C’est aujourd’hui qu’aura lieu la passation de pouvoirs entre le président nouvellement élu, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani et le président sortant, Mohamed Ould Abdel Aziz.
Plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement seront présents à l’investiture du nouveau président mauritanien. Et selon les informations dont nous disposons, c’est une délégation présidée par le chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, qui représentera S.M le Roi Mohammed VI à cette cérémonie qui se déroulera dans la capitale mauritanienne, Nouakchott. Selon certains observateurs, l’importance de la délégation marocaine souligne les bonnes relations entretenues ces dernières années entre les deux pays.
Quid du front Polisario ? Brahim Ghali y sera-t-il présent ou non ? D’après certains médias mauritaniens, le chef des séparatistes serait invité à cette investiture de Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani qui ne porte pas l’entité fantoche dans son cœur. Et l’on sait que ce dernier avait déclaré lors de la campagne électorale que le fait de permettre aux habitants de Tindouf de voter aux élections présidentielles mauritaniennes constitue une trahison pour le Pays du million de poètes.
« Nous avons exprimé notre regret concernant l'invitation adressée aux séparatistes, et les Mauritaniens espèrent une représentation diplomatique marocaine lors de la cérémonie d'investiture », a affirmé Cheïkhani Ould Cheïkh, président de l'Association mauritano-marocaine pour la défense de l'unité maghrébine dans une interview accordée à « Masdar média », tout en considérant que cette invitation pourrait se transformer en « une malédiction pour la diplomatie mauritanienne ».
Il a, par ailleurs, ajouté : « Je ne pense pas que, vu les victoires diplomatiques du Maroc, la présence du chef des séparatistes à l’investiture d'Ould El Ghazouani pourrait mettre fin à l’isolement du Polisario. Et je ne crois pas qu’elle puisse signifier une quelconque reconnaissance déguisée de la chimérique RASD ou quoi que ce soit d'autre. La position officielle mauritanienne concernant le conflit artificiel autour du Sahara marocain est claire. Et le nouveau président mauritanien a annoncé lors de sa campagne la neutralité de son pays et son soutien aux efforts déployés par le Secrétaire général des Nations unies pour régler ce différend».
Pour sa part, Moussaoui El Ajlaoui, expert associé au Centre d’études pour l’Afrique et le Moyen-Orient (AMES-Center) a estimé dans une déclaration à Libé que si le Polisario n’assiste pas à la cérémonie d’investiture, cela pourrait être considéré comme un indice augurant de la refondation des relations entre Rabat et Nouakchott sur une base nouvelle. Dans le cas contraire, a-t-il ajouté, cela signifierait que les nouveaux dirigeants du pays « veulent maintenir la neutralité dans l’affaire du Sahara ».
« Peut-être que ceux qui ont imposé la présence de Brahim Ghali à l’investiture du nouveau président mauritanien veulent mettre les bâtons dans les roues de ce dernier», a-t-il précisé en soulignant que même si Brahim Ghali assiste à l’investiture du président mauritanien, «sa présence sera invisible ». Et d’expliquer que «sur les photos prises lors des sommets africains, on voit qu’il y a une hiérarchie : les présidents des Etats figurent au premier rang et les chefs de gouvernement au deuxième rang, alors qu’au troisième et dernier rang figurent les ambassadeurs ou les personnalités les mois importantes. Brahim Ghali figurait toujours au troisième rang et jamais au premier ou au deuxième, ce qui atteste de son invisibilité».
Plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement seront présents à l’investiture du nouveau président mauritanien. Et selon les informations dont nous disposons, c’est une délégation présidée par le chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, qui représentera S.M le Roi Mohammed VI à cette cérémonie qui se déroulera dans la capitale mauritanienne, Nouakchott. Selon certains observateurs, l’importance de la délégation marocaine souligne les bonnes relations entretenues ces dernières années entre les deux pays.
Quid du front Polisario ? Brahim Ghali y sera-t-il présent ou non ? D’après certains médias mauritaniens, le chef des séparatistes serait invité à cette investiture de Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani qui ne porte pas l’entité fantoche dans son cœur. Et l’on sait que ce dernier avait déclaré lors de la campagne électorale que le fait de permettre aux habitants de Tindouf de voter aux élections présidentielles mauritaniennes constitue une trahison pour le Pays du million de poètes.
« Nous avons exprimé notre regret concernant l'invitation adressée aux séparatistes, et les Mauritaniens espèrent une représentation diplomatique marocaine lors de la cérémonie d'investiture », a affirmé Cheïkhani Ould Cheïkh, président de l'Association mauritano-marocaine pour la défense de l'unité maghrébine dans une interview accordée à « Masdar média », tout en considérant que cette invitation pourrait se transformer en « une malédiction pour la diplomatie mauritanienne ».
Il a, par ailleurs, ajouté : « Je ne pense pas que, vu les victoires diplomatiques du Maroc, la présence du chef des séparatistes à l’investiture d'Ould El Ghazouani pourrait mettre fin à l’isolement du Polisario. Et je ne crois pas qu’elle puisse signifier une quelconque reconnaissance déguisée de la chimérique RASD ou quoi que ce soit d'autre. La position officielle mauritanienne concernant le conflit artificiel autour du Sahara marocain est claire. Et le nouveau président mauritanien a annoncé lors de sa campagne la neutralité de son pays et son soutien aux efforts déployés par le Secrétaire général des Nations unies pour régler ce différend».
Pour sa part, Moussaoui El Ajlaoui, expert associé au Centre d’études pour l’Afrique et le Moyen-Orient (AMES-Center) a estimé dans une déclaration à Libé que si le Polisario n’assiste pas à la cérémonie d’investiture, cela pourrait être considéré comme un indice augurant de la refondation des relations entre Rabat et Nouakchott sur une base nouvelle. Dans le cas contraire, a-t-il ajouté, cela signifierait que les nouveaux dirigeants du pays « veulent maintenir la neutralité dans l’affaire du Sahara ».
« Peut-être que ceux qui ont imposé la présence de Brahim Ghali à l’investiture du nouveau président mauritanien veulent mettre les bâtons dans les roues de ce dernier», a-t-il précisé en soulignant que même si Brahim Ghali assiste à l’investiture du président mauritanien, «sa présence sera invisible ». Et d’expliquer que «sur les photos prises lors des sommets africains, on voit qu’il y a une hiérarchie : les présidents des Etats figurent au premier rang et les chefs de gouvernement au deuxième rang, alors qu’au troisième et dernier rang figurent les ambassadeurs ou les personnalités les mois importantes. Brahim Ghali figurait toujours au troisième rang et jamais au premier ou au deuxième, ce qui atteste de son invisibilité».
Mourad Tabet
Jeudi 1 Août 2019
source libe.ma
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