Sur la base de la lettre N°203 en date du 18 mai 2017 adressée par le ministère de l’agriculture, le Wali du Brakna a pris le décret N°4/2017 créant une commission régionale chargée de l’établissement de la liste des éventuels bénéficiaires de l’extension du casier pilote de Boghé. Selon l’article 2 de l’arrêté du gouverneur, c’est le Hakem de Boghé qui préside cette commission composée entres autres du Maire de la ville, du délégué régional de l’agriculture, du directeur régional de la SONADER, du chef du bureau des affaires foncières, du percepteur municipal au niveau de Boghé et du président du bureau régional des agriculteurs du Brakna. L’article 6 de l’arrêté précise les critères d’éligibilité à l’obtention d’un terrain de cette extension du Casier pilote de Boghé.
Pour cela, il faut trois choses : être de nationalité mauritanienne. Etre père de famille. Et n’avoir jamais profité du casier pilote de Boghé ou de tout autre aménagement réalisé par l’Etat au niveau de la Moughataa de Boghé. Dans son article 7, l’arrêté rappelle que le bénéficiaire doit signer un engagement de participer à toutes les campagnes agricoles et à s’acquitter de tous les droits qui y sont liés au cours de l’exploitation de la parcelle. En cas de non respect de ces engagements, les autorités compétentes retirent la parcelle du bénéficiaire. La commission chargée de l’établissement de la liste doit se concerter avec les acteurs associatifs, les personnes ressources locales et tous ceux en qui elle voit la compétence de pouvoir aider à établir et à préparer les listes des bénéficiaires de l’extension du CPB.
Les travaux de cette extension de 2210 hectares ont été réalisés par la société marocaine STAM qui est aussi maître d’œuvre de beaucoup d’autres travaux d’aménagement à travers le pays, notamment à Keur Macene et dans certains autres chantiers sur l’ensemble du territoire national. Cette société serait parrainée par une personnalité très influente et très proche de l’entourage du président Mohamed Ould Abdel Aziz. Depuis la sortie de l’arrêté prévoyant la distribution des 2210 hectares, la tension des habitants de la ville de Boghé n’a pas baissé accusant l’Etat de vouloir de nouveau procéder à leur expropriation. Les habitants autochtones de la ville préparent déjà la riposte. Une vaste campagne sur les réseaux sociaux appelant à faire face à cette tentative accompagne des déclarations et communiqués publiés par des associations et groupements de la vallée.
Certains allant jusqu’à déclarer que cela ressemble au projet saoudien Errajihi pour qui l’Etat voulait vendre des dizaines de milliers des terres dans la zone de Dar El Barka. L’argument principal avancé par les activistes contre la distribution des 2210 hectares de l’extension du CPB est que les terres de celui-ci représentent la seule source de revenus et de survie des populations autochtones qui doivent avoir normalement la priorité de la propriété, des aménagements et des crédits pour une bonne exploitation. Toutes autres mesures est source d’instabilité et constituent in fine une menace à la cohésion sociale, selon eux.
source lecalame.info
Pour cela, il faut trois choses : être de nationalité mauritanienne. Etre père de famille. Et n’avoir jamais profité du casier pilote de Boghé ou de tout autre aménagement réalisé par l’Etat au niveau de la Moughataa de Boghé. Dans son article 7, l’arrêté rappelle que le bénéficiaire doit signer un engagement de participer à toutes les campagnes agricoles et à s’acquitter de tous les droits qui y sont liés au cours de l’exploitation de la parcelle. En cas de non respect de ces engagements, les autorités compétentes retirent la parcelle du bénéficiaire. La commission chargée de l’établissement de la liste doit se concerter avec les acteurs associatifs, les personnes ressources locales et tous ceux en qui elle voit la compétence de pouvoir aider à établir et à préparer les listes des bénéficiaires de l’extension du CPB.
Les travaux de cette extension de 2210 hectares ont été réalisés par la société marocaine STAM qui est aussi maître d’œuvre de beaucoup d’autres travaux d’aménagement à travers le pays, notamment à Keur Macene et dans certains autres chantiers sur l’ensemble du territoire national. Cette société serait parrainée par une personnalité très influente et très proche de l’entourage du président Mohamed Ould Abdel Aziz. Depuis la sortie de l’arrêté prévoyant la distribution des 2210 hectares, la tension des habitants de la ville de Boghé n’a pas baissé accusant l’Etat de vouloir de nouveau procéder à leur expropriation. Les habitants autochtones de la ville préparent déjà la riposte. Une vaste campagne sur les réseaux sociaux appelant à faire face à cette tentative accompagne des déclarations et communiqués publiés par des associations et groupements de la vallée.
Certains allant jusqu’à déclarer que cela ressemble au projet saoudien Errajihi pour qui l’Etat voulait vendre des dizaines de milliers des terres dans la zone de Dar El Barka. L’argument principal avancé par les activistes contre la distribution des 2210 hectares de l’extension du CPB est que les terres de celui-ci représentent la seule source de revenus et de survie des populations autochtones qui doivent avoir normalement la priorité de la propriété, des aménagements et des crédits pour une bonne exploitation. Toutes autres mesures est source d’instabilité et constituent in fine une menace à la cohésion sociale, selon eux.
source lecalame.info