La Mauritanie poursuit la mise en place d’une «zone de défense» au nord du pays. Le dernier acte de ce vaste projet est l’inauguration par le ministre de la Défense, le vendredi 26 novembre, de trois radars de surveillance à Zouerat, capitale administrative de la wilaya de Tiris Zemmour.
Dans la ville de Fdirek, relevant de la même wilaya, le responsable gouvernemental et le chef de l’armée de l’air ont procédé le même jour au lancement d'un centre de commandement, de contrôle et d'information. «Ces installations vitales, qui ont été construites conformément aux normes et technologies nécessaires, contribueront à augmenter les capacités et la précision du contrôle du trafic aérien et terrestre pour assurer les plus hauts niveaux de sécurité», se félicite l’armée mauritanienne dans un communiqué.
En février dernier, sous la présidence du chef de l’Etat, le conseil des ministres a décidé la création d’une «zone de défense» et «fixer les coordonnées des points de repère terrestres matérialisant les limites de cette zone, située au Nord inhabité à peu habité, qui pourrait constituer des lieux de transit pour les terroristes, les trafiquants de drogue et les bandes du crime organisé.»
Tiris Zemmour est frontalière avec les camps de Tindouf. Le Polisario ne cache pas ses ambitions d’intégrer la wilaya sous sa tutelle juridique. Pour rappel en août dernier, Messaoud Ould Boulkheir, le président du parti de l’Alliance populaire progressiste avait alerté d’un projet ourdit par l’Algérie et le Polisario visant à encourager la scission du nord du pays (wilaya de Tiris Zemmour).
«J'ai fait part au président Ould El Ghazouani de ma préoccupation que la dernière démonstration de force de l'Algérie, ainsi que ce qui s'est passé au passage d’El Guerguerate il y a des mois, puissent pousser certains jeunes de la région du nord à saisir cette opportunité et coopérer avec les Algériens et les Sahraouis et annoncer la scission du nord de la Mauritanie», avait-il révélé dans des déclarations à la presse de son pays.
L’armée mauritanienne avait organisé des manœuvres militaires vers mi-mars, dans la wilaya de Tiris Zemmour.
yabladi.com
Dans la ville de Fdirek, relevant de la même wilaya, le responsable gouvernemental et le chef de l’armée de l’air ont procédé le même jour au lancement d'un centre de commandement, de contrôle et d'information. «Ces installations vitales, qui ont été construites conformément aux normes et technologies nécessaires, contribueront à augmenter les capacités et la précision du contrôle du trafic aérien et terrestre pour assurer les plus hauts niveaux de sécurité», se félicite l’armée mauritanienne dans un communiqué.
En février dernier, sous la présidence du chef de l’Etat, le conseil des ministres a décidé la création d’une «zone de défense» et «fixer les coordonnées des points de repère terrestres matérialisant les limites de cette zone, située au Nord inhabité à peu habité, qui pourrait constituer des lieux de transit pour les terroristes, les trafiquants de drogue et les bandes du crime organisé.»
Tiris Zemmour est frontalière avec les camps de Tindouf. Le Polisario ne cache pas ses ambitions d’intégrer la wilaya sous sa tutelle juridique. Pour rappel en août dernier, Messaoud Ould Boulkheir, le président du parti de l’Alliance populaire progressiste avait alerté d’un projet ourdit par l’Algérie et le Polisario visant à encourager la scission du nord du pays (wilaya de Tiris Zemmour).
«J'ai fait part au président Ould El Ghazouani de ma préoccupation que la dernière démonstration de force de l'Algérie, ainsi que ce qui s'est passé au passage d’El Guerguerate il y a des mois, puissent pousser certains jeunes de la région du nord à saisir cette opportunité et coopérer avec les Algériens et les Sahraouis et annoncer la scission du nord de la Mauritanie», avait-il révélé dans des déclarations à la presse de son pays.
L’armée mauritanienne avait organisé des manœuvres militaires vers mi-mars, dans la wilaya de Tiris Zemmour.
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