la croissance des secteurs non extractifs notamment la pêche et le commerce, relevant que cette croissance restera en de ça de la moyenne dans les pays africains en raison de la politique de l’appui budgétaire et de l’inefficacité des politiques monétaires pour maîtriser ce phénomène.
Il a expliqué que le niveau de croissance influe sur le taux de pauvreté surtout que la Mauritanie avait connu une grande amélioration ces dernières années de 2008 à 2014 mais que la politique financière adoptée par le gouvernement était indispensable pour assurer la stabilité macroéconomique notamment au cours des années où la Mauritanie avait souffert de la baisse des prix des produits miniers. Cette politique était efficiente en 2016 et 2017 faisant que la Mauritanie a pu réaliser un excédent budgétaire de 1,2% du PIB, ce qui a conduit à un recul du taux d’endettement général pour la première fois depuis plusieurs années.
Il a souligné que la politique sus visée était basée sur l'expansion de la base des revenus et le contrôle des dépenses d'investissement financées par l’étranger, notant que la Banque mondiale a décelé une amélioration du déficit du compte courant extérieur de la Mauritanie, suite à la hausse des exportations minières et grâce à la politique fiscale qui a réussi à réduire les importations. Cela a affecté positivement les réserves de la banque centrale en devises. Toutefois, le plus grand défi auquel la Mauritanie fait face est de pouvoir financer le déficit du compte courant eu égard à la dépendance du pays de deux fournisseurs principaux: les investissements directs au niveau du secteur minier et la viabilité extérieure, soulignant que ces facteurs peuvent être réduits par des politiques de diversification économique.
Il a ajouté que la Banque mondiale prévoit une croissance économique progressive de 5,2% d'ici 2020, et ce grâce à la hausse des prix des métaux, aux réformes de la gestion des investissements publics et au financement de la stratégie nationale de croissance rapide et de prospérité partagée.
source AMI