L’une des histoires de meurtres les plus étranges et les «crimes d’honneur», commise aujourd’hui à Nouakchott, ouvre le dossier des groupes d’extorsion ( laudateurs, flatteurs, flagorneurs…) ainsi que leurs relations avec les personnalités publiques et les dirigeants politiques.
La rivalité, ces derniers temps, entre un groupe de flatteurs et des artistes a conduit à un profond désaccord qui a entraîné la mort,aujourd’hui, d’un homme dans un incident qui a choqué les habitants de la capitale Nouakchott.
Malik Ould Bouguarn , l’un des plus célèbres activistes des groupes d’extorsion, est mort d’une arme meurtrière dans la poitrine que lui a portée, un employé de l’autorité de régulation des transports , nommé Fadel Ould Ahmed Zidane, fils de Aicha Mint Chighaly ,présidente du fetival « Ardine » organisé , la nuit derniére , par l’Association des femmes artistes.
Selon des sources concordantes , Bouguarn aurait adressé des insultes à l’employé , lors d’une dicussion concernant le déroulement du festival, que sa mère supervise. C’est alors que l’employé a entrainé Bouguarn à l’extérieur du bâtiment de l’institution publique pour lui asséner , avec une arme blanche, des coups mortels.
La victime, Malik Ould Bouguarn , accompagnait le président Mohamed Ould Abdel Aziz dans la plupart de ses voyages à l’interieur du pays , ainsi que certains de ses collègues, notamment Zidane Ould Oudaa appartenant tous au groupe « Aatini ( donnes moi) ».
« Donnes-moi » est un groupe de laudateurs qui utilisent les propos injurieux d’une part, et la louange d’autre part, pour obtenir de l’argent auprés de certaines personnalités .
Les agissements de ces individus ont été critiqués à plusieurs reprises car contraires à la morale et la loi. La façon de les constater dans le cercle gravitant autour du Président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz,a été également critiquée .
Ils se prennent en effet, pour ses proches soutiens et les critiques acerbes de ses adversaires à telle enseigne que tout le monde croit qu’ils reçoivent des encouragements et des incitations financières du président Mohamed Ould Abdel Aziz et son épouse.
Le crime que les blogueurs mauritaniens ont rapporté et suivi , heure par heure, sur les réseaux sociaux, en particulier Facebook, a rapidement attiré l’attention populaire et est devenu le principal sujet des discussions tout au long de la journée.
Il a ouvert la porte au débat concernant les groupes d’extorsion, leur travail et leurs méthodes immorales de chantage.
Le site rapporte plusieurs commentaires de blogueurs et internautes
http://elafaq.net/node/2319