Il est devenu un devoir de s'exprimer sur la situation chez nous, en ces jours sombres.
Citoyens, blancs noirs, chérifs, forgerons, harratins, négro-africains, gouvernement, oulémas, maitres et esclaves. Nous sommes un peuple unique et iniquement stratifiés en contradiction flagrante avec notre foi.
Allah a donné des rangs et des mérites à ses créatures. Nous sommes les seuls à les avoir récités dans les immensités désertiques immenses et à avoir bénéficié du temps suffisant pour les méditer et les comprendre. Pourquoi avons-nous accepté de passer outre, en glissant pendant cette longue période dans les investissements qui nous traquent aujourd'hui?
Consciemment ou inconsciemment nous mettons en place les conditions de la déstabilisation de notre pays.
Mohamed ould Mkhaytir et son fameux article, ne sont-ils pas un produit manufacturé de comportements illogiques, irréligieux et immoraux, sur lesquels nous avons fermé les yeux longtemps, trop longtemps pour donner à la pâte le temps de fermenter et de pourrir?
S'il a commis une fautes graves, ceci ne doit pas nous détourner d'autres fautes plus collectives et plus encrées dans les consciences.
Qui a crée le "hadith": "Il n'y-a point de bien dans le forgeron, même s'il est Alem." Et pourquoi nos savant d'aujourd'hui et d'antan n'ont-ils pas mis fin a cette grave attribution au prophète (psl), qui a dit que tout celui qui lui fait dire ce qu'il n'a pas dit, doit s'assurer de sa place en enfer. Pourquoi le mépris des castes, quand Allah a dit : " O! Vous qui avez cru, qu'un groupe ne se raille pas un autre groupe. Ceux-ci peuvent être meilleurs qu'eux." 49-11
Quel est la faute des forgerons, attaqués sur facebook, sur tweeter et partout, si l'un d'eux a commis une faute si grave soit-elle? Et pourquoi personne ne se lève contre.
Allah a-t-il dit oui ou non que "Certes le meilleur d'entre vous auprès d'Allah est le plus pieux."
Si Ould Mkhaytir a versé dans l'apostasie, nous avons sûrement de manière sournoise et en apparence bénigne les fabricants d'apostats potentiels et que nous laissons faire.
C'est le dilettantisme social, le laisser-faire, l'arrogance, qui nous ont conduit lentement, mais surement à être ce peuple, sans pareil au monde, dont les citoyens se toisent en silence et se préparent mutuellement des mixtures empoisonnées, pour se débarrasser les uns des autres.
On ne peut voler indéfiniment les lois et les normes d'Allah.
Quand on veut puiser dans les trésors de ce monde avec des chèques du jour du jugement, la somme ne peut-être que la perte l'ignominie et le regret.
Citoyens! Tout ce qui est au dessus de la terre n'est que sable!
Ibliss a été perdu par son arrogance, sa présomption, sa fatuité, son mépris et son insolence à transgresser les ordres de Celui devant Lequel, il ne peut tenir.
Ceci est applicable à l'esclave, ou à l'ancien esclave. Appelez-le comme vous voulez. A l'esclave femme, a qui on dit en tout défi a Dieu qu'elle n'est pas tenu de se couvrir la totalité du corps, comme toutes ses sœurs musulmanes.
A la femme pour laquelle un autre "hadith" a été concocté a la hâte "La femme doit rester de sa chambre à sa tombe." Un autre siège en Enfer, d'après les paroles de l'envoyé (psl), citées plus haut.
Et après l'on sort titubant au vingt unième siècle, pour dire que voilà, nous sommes pour l'égalité de l'homme et de la femme.
Je vous dis, moi Mohamed Hanefi, pauvre musulman, à peine capable de comprendre ses devoirs religieux, que l'égalité de l'homme et de la femme n'existe pas. C'est comme chercher à établir une équivalence mathématique entre le soleil et la lune. Chacun a son champ de supériorité que l'autre ne peut accomplir.
Ceci ne voudra jamais dire que la valeur absolue de l'homme est inévitablement supérieure à celle de la femme. Beaucoup de femme sont supérieures à beaucoup d'hommes et vis versa.
C'est ainsi que Mon Dieu m'a appris. Et c'est ainsi que je respecte toutes les femmes et tous les hommes, "équitablement", qui s'acquittent honorablement de la mission divine pour laquelle ils ont été crées.
Et c'est ainsi que je resterai en Orient comme en occident. Je n'ai pas honte de prendre position pour ma religion, mais je me garde de la truffer de qualificatifs encombrants comme l'intolérance, le tort, l'injustice, l'oppression, la tyrannie etc…
Citoyens repentons nous de nos fautes et vivons notre religions comme Allah nous l'a commandé.
Cette situation de forgeron, d'esclave, de noir, de blanc, de "supériorité", sur mesure et transmise de père en fils, de contrôleurs de conscience, de distributeurs de grâces divines, charlatans-guérisseurs, qui tuent dans l'ombre leur proie, après les avoir berné, au nom de Dieu, doit être éclaircies par les Oulémas.
Cette habitude qui frise, sinon plonge dans le "Chirk" de tendre la main vers les créatures, en tournant le dos à l'Omnipotent, ne peut apporter ni bien, ni Baraka, ni bénédiction de Dieu.
Et beaucoup de fautes graves que je citerai pas par respect de nous.
Le forgeron n'est qu'un homme qui n'est autre que l'un de nous, un travailleur, jadis manuel et aujourd'hui ce qu'il veut être ou peut-être.
il s'est investi pour nous ravitailler en ustensiles et outils, sophistiqués et précieux à un moment ou nous portions encore de chaussures en tronc d'arbre, ou nous mangions le "Aze", le couscous sauvage, et ou nos dames se paraient de tessons de bouteilles venus d'outre mer.
J'ai écouté et partagé ce matin une intervention de Cheikh Rida. C'est un début (inchallah) de redressement de certaines mentalités fossilisées et extrêmement nocives pour la santé de notre peuple. Il a plaidé en faveur de la justice pour les forgerons. Ce n'était pas suffisant, mais Dieu l'en récompense. Je pense que tous les exégètes doivent plonger en ce sens, pour soigner les esprits.
Citoyens nous sommes malades.
Aimer le prophète (psl) est la meilleure des voies pour un musulman. Mais aimer le prophète, suppose de suivre son chemin, sans être tenté par les déviations sinueuses, obscure et qui ne correspondent pas du tout à la manière dont il traitait les gens et les événements divers qui ont sillonné sa vie.
On dit en hassanya que la mère du voleur ne se réjouira pas tous les jours.
Ces questions épineuses, et qui menacent, non seulement la stabilité, mais l'existence même de la Mauritanie, doivent être tirée sous la lumière par les Oulémas et les érudits. C'est leur rôle. Ces hommes de savoir, doivent savoir que leur récompense est auprès de Dieu. Ils n'ont plus besoin d'autre chose. Celui à qui Dieu a promis, en cas de droiture, de l'élever à de très hauts degrés, ne peut plus convoiter autre chose de meilleur ou de plus précieux. Et rappelons-nous du hadith :
من سئل عن علم فكتمه ألجم يوم القيامة بلجام من نار
"Celui qui, sollicité pour un savoir, le dissimule, comparaitra, le jour de la rétribution, tenu par une bride de feu." Hadith.
Ce qui s'est passé hier à Nouakchott, montre que nous sommes assis sur la paume d'un diable. Et que nous ne sommes pas les seuls à nous démener pour précipiter notre perte.
Quand on se renvoi les projectiles jusque dans les maisons de Dieu, qu'on agresse les concitoyens, qu'on brule le pays de cette façon si programmée, à l'échelle nationale, je crois qu'il est venu le temps d'ouvrir les yeux et de réfléchir.
J'ai suivi, ce que je n'aurais jamais aimé suivre des citoyens d'un pays en manque de tout, qui détruisent leurs maisons de leurs propres mains. Nous n'avons pas plutôt finit de nous lamenter sur le nombre incalculables de morts sur la route de Rosso, que nous avons commencé à souffrir la destruction systématique, par les pneus brulés de celles de Nouakchott, Nouadhibou, Aioun et en d'autres villes.
Jeter les gens dans la rue comporte des conséquences imprévisibles et dangereuses. Tout le monde bon et mauvais se faufile dans le nombre et les actions se diversifieront vers le mal.
Nous avons encore, peut-être le temps de demander pardon à tous nos frères, que nous avons profondément blessés dans leur honneur, leurs biens et leur tranquillité.
Ce n'est pas une honte. C'est la sagesse de donner au pays une chance de survivre, dans ce monde.
Sachez que les événements tragiques, qui se déroulent autour de vous, vous encerclent et vous approchent dangereusement. Vous êtes dans la ligne de mire de l'œil du cyclone.
Regardons nous en face et faisons face ensemble au épines que nous avons semé pendant si longtemps et qui commencent à faire mal.
Remercions le Seigneurs des cieux et de la terre, qui nous a accordé un si long répit pour nous repentir.
Chassons l'irrationnel, l'immoral et l'inacceptable de chez nous. Ce sont des virus qui dénaturent la foi et brisent les sociétés.
Monsieur le président Mohamed ould Abd al Aziz. Diminuez ces voyages marathons, qui ne sont bons ni pour votre santé, ni pour celle de votre pays. Prenez des voitures tout terrain entourez vous de Oulémas, tournés vers Dieu et d'hommes de raison, qui ne vous disent pas toujours le "oui" traditionnel, parcourez le territoire national et réveillez les gens. On ne se nourrit pas que de riz. Il y a d'autres choses plus urgentes.
Vous verrez l'impact sur votre vie et celle de votre famille.
Les protestataires de toute nature, considérez, pour une fois la moitié pleine de la coupe et donnez à votre pays une chance de convalescence. Sachez qu'autrui ne donne jamais son argent gratuitement et craignez Dieu dans votre peuple. Vous verrez qu'un pain chez vous vaut mieux que dix galettes ailleurs.
Les esclaves, les opprimés, les forgerons, les laissés pour compte, levez la tête. Vous êtes devant Dieu, sur le même pied d'égalité que tous vos concitoyens. La misère n'est pas une honte et les retards se rattrapent. Allah nous a doués de la capacité de nous relever après les chutes.
Si vous pliez pour quelque raison que ce soit, sachez que vous êtes responsable de votre servitude et du mépris des autres.
Mais ne haïssez personne. Ce qui vous arrive n'est que l'un des nombreux desseins de votre Créateur. Ses desseins sont impénétrables. Ne protestez jamais contre sa Volonté. Il sait ce que vous ne savez pas. Et parfois on ne sait pas que le choix, qu'Il a fait pour nous était le meilleur.
Pour ceux, sincères, qui aiment le prophète, je vous salue. Mais aimez-le par le respect de sa ligne de conduite. Il ne maudissait personne et ne proférait jamais les mauvaises paroles. Et rappelez-vous ce qu'il a dit (psl) :
ليس المؤمنُ بالطَّعَّانِ ولا باللَّعَّانِ. ولا بالفاحشِ ولا بالبذي""
Enfin je vous répète ces paroles d'Allah que vous savez déjà :
" Par le temps !
L'homme est certes en perdition,
Sauf ceux qui croient et accomplissent les bonnes œuvres, et s'enjoignent mutuellement la vérité et s'enjoignent mutuellement l'endurance." Al Asr-1,2 et 3.
Mohamed Hanefi.
Citoyens, blancs noirs, chérifs, forgerons, harratins, négro-africains, gouvernement, oulémas, maitres et esclaves. Nous sommes un peuple unique et iniquement stratifiés en contradiction flagrante avec notre foi.
Allah a donné des rangs et des mérites à ses créatures. Nous sommes les seuls à les avoir récités dans les immensités désertiques immenses et à avoir bénéficié du temps suffisant pour les méditer et les comprendre. Pourquoi avons-nous accepté de passer outre, en glissant pendant cette longue période dans les investissements qui nous traquent aujourd'hui?
Consciemment ou inconsciemment nous mettons en place les conditions de la déstabilisation de notre pays.
Mohamed ould Mkhaytir et son fameux article, ne sont-ils pas un produit manufacturé de comportements illogiques, irréligieux et immoraux, sur lesquels nous avons fermé les yeux longtemps, trop longtemps pour donner à la pâte le temps de fermenter et de pourrir?
S'il a commis une fautes graves, ceci ne doit pas nous détourner d'autres fautes plus collectives et plus encrées dans les consciences.
Qui a crée le "hadith": "Il n'y-a point de bien dans le forgeron, même s'il est Alem." Et pourquoi nos savant d'aujourd'hui et d'antan n'ont-ils pas mis fin a cette grave attribution au prophète (psl), qui a dit que tout celui qui lui fait dire ce qu'il n'a pas dit, doit s'assurer de sa place en enfer. Pourquoi le mépris des castes, quand Allah a dit : " O! Vous qui avez cru, qu'un groupe ne se raille pas un autre groupe. Ceux-ci peuvent être meilleurs qu'eux." 49-11
Quel est la faute des forgerons, attaqués sur facebook, sur tweeter et partout, si l'un d'eux a commis une faute si grave soit-elle? Et pourquoi personne ne se lève contre.
Allah a-t-il dit oui ou non que "Certes le meilleur d'entre vous auprès d'Allah est le plus pieux."
Si Ould Mkhaytir a versé dans l'apostasie, nous avons sûrement de manière sournoise et en apparence bénigne les fabricants d'apostats potentiels et que nous laissons faire.
C'est le dilettantisme social, le laisser-faire, l'arrogance, qui nous ont conduit lentement, mais surement à être ce peuple, sans pareil au monde, dont les citoyens se toisent en silence et se préparent mutuellement des mixtures empoisonnées, pour se débarrasser les uns des autres.
On ne peut voler indéfiniment les lois et les normes d'Allah.
Quand on veut puiser dans les trésors de ce monde avec des chèques du jour du jugement, la somme ne peut-être que la perte l'ignominie et le regret.
Citoyens! Tout ce qui est au dessus de la terre n'est que sable!
Ibliss a été perdu par son arrogance, sa présomption, sa fatuité, son mépris et son insolence à transgresser les ordres de Celui devant Lequel, il ne peut tenir.
Ceci est applicable à l'esclave, ou à l'ancien esclave. Appelez-le comme vous voulez. A l'esclave femme, a qui on dit en tout défi a Dieu qu'elle n'est pas tenu de se couvrir la totalité du corps, comme toutes ses sœurs musulmanes.
A la femme pour laquelle un autre "hadith" a été concocté a la hâte "La femme doit rester de sa chambre à sa tombe." Un autre siège en Enfer, d'après les paroles de l'envoyé (psl), citées plus haut.
Et après l'on sort titubant au vingt unième siècle, pour dire que voilà, nous sommes pour l'égalité de l'homme et de la femme.
Je vous dis, moi Mohamed Hanefi, pauvre musulman, à peine capable de comprendre ses devoirs religieux, que l'égalité de l'homme et de la femme n'existe pas. C'est comme chercher à établir une équivalence mathématique entre le soleil et la lune. Chacun a son champ de supériorité que l'autre ne peut accomplir.
Ceci ne voudra jamais dire que la valeur absolue de l'homme est inévitablement supérieure à celle de la femme. Beaucoup de femme sont supérieures à beaucoup d'hommes et vis versa.
C'est ainsi que Mon Dieu m'a appris. Et c'est ainsi que je respecte toutes les femmes et tous les hommes, "équitablement", qui s'acquittent honorablement de la mission divine pour laquelle ils ont été crées.
Et c'est ainsi que je resterai en Orient comme en occident. Je n'ai pas honte de prendre position pour ma religion, mais je me garde de la truffer de qualificatifs encombrants comme l'intolérance, le tort, l'injustice, l'oppression, la tyrannie etc…
Citoyens repentons nous de nos fautes et vivons notre religions comme Allah nous l'a commandé.
Cette situation de forgeron, d'esclave, de noir, de blanc, de "supériorité", sur mesure et transmise de père en fils, de contrôleurs de conscience, de distributeurs de grâces divines, charlatans-guérisseurs, qui tuent dans l'ombre leur proie, après les avoir berné, au nom de Dieu, doit être éclaircies par les Oulémas.
Cette habitude qui frise, sinon plonge dans le "Chirk" de tendre la main vers les créatures, en tournant le dos à l'Omnipotent, ne peut apporter ni bien, ni Baraka, ni bénédiction de Dieu.
Et beaucoup de fautes graves que je citerai pas par respect de nous.
Le forgeron n'est qu'un homme qui n'est autre que l'un de nous, un travailleur, jadis manuel et aujourd'hui ce qu'il veut être ou peut-être.
il s'est investi pour nous ravitailler en ustensiles et outils, sophistiqués et précieux à un moment ou nous portions encore de chaussures en tronc d'arbre, ou nous mangions le "Aze", le couscous sauvage, et ou nos dames se paraient de tessons de bouteilles venus d'outre mer.
J'ai écouté et partagé ce matin une intervention de Cheikh Rida. C'est un début (inchallah) de redressement de certaines mentalités fossilisées et extrêmement nocives pour la santé de notre peuple. Il a plaidé en faveur de la justice pour les forgerons. Ce n'était pas suffisant, mais Dieu l'en récompense. Je pense que tous les exégètes doivent plonger en ce sens, pour soigner les esprits.
Citoyens nous sommes malades.
Aimer le prophète (psl) est la meilleure des voies pour un musulman. Mais aimer le prophète, suppose de suivre son chemin, sans être tenté par les déviations sinueuses, obscure et qui ne correspondent pas du tout à la manière dont il traitait les gens et les événements divers qui ont sillonné sa vie.
On dit en hassanya que la mère du voleur ne se réjouira pas tous les jours.
Ces questions épineuses, et qui menacent, non seulement la stabilité, mais l'existence même de la Mauritanie, doivent être tirée sous la lumière par les Oulémas et les érudits. C'est leur rôle. Ces hommes de savoir, doivent savoir que leur récompense est auprès de Dieu. Ils n'ont plus besoin d'autre chose. Celui à qui Dieu a promis, en cas de droiture, de l'élever à de très hauts degrés, ne peut plus convoiter autre chose de meilleur ou de plus précieux. Et rappelons-nous du hadith :
من سئل عن علم فكتمه ألجم يوم القيامة بلجام من نار
"Celui qui, sollicité pour un savoir, le dissimule, comparaitra, le jour de la rétribution, tenu par une bride de feu." Hadith.
Ce qui s'est passé hier à Nouakchott, montre que nous sommes assis sur la paume d'un diable. Et que nous ne sommes pas les seuls à nous démener pour précipiter notre perte.
Quand on se renvoi les projectiles jusque dans les maisons de Dieu, qu'on agresse les concitoyens, qu'on brule le pays de cette façon si programmée, à l'échelle nationale, je crois qu'il est venu le temps d'ouvrir les yeux et de réfléchir.
J'ai suivi, ce que je n'aurais jamais aimé suivre des citoyens d'un pays en manque de tout, qui détruisent leurs maisons de leurs propres mains. Nous n'avons pas plutôt finit de nous lamenter sur le nombre incalculables de morts sur la route de Rosso, que nous avons commencé à souffrir la destruction systématique, par les pneus brulés de celles de Nouakchott, Nouadhibou, Aioun et en d'autres villes.
Jeter les gens dans la rue comporte des conséquences imprévisibles et dangereuses. Tout le monde bon et mauvais se faufile dans le nombre et les actions se diversifieront vers le mal.
Nous avons encore, peut-être le temps de demander pardon à tous nos frères, que nous avons profondément blessés dans leur honneur, leurs biens et leur tranquillité.
Ce n'est pas une honte. C'est la sagesse de donner au pays une chance de survivre, dans ce monde.
Sachez que les événements tragiques, qui se déroulent autour de vous, vous encerclent et vous approchent dangereusement. Vous êtes dans la ligne de mire de l'œil du cyclone.
Regardons nous en face et faisons face ensemble au épines que nous avons semé pendant si longtemps et qui commencent à faire mal.
Remercions le Seigneurs des cieux et de la terre, qui nous a accordé un si long répit pour nous repentir.
Chassons l'irrationnel, l'immoral et l'inacceptable de chez nous. Ce sont des virus qui dénaturent la foi et brisent les sociétés.
Monsieur le président Mohamed ould Abd al Aziz. Diminuez ces voyages marathons, qui ne sont bons ni pour votre santé, ni pour celle de votre pays. Prenez des voitures tout terrain entourez vous de Oulémas, tournés vers Dieu et d'hommes de raison, qui ne vous disent pas toujours le "oui" traditionnel, parcourez le territoire national et réveillez les gens. On ne se nourrit pas que de riz. Il y a d'autres choses plus urgentes.
Vous verrez l'impact sur votre vie et celle de votre famille.
Les protestataires de toute nature, considérez, pour une fois la moitié pleine de la coupe et donnez à votre pays une chance de convalescence. Sachez qu'autrui ne donne jamais son argent gratuitement et craignez Dieu dans votre peuple. Vous verrez qu'un pain chez vous vaut mieux que dix galettes ailleurs.
Les esclaves, les opprimés, les forgerons, les laissés pour compte, levez la tête. Vous êtes devant Dieu, sur le même pied d'égalité que tous vos concitoyens. La misère n'est pas une honte et les retards se rattrapent. Allah nous a doués de la capacité de nous relever après les chutes.
Si vous pliez pour quelque raison que ce soit, sachez que vous êtes responsable de votre servitude et du mépris des autres.
Mais ne haïssez personne. Ce qui vous arrive n'est que l'un des nombreux desseins de votre Créateur. Ses desseins sont impénétrables. Ne protestez jamais contre sa Volonté. Il sait ce que vous ne savez pas. Et parfois on ne sait pas que le choix, qu'Il a fait pour nous était le meilleur.
Pour ceux, sincères, qui aiment le prophète, je vous salue. Mais aimez-le par le respect de sa ligne de conduite. Il ne maudissait personne et ne proférait jamais les mauvaises paroles. Et rappelez-vous ce qu'il a dit (psl) :
ليس المؤمنُ بالطَّعَّانِ ولا باللَّعَّانِ. ولا بالفاحشِ ولا بالبذي""
Enfin je vous répète ces paroles d'Allah que vous savez déjà :
" Par le temps !
L'homme est certes en perdition,
Sauf ceux qui croient et accomplissent les bonnes œuvres, et s'enjoignent mutuellement la vérité et s'enjoignent mutuellement l'endurance." Al Asr-1,2 et 3.
Mohamed Hanefi.