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un grain de sable pour secouer la poussière...

Mauritanie, l’amère vérité.

Samedi 4 Janvier 2020 - 08:40

Mauritanie, l’amère vérité.

Une vérité amère, plutôt qu’un mensonge délicieux, épargne bien des larmes.
Je vais parler en français, je parlerai en français et continuerai ainsi.
Je n’expliquerai que plus tard, mes onze raisons d’user de cette langue et de quelques autres encore.
Honorables citoyens, renouvelez votre foi. Vous en avez grand besoin. Si vous doutez du mobile de mon inquiétude, revenez un peu à cette parole de Dieu. Et méditez l’équation et le résultat.

Allah a dit « Croyants ! Si vous luttez pour l’ordre de Dieu, Il vous assurera la victoire et rendra vos pas plus fermes. ».
Etre mécréant, ce n’est pas abandonner la religion, mais aussi de la vider de son contenu pour y confier, sa corruption, ses abus et sa perversion.
L’échec devant de petites transitions vers les impératifs des temps modernes, l’impuissance à combler des nids de poule de quelques centaines de kilomètres sur des routes étriquées, et qui avalent chaque jour des colonnes entières de citoyens ; la défaite cuisante devant les règles impériales de l’ignorance ;  l’impuissance à vivre ensembles comme des frères ; la main ankylosée à force d’être tendue, vers  l’aide étrangère (même pour la spiritualité) ; dévoile bien des choses.

 Si sur une superficie supérieure à celle de plusieurs puissances et truffée de ressources diverses, se love le triste constat de ne pouvoir, ni nourrir ses enfants, ni soigner ses mamans ; je crois qu’il est temps de se demander pourquoi la victoire de Dieu n’a pas sonné à la porte de ce pays.
C’est cette terrible et amère vérité, que j’ai pris sur moi, le soin de vous dire. Quel que soit le sentiment que vous aurez ensuite sur ma fautive personne.
L’essentiel est qu’à la fin de ma vie, je n’aurai pas ce sentiment du traitre, qui a assisté à l’agression de sa mère, sans lever un bout de langue par désapprobation.

Vous avez dépassé et transgressé les lignes rouges de Dieu.
« Quiconque transgresse les limites du Seigneur, se fait tort à lui-même ».
 ومن يتعد حدود الله فقد ظلم نفسه
La foi contient tout, mais accepte difficilement d’être contenue ou déviée vers des buts obliques, tordus ou douteux.
Quand la foi est étalée en marchandise, elle se transforme en malheurs, en famines, en maladies, en catastrophes, en peines et en douleurs.
تلك حدود الله فلا تقربوها
Allah est la lumière des cieux et de la terre. Ceux qui portent de cette lumière dans l’âme ne peuvent aller contre les règles du « Bien ». Ils ne peuvent mentir, ni agir contre leur conscience ou contre l’essence de cette lumière des lumières.

 Allah (Al Haq), leur enjoint sans cesse de ne s’investir ni dans les zones des ténèbres, ni cacher les vérités par les ruses et les mensonges.
Qu’est ce qui a été compris ici ?
Les cupidités et les convoitises ont fait des ravages dangereux dans les barrières de notre morale.
Les grâces de Dieu, instrumentalisées pour transgresser Ses Lois !!!! quelle supercherie et quelle abomination !!!!!
La course à l’autorité et à l’influence, a créé des spécimens d’individus PGM (politiciens génétiquement modifiés), qui ont infecté le sens de l’équilibre, ébranlé notre confiance en ce que nous avions de plus noble et de plus sacré.
Cette tendance a rebuté de la voie du Créateur, qu’elle endosse souvent pour faire passer ses pilules infectes. Elle explique probablement l’apparition de ces groupes, étrangers a notre société, et qui sont les athées, les agnostiques, les apostats, les révoltés contre la morale etc…

Cette tendance est la mère de tous les scindements survenus chez-nous.
Des groupes qui se forment et se déforment pour digérer les droit du citoyen isolé, qui, depuis longtemps a perdu espoir de salut dans une autorité, qui a son tour développe de plus en plus un autoritarisme, a découvert qui tend vers une déification de la tête avec l’aide forcée et stratégiquement indispensable de quelques membre choisis dans sa proximité.
La Puissance appartient à Dieu.

L’exemple du dernier président, a montré deux évidences : La première est que dans une société ou la confiance est falsifiée, le dirigeant dort sur les épines de la trahison. La deuxième est que les hommes sans fidélité produisent invariablement des réactions de mépris et des expressions de dégouts, qui ne laissent place ni à la « dignité » convoité par ces « nos tables », ni à la valeur sociale escomptée, par ces « ès-comptés » qui mange a tous les râteliers.
L’arme secrète de Dieu dans ce genre de feuilletons de dégouts est que des agents ni prévisibles, ni identifiables à temps, ni à distance, peuvent survenir à tout temps, pour boucher une artère dans ces cerveaux pollués par la boulimie, détraquer un système urinaire, pour rendre cette évacuation naturelle impossible sans aide extérieure ; paralyser ces langues fiévreuses, bernées par l’addiction aux entrées et aux sorties bruyantes.
Ces petits rongeurs, qui dérangent effrontément les lois de La Loi du Juge.

« La plus grande abomination auprès de Dieu est que vous clamez le contraire de ce que vous faites.»
Mais nous devons tenir compte de l’ampleur du phénomène. Tant il est vrai que, de la langue d’un PGM, couleront les flagorneries, même après son amputation.
إن الله لا يحب الخائنين
La deuxième tumeur, et non la moins grave,  est l’injustice sociale, devenue un postulat, un fait accompli, une donnée indiscutable, un théorème national avec lequel il faut faire.
Et là je m’adresse directement au directeur du pouvoir : Allah, nous a commandé L’obéissance au Créateur, à son envoyé et au détenteur de l’autorité.
Si Dieu et son prophète nous ont traités à égalité, comme les dents d’un peigne, pourquoi plutôt que de tourner votre regard vers le Haut,  gardez-vous votre regard indéfiniment rivé sur le nord, le sud, l’est ou le far West pour donner ou priver ?

Pensez-vous, monsieur le président que Dieu, dans Sa Toute Puissance, s’est interdit le tort, pour vous le permettre ? Ou espérez-vous que Ses moyens soient en deçà du pouvoir de vous rappeler à la raison ?
Regardez les couches écrasées par les inégalités et les injustices. Ces « intouchables », qui se plaignent depuis des décennies. Ces gémissements couverts lourdement dans la calebasse nationale du faux et du fait accompli.
 Ces cris de douleur sont entendus par Celui qui a dit « Méfiez-vous de la plainte du tyrannisé, elle est directement exposée sur la table du Juge de l’Univers ».
Pouvez-vous mener à bon port une nation qui traine tant de casseroles ?
La vérité pure qui n’admet ni changement, ni modification, se trouve dans le traitement égal des créatures par la Justice du Créateur

Ni la diplomatie religieuse, ni la bureaucratie historique, ni la force désuète de l’homme, ni les astuces charlatanesques, ne sont assez suffisantes pour se substituer à la justice de Dieu entre les créatures de Dieu.
Le noir, comme le moins noir, doit avoir ses droits, sa considération, son sentiment inébranlable qu’il vit au milieu des siens, sur son territoire stable et serein, le territoire de ses ancêtres.
Il est sûr que quelques pas timides ont été franchis, mais…juste suffisants pour créer des dissidents, qui une fois repus par le salaire de la corruption se taisent a jamais. Les misérables sont la monnaie qui achète pour les autres avant de s’effriter entre les doigts compteurs et se détruire.

Il est vital pour notre nation de nettoyer les dépôts d’ignorance et les sédiments fermentés de la Jahiliya de Abou Jahl, qui ont nidifié dans les cerveaux et détruit les équilibres.
La troisième peste qui décime notre existence est bien cette paternité qui consiste à faire feu de tout bois pour réduire l’autre a sa merci.
Et quelle « merci » ?
Si au moins les slogans lancés dans les airs correspondaient aux actes, au mode de vie, à l’intention, à la noblesse de l’âme,  ou à la mesure comportementale.

De la religion, au classeur poussiéreux des ancêtres, tout a été mobilisé, pour se faire un siège au-dessus des êtres et des choses, pour pervertir la société.
Une infamie traitresse, qui, du mépris a la supériorité religieuse, ou tribale, a donné a certain le droit de vie et de mort sur qui ils veulent.
Dans une société où tous, avec l’avènement d’internet sont devenus professeurs, docteurs, ingénieurs de conscience, mufti des quatre tendances, chercheurs, harangueurs de foules, distributeurs de noblesse, intercesseurs vers la grâce divine, défenseurs des droits de l’homme, juge, ou avocat.

Le plus ignorant et le plus fieffé menteur, est devenu au minimum spécialiste en 3 ou quatre disciplines différentes.
Une honte nationale, quand il y a une autorité responsable de toute cette pagaille et qui se contente d’observer à distance,  n’intervenant  nonchalamment que de temps en temps, le temps d’actionner ces voix « charognardes » de l’apocalypse pour remplir des urnes, qui « n’urneront » jamais pour personne.
La quatrième grave, très grave maladie est le gouffre, l’écart vertigineux entre les  mamelles  tendues par les ressources nationales et les privations mortelles qui déciment nos populations.
Il faut bien que quelque part, quelqu’un puisse fournir la destination exacte et mystérieusement secrète ou s’engouffrent les biens de ce peuple.

Grave! quand on y ajoute les biens d’autres peuples, qui risquent de nous mettre les cordes aux cous pour ces montagnes d’endettement, qui cautérisent le dos du pays, chaque jour un peu plus lourdement.
Ces mariages au cours desquels, des millions sont jetés avec une arrogante légèreté sur les homosexuels et les danseurs endiablés ; ces villas des milles et une nuit ; En jetant un regard furtif sur la provenance de cette manne de Crésus ; et quand on pense aux hôpitaux où des malades meurent le cou tendu vers un secours national, qui ne viendra jamais. Ces gaspillages expliquent bien des choses.
Premier résultat : la Baraka s’est envolée et notre gente féminine, épuisée par l’attente d’un mariage, même virtuel défilent sur le net pour demander la polygamie ou se jeter dans des bras étrangers à la provenance inconnue.
Nous ne reconnaissons plus notre visage.

Il suffit de comparer les mines radieuses de ce qui sont, et les tristes traits de ceux qui ne peuvent être, pour juger de l’ampleur des dégâts et de l’horreur de l’injustice.
Je parlerai plus loin des conséquences des médicaments falsifiés sur l’attention falsifiée accordée à ce peuple.
Par la ruse le banditisme et les divisions, un peuple a été mûri, par un traitre contrat, pour l’exploitation abominablement indéfinie.
اللهم أرنا الحق حقا و أرزقنا اتباعه, و أرنا الباطل باطلا و ارزقنا اجتنابه
A suivre…jusqu’à ce que les oreilles entendent, ou que soient atteintes les frontières du jour de la rétribution.

Mohamed Hanefi. Koweït.
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