Un différend oppose actuellement l’imam de la grande mosquée Ahmed Ould Lemrabott Ould Habib Rahman et le Conseil suprême de la Fatwa et des Griefs représenté par son principal juriste Mohamed Mokhtar Ould M’Balla, à propos du sermon officiel de ce vendredi 13 Octobre et le sermon du vendredi précédent..
Les divergences entre les deux parties ont éclaté au grand jour, lors d’un récent atelier organisé par le conseil suprême de la Fatwa et des griefs pour faire connaitre le » livre total des Fatawi » auquel Ould Lemrabott dit préférer le livre « fatwa Chinguitienne » de Yahya Ould El Barraa .
…..Mais le différend est ancien . Depuis la création du Conseil suprême de la Fatwa et des griefs , l’imam de la Grande Mosquée conteste sa mission et estime qu’elle ferait mieux de se transformer en une institution (genre Arabie Saoudite) pour » enjoindre le bien et interdire le mal » ( هيئة للأمر بالمعروف و النهي عن المنكر ).
Il a même rappelé ce vœu lors du sermon de l’avant dernier vendredi . Seulement l’Arabie Saoudite , sur qui, l’Imam Ould Lemrabott veut copier ,s’est rétractée récemment et a dissout l’institution » enjoindre le bien et interdire le mal » ( هيئة للأمر بالمعروف و النهي عن المنكر ) .
Les observateurs de l’arène scientifique et intellectuelle affirment que le renouvellement du conflit entre les savants mauritaniens et sa portée au niveau du grand public sont liés à la compétition , qu’ils se livrent pour accéder à la présidence du nouveau Haut conseil de la Fatwa et des griefs, approuvé par les récents amendements constitutionnels et qui sera doté de pouvoirs très larges.
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