Les dockers du Port de Nouakchott dit Port de l’Amitié (PANPA) ont déclenché un mouvement de grève, il y a quelques jours. Ils entendaient protester contre leurs mauvaises conditions de travail et de vie, pour ne pas dire leur exploitation par leurs employeurs. En réaction, l’administration de l’établissement a fait appel aux forces de l’ordre pour mater les grévistes.
Dans un communiqué qu’il a publié à cette occasion, la centrale libre des travailleurs de Mauritanie (CLTM) présidée par Samory Ould Beye, qui suit avec attention la situation au port, condamne l’usage abusif de grenades lacrymogène, de matraques et l’arrestation d’une quinzaine de dockers. La CLTM condamne avec force, ce comportement de la force publique, exige la libération des dockers et l’ouverture de négociations en vue de trouver une solution aux problèmes récurrents de ces dockers. Cette centrale, l’une des plus importantes du pays fait porter la responsabilité au gouvernement la dégradation du climat social qui, en dépit des crises en répétition au niveau du port, un endroit névralgique de l’approvisionnement du pays, ne fait montre d’aucune volonté de trouver des solutions concertées.
Dans son communiqué, la CLTM déplore le refus par les autorités d’autoriser la visite de son secrétaire général aux détenus et aux personnes blessées.
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