L’ethnicisme, le tribalisme et le régionalisme, trois propensions morbides encore vivaces en Mauritanie qui aiguisent et instrumentalisent les sentiments les plus rances des particularismes et des cloisonnements étroits, qui détournent les allégeances communes et sapent notre savoir-faire ensemble.
L’ethnicisme, le tribalisme et le régionalisme, trois facteurs agissants de désunion nationalisme, trois mots porteurs de maux suprêmes pour notre pays, pour son avenir et sa place dans le monde d’aujourd’hui.
L’ethnicisme, le tribalisme et le régionalisme, trois pratiques anachroniques d’un temps à jamais révolu, aux antipodes des valeurs républicaines ; trois résistances structurelles à la construction de l’Etat moderne, à la bonne gouvernance et à la démocratie.
A ce titre, comment est-il concevable de penser le présent et un présent suffisamment bien tracé par les engagements du président Mohamed Ould Cheikh Ghazouany avec des mentalités et des pratiques dépassées ? Si cela est le cas, ce qu’à Dieu ne plaise, c’est que nous sommes un peuple anachronique dans notre propre temps, des fossiles et non un peuple au diapason de l’évolution du monde moderne.
L’accompagnement et la mise en œuvre du programme « mes engagements » requièrent des mauritaniens, et les militants de l’Union pour la république au premier chef, une nouvelle vision de la Mauritanie qui ne doit plus être perçue comme une simple juxtaposition, une somme algébrique d’ethnies, de tribus et de régions.
Mais plutôt comme un système de valeurs, de droits et d’obligations au service d’un vivre-ensemble qui transcende tous les particularismes destructeurs dont l’extirpation radicale doit être un combat sans relâche pour accélérer davantage la dynamique unitaire engagée par le président Mohamed Ould Cheikh Ghazouany pour la construction d’un Etat moderne, égalitaire et social.
Docteur Abdallahi Ould Nem
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