La grève observée par les professeurs dans les établissements privés depuis le lundi passé , est entrée ce samedi 09 décembre courant dans sa sixième journée.
Ces professeurs vacataires dans ces écoles privées réclament une augmentation du paiement du taux horaire qui était fixé à 800 um/ H pour les classes de la 1ère à la 6è année et à 1200 um/heure pour les classes terminales.
Les dernières négociations entre les deux parties avaient échoué.
CHAQUE partie avait campé sur ses positions, les professeurs tablant sur 1000 Um/heure pour les classes de la 1èreà la 6e année et 1500 um/h pour les classes terminales, les responsables des écoles privées ont conditionné cette augmentation à la rehausse du pourcentage des cours de rattrapage effectués dans leurs établissements à 30%.
Cette crise a poussé les chefs d’établissements privés à demander aux enseignants d’arrêter les cours de rattrapage qu’ils faisaient dans leurs écoles.
A souligner que la majorité de ces écoles privées sont détenues par des membres de la famille scolaire. Ainsi, quatre établissements sur six sont gérés par des professeurs et un inspecteur de l’enseignement fondamental.
Ce qui, n’a donc pas surpris les professeurs grévistes quand un de leurs collègues a voulu jouer le rôle de négociateur dans la crise, apprend-on de source informée.
Très proche d’un groupe de professeurs qui détient une école privée, ces collègues n’y sont pas allés de mains mortes en le qualifiant de juge et partie.
D’aucuns ont qualifié cette initiative de manœuvre de sape et de division du groupe gréviste.
source zouearateactu.com