Depuis quelques semaines, des modes nouveaux de vols, font des ravages à Nouakchott. Les forfaits seraient exécutés de mains de maîtres par des jeunes, rompus à la tâche de chapardeurs.
Organisés en groupes, de deux ou trois personnes, les malfaiteurs sévissent dans les centres financiers ou les grands espaces, là où les clients ont la fâcheuse habitude d’exhiber leur argent : les banques, les grands espaces, les bureaux de changes...
Très présents dans les banques, ces voleurs ont leur attention surtout orientée vers les guichets de paiement. Et quand un client se présente sur les lieux, il est automatiquement ciblé, au terme d’un retrait. Puis, il est pisté. Il s’agirait, pour ses poursuivants de voir s’il continue le reste de son chemin en voiture ou à pied. Si c’est ce dernier cas qu’il choisi, alors, il constitue en cible.
Tous les moyens sont alors bons pour lui soutirer les fonds ; que ceux-ci soient placés dans une de ses poches ou éventuellement dans son sac : frottements, tamponnement, bousculade, séduction, apostrophe, accolade, accompagnement… tous les moyens sont bons pour l’approcher. Les chapardeurs disposeraient de beaucoup d’autres moyens encore susceptibles d’attirer l’attention de leur cible, de la troubler, de la charmer. L’objectif est de se créer des occasions pour glisser leurs mains dans là où a été placé l’argent.
Tous les moyens sont alors bons pour lui soutirer les fonds ; que ceux-ci soient placés dans une de ses poches ou éventuellement dans son sac : frottements, tamponnement, bousculade, séduction, apostrophe, accolade, accompagnement… tous les moyens sont bons pour l’approcher. Les chapardeurs disposeraient de beaucoup d’autres moyens encore susceptibles d’attirer l’attention de leur cible, de la troubler, de la charmer. L’objectif est de se créer des occasions pour glisser leurs mains dans là où a été placé l’argent.
Ainsi, ces dernières semaines, ils sont nombreux ceux qui se sont vus dépossédés de leurs fonds après qu’ils les eurent retirés quelque part en ville et qu’ils aient eu à discuter avec des gens, dans la rue.
Dans les banques, l’alerte est donnée depuis quelques jours, avec le renforcement des services de surveillance qui mettent systématiquement à la porte, tous ceux-là qui ont l’habitude d’errer entre les guichets et dont la présence n’est pas justifiée sur les lieux.