A l’occasion du 59e anniversaire de l’indépendance nationale, Akjoujt a fait son lifting des grands jours.
La ville a changé de fond en comble, les façades principales ont été ravalées, les bâtiments administratifs rénovés, les voies élargies et bitumées, l’éclairage public renforcé et étendu.
La cité grouille de monde aux premières heures de la journée. Les discussions sont focalisées sur le principal événement qu’est la fête de l’indépendance, les ouvriers et contremaîtres s’activent sur les chantiers pour les dernières finitions et les transactions commerciales vont bon train à tout coin de rue. Les échoppes sont achalandées et les prestataires de services négocient en position de force, la demande n’ayant jamais dépassé l’offre autant qu’en ces temps.
Finie l’époque où la ville n’était que ruine et désolation dans le calme plat d’une cité qui se meurt à petit feu, une cité sans services, presque sans habitants hormis des personnes âgées, plongée le soir dans une obscurité opaque et traversée rarement par des voyageurs qui rechignent à s’y arrêter.
Faute d’emplois, d’opportunités, d’infrastructures et de services ses propres habitants l’avaient désertée.
Avec la reprise des mines de cuivre et celle de l’or, Akjoujt a ressuscité de ses cendres et renoué avec sa vitalité d’antan.
La célébration du 59e anniversaire de l’indépendance nationale dans la capitale de l’Inchiri vient booster cet élan.
L’entrée et la sortie de la ville sont superbement éclairées par des lampadaires dont les réverbérations sont visibles à des dizaines de kilomètres dans un scintillement de mille feux dans le firmament nocturne de la cité éveillée.
Grandes épiceries, restaurants, agences de voyages et stations service se disputent les façades sur la grande avenue. On vend, on achète, on négocie, on échange, on s’informe dans un charivari incessant caractéristique de l’enfièvrement des grands moments.
Les maisons se louent à prix d’or, les auberges surbookés, les hôtels affichent plein, les boutiquier vendent à tour de bras, les éleveurs écoulent dix fois plus de bétail d’abattage, les boulangers pétrissent plus de pain, les taxis font plus de navettes, les locations de voitures sont débordés, les vendeurs de drapeaux les font virevolter dans un fatras de couleurs...
Le soir, les avenues principales sont comme en plein jour tant la lumière des lampadaires les éclaire .
Fait nouveau, l’Akjoujt by night fait son apparition avec des groupes qui se forment au bord des avenues et que distraient peu la circulation routière de plus en plus intense.
Les akjoujtois sont fiers d’abriter cet évènement majeur de portée nationale, d’en être la capitale et d’accueillir les hôtes qui, par milliers convergent vers leur cité. Ils sont aussi fiers de l’organisation, chez eux, des festivités commémoratives de l’indépendance nationale aient été précédés par une amélioration notoire des services et des infrastructures, notamment des projets d’électrification et d’adduction d’eau potable, des voies bitumés et un éclairage public satisfaisant en plus de programmes de développement dans de nombreux autres secteurs.
Ce sont là des réalisations qui survivront aux moments festifs et dont les habitants d’Akjoujt profiteront… en attendant la prochaine édition d’un autre 28 novembre à Akjoujt qui en fera la capitale d’un jour même si la cité reste attachante pour toujours
AMI
La ville a changé de fond en comble, les façades principales ont été ravalées, les bâtiments administratifs rénovés, les voies élargies et bitumées, l’éclairage public renforcé et étendu.
La cité grouille de monde aux premières heures de la journée. Les discussions sont focalisées sur le principal événement qu’est la fête de l’indépendance, les ouvriers et contremaîtres s’activent sur les chantiers pour les dernières finitions et les transactions commerciales vont bon train à tout coin de rue. Les échoppes sont achalandées et les prestataires de services négocient en position de force, la demande n’ayant jamais dépassé l’offre autant qu’en ces temps.
Finie l’époque où la ville n’était que ruine et désolation dans le calme plat d’une cité qui se meurt à petit feu, une cité sans services, presque sans habitants hormis des personnes âgées, plongée le soir dans une obscurité opaque et traversée rarement par des voyageurs qui rechignent à s’y arrêter.
Faute d’emplois, d’opportunités, d’infrastructures et de services ses propres habitants l’avaient désertée.
Avec la reprise des mines de cuivre et celle de l’or, Akjoujt a ressuscité de ses cendres et renoué avec sa vitalité d’antan.
La célébration du 59e anniversaire de l’indépendance nationale dans la capitale de l’Inchiri vient booster cet élan.
L’entrée et la sortie de la ville sont superbement éclairées par des lampadaires dont les réverbérations sont visibles à des dizaines de kilomètres dans un scintillement de mille feux dans le firmament nocturne de la cité éveillée.
Grandes épiceries, restaurants, agences de voyages et stations service se disputent les façades sur la grande avenue. On vend, on achète, on négocie, on échange, on s’informe dans un charivari incessant caractéristique de l’enfièvrement des grands moments.
Les maisons se louent à prix d’or, les auberges surbookés, les hôtels affichent plein, les boutiquier vendent à tour de bras, les éleveurs écoulent dix fois plus de bétail d’abattage, les boulangers pétrissent plus de pain, les taxis font plus de navettes, les locations de voitures sont débordés, les vendeurs de drapeaux les font virevolter dans un fatras de couleurs...
Le soir, les avenues principales sont comme en plein jour tant la lumière des lampadaires les éclaire .
Fait nouveau, l’Akjoujt by night fait son apparition avec des groupes qui se forment au bord des avenues et que distraient peu la circulation routière de plus en plus intense.
Les akjoujtois sont fiers d’abriter cet évènement majeur de portée nationale, d’en être la capitale et d’accueillir les hôtes qui, par milliers convergent vers leur cité. Ils sont aussi fiers de l’organisation, chez eux, des festivités commémoratives de l’indépendance nationale aient été précédés par une amélioration notoire des services et des infrastructures, notamment des projets d’électrification et d’adduction d’eau potable, des voies bitumés et un éclairage public satisfaisant en plus de programmes de développement dans de nombreux autres secteurs.
Ce sont là des réalisations qui survivront aux moments festifs et dont les habitants d’Akjoujt profiteront… en attendant la prochaine édition d’un autre 28 novembre à Akjoujt qui en fera la capitale d’un jour même si la cité reste attachante pour toujours
AMI