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un grain de sable pour secouer la poussière...

​Le Tète-RIM, le Vend-RIM et le Mouj-RIM.

Lundi 2 Mars 2020 - 11:49

Je ne sais si je dois vous entretenir de ce trio : le Bond, la Broute et le Trouent.

Ou plutôt et je pense que ce serait plus édifient de vous décrire les curieux évènements qui se sont déroulé, lors du déménagement de cette famille de diables, qui voulait émigrer ailleurs, quelque part dans un lieu autre que son territoire d’origine.

Le vieux diable ayant épuisé ses atouts de tumultes de zizanie et de perversion, voulait changer d’air et de camp de chasse.

Au cours des préparatifs de départ, le cadet de ses fils, lui demanda,  au moment de quitter les lieux : « Papa accorde moi un instant pour essayer une toute petite expérience ». Le vieux démon ayant accepté la requête, le diablotin, les oreilles malicieusement collées à la tête, se dirigea vers une tente, ou une femme accroupie, trayait une vache, son bébé couché a quelques mètres à côté d’elle.

Le sacripant tira imperceptiblement sur l’une des cordes, attachée à un pieu qui tenait la tente.

La vache affolée donna une ruade au récipient, le lait se déversa sur le sol. Dans sa fuite la vache piétina le bébé, le tuant sur le coup. La femme affolée et hors d’elle suivi la vache, la rouant de coups et fini par lui planter un couteau dans le flanc, elle mourut. Le mari arriva sur les lieux vit son enfant mort à côté de la vache, gisant dans son sang. Il bastonna son épouse horriblement avant de la répudier. Les parents de l’épouse arrivèrent en colère et rouèrent le mari de coups. La tribu du mari arriva à son tour. Une boucherie héroïque s’engagea et on déplora plusieurs morts et des dizaines d blessés.

Le vieux diable, suivant tous ces évènements a distance, secoua la tête de satisfaction et demanda à son petit « Mais qu’as-tu donc fait fiston ? ».

« Je n’ai fait que remuer la corde », répondit le freluquet, les yeux pétillant de fierté.

Voilà en miniature les rouages de la dissension chez-nous.

Nous aurions pu nous limiter à cette ampleur diabolique, du désastre, si nos vieilles têtes et nos garnements ne s’étaient pas rendu-compte subitement et sans crier gare, que leurs expériences devaient se multiplier en accordance avec la multiplicité de leurs ethnies, de leurs tribus de leurs clans, et de leurs partis « poly-tiques ».

De leurs yeux cupides que ne remplira que la poussière.

Il ne suffisait pas de tuer les bébés, de massacrer les vaches, les biches, les oiseaux et les femmes. Il fallait aussi s’en nourrir et en mettre en conserve pour les « en cas ».

Toutes les cordes et les pieux de nôtre tente ont été violement secoués, pour que le l’enchainement de malheurs ne laisse aucune chance d’espoir de survie à ceux qui sont alentour.

Que veulent dire les créations de « fronts de défense des maures », les « fronts de défense des harratins », les « milices des negro-mauritaniens » ? Dans le cœur d’un état indépendant, jouissant de son autonomie de son indépendance et de son intégrité.

Que veut dire ce discours raciste en couleur, qui pousse les paisibles citoyens inexorablement vers la guerre civile ?

Que veut dire cet entêtement à ce que les mêmes problèmes du vingtième siècle persistent et prospèrent pour que notre pays marque le pas dans la décadence, sous l’œil moqueur des nations de la planète ?

Que veut dire cette marginalisation de notre jeunesse instruite et active au profit de la tribu des flagorneurs et des lobbies ?

Que veulent dire ces ressources qui coulent sans arrêt des profondeurs de notre sous-sol, sans jamais mouiller la surface ou consoler les populations ?

Que veut dire cette corruption qui se condamne dix fois par jour et se dorlote indéfiniment tous les ans ?

Que veut dire cette hypocrisie à ciel ouvert des élites et des courtisans qui ne cache rien d’une nudité antinationale claire et nette ?

Que veut dire cette instrumentalisation de toutes les faiblesses de la république, pour en faire les poisons qui la "mithridatise" ?

Que veulent dire ces routes blanches vers des pays, moins nantis pour chercher à soigner la plus bénigne des  maladies ?

Que veut dire ces enfants qui sortent alourdis par des diplômes qui ne reflètent que ridiculement le niveau dérisoire de leur propriétaire ?

Avons-nous le temps de jouer aux combattants du cinéma de la mime et de l’hypocrisie ?



La Mauritanie est perdue dans un enchevêtrement criminel, d’idéologies, de groupes de groupuscules, de commandos de malheur d’assassins, qui tous, crient amour et passion pour elle, tout en la poignardant par la traitrise.

Que sont devenus les fils de cette nation, qui naguère, gonflée de fierté et de dignité, levait les yeux fièrement vers un avenir, qui a continué à la fuir, détruit sans cesse par la convoitise et les théories machiavéliques de groupes que rien n’a pu rassasier à travers la triste histoire de son agonie ?

Quelles terribles occupations, ont détourné ces citoyens de l’immolation atroce de leur patrie ?

Qu’est ce qui a fait que les penseurs et les observateurs,  sont restés toutes ces périodes et au cours de tous ces évènements, inattentifs a ce manège qui consistait à produire les problèmes et à fuir devant les solutions ?

Qui a intérêt à ce que les mauritaniens ne se parlent jamais ? Ne se comprennent que pour se détruire ? Ne se rencontrent ailleurs que pour se nuire ?

Pourquoi les souffrances qui menacent notre existence ne peuvent-elles être débattues que sur les tables de l’étranger ?

Curieux ! Et mille fois curieux !

Une seule explication : La Mauritanie se mange, se broute, se vend, se trahie, se brade vulgairement à vil prix, pour satisfaire des monstre capables de cuisiner mere et sœur pour se fourrer les entrailles. Quelle honte !

Quelle honte !!!!!

La Mauritanie est tombée entre les mains d’un peuple qui ne la mérite pas.

Hélas !

La belle Mauritanie, la somptueuse terre des hommes, la beauté, havre de la bonté, de la foi et de l’hospitalité, a été réduite à une vulgaire marchandise, négociable, dans tous les coins de la terre, pour tout celui qui possède une grande gueule, des canines acérées, quelques kilos de mauvaise foi ou un permis de mensonges.

L’envie la cupidité et la gourmandise, ont fait des ravages dans ce corps altruiste et généreux, qui n’a refusé à ses enfants, que le plaisir de jouir de ses gémissements et de ses plaintes.

La Mauritanie se noie dans les vagues tumultueuses de loups garous qui se proclament ses têtes et s’adjugent le droit de croquer ses os.

Et la question restera toujours qui les a mandatés pour cette sale besogne.

On ne se relève pas toujours de chaque perte de connaissance.

Ce nouveau gouvernement doit fermer les yeux sur le passé. Car c’est de là que tous les truands les voyous et les bandits tirent la matière de leurs polémiques interminables.

Prenez des décisions maintenant : recensez les problèmes, étudiez les solutions et appliquez immédiatement l’antidote adéquat pour redresser ce pays qui sombre dans les ténèbres. Appliquez avec rigueur la justice, l’égalité par le droit, la défense farouche de l’intérêt supérieur de la nation. Et frappez ! « À l’avisé il suffit d’un signe et à l’ignorent servir la raclée » comme on dit.

Veillez à ce que chaque citoyen se sente dans chez-lui. Protégez ses droits mais exigez ses devoirs.

Commencez et voyez comment le peuple, le vrai peuple se rangera naturellement derrière vous et vous soutiendra par sa chair et son sang.

Sinon, prenez sur vos épaules la lourde charge d’avoir coincé votre serment dans l’étau d’une responsabilité non tenue devant Dieu, la patrie et l’histoire.

Avec tout ce que cela sous-entend de remord sur la conscience.


Mohamed Hanefi. Koweït.
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