out est fin prêt pour le l’entrée du Maroc dans la grande famille de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Le royaume chérifien, déjà intégré socialement et économiquement à cet ensemble régional, verra confirmation de son admission, en tant que membre à part entière, en décembre 2017.
Décision définitive
L’information a été donnée le lundi 16 octobre à Abidjan, par le président de la Commission de la CEDEAO, Marcel De Souza, lors d’une conférence de presse.
« Le Maroc frappe à la porte. La décision définitive (de son admission à la CEDEAO) sera en principe prise en décembre prochain par les chefs d'Etat », a laconiquement annoncé M. De Souza. Ainsi, à partir du 1er janvier 2018, la carte du Maroc s’ajoutera à celle des 15 autres Etats membres.
La Mauritanie, puzzle manquant
Le président de la Commission de la CEDEAO a également annoncé le retour de la Mauritanie au sein de l’organisation à partir du 1er janvier 2019. « Nous avons déjà signé l'accord d'association », a-t-il fait savoir.
Etant à la fois voisin au Maroc et d’autres pays de la sous-région dont le Mali et le Sénégal, la Mauritanie devient ainsi le puzzle manquant dont l’arrivée permettra à tous les pays de l’espace CEDEAO d’être liés par des frontières.
Le Maroc, bien que situé dans le Nord-ouest africain, est très présent économiquement depuis des décennies en Afrique de l’Ouest, à travers d’importants investissements dans le secteur privé. Le roi marocain Mohammed VI, alors que son pays avait un statut de pays observateur de la CEDEAO, avait sollicité en février auprès de l’organisation, une intégration pleine et entière.
Quant à la Mauritanie, elle avait quitté la CEDEAO en 2000, afin de de consacrer ses moyens au service de l'Union du Magreb Arabe. Mais depuis le mois de mai 2017, elle a sollicité son retour dans son organisation d’origine, qui du reste ne lui a jamais fermé les portes.
Ahmed Traoré
source diploabidjan.com