Les présumés tueurs du gardien coffrés
Comme annoncé la semaine passée, un gardien a été retrouvé mort, au quartier Mellah. La victime est un ressortissant malien de l’Azawad ; « Ajmi », en jargon populaire. La police a ouvert une enquête et mis la main sur un premier suspect. Son audition a permis d’en arrêter un autre. La piste conduit à un troisième, puis un quatrième, appréhendés tous deux hors de Nouakchott. L’un à Kaédi, l’autre à Rosso, alors qu’ils étaient sur le point de traverser le fleuve.
Il s’agit d’un groupe de récidivistes, comprenant un des complices du défunt Ould M’sid, tué par un épicier, en 2015, au quartier Dubaï. Les malfaiteurs ont reconnu le meurtre du pauvre gardien qui « résista vaillamment », ont-ils dit, avant d’avouer trente autres délits, au cours du mois passé : cambriolages, agressions, viols et braquages. Tout celui osant se défendre ou leur résister se retrouvant aussitôt passé à tabac. Les quatre suspects ont été gardés quelques jours à vue, au commissariat de police Toujounine 4, avant d’être déférés et écroués à la prison civile de Dar Naïm.
Décès au cours d’une bagarre
Nouadhibou n’a apparemment plus grand-chose à envier à Nouakchott, pour ce qui est de la délinquance et du crime. Notre capitale économique est devenue, elle aussi, un grand pôle du banditisme. On se rappelle encore le cas de la jeune fille qui sectionna les parties génitales de son amant qui lui ôta la vie, en retour. Chargée, quotidiennement, de son lot de délits et de crimes, la ville est le repaire de beaucoup de malfaiteurs et récidivistes. Sa prison, le siège de nombreux prisonniers de droit commun dont des femmes.
Bagarre, cette semaine, dans une salle de jeux d’un de ses quartiers populaires. Un jeune homme de dix-huit ans est pris à partie par un gaillard à la mine patibulaire. Encouragé par ses copains, le gamin se défend bien. Sentant venir l’humiliation, sous les coups qui pleuvent, son antagoniste sort soudain un poignard et en larde le jeune homme qui s’écroule bientôt. Évacué d’urgence à l’hôpital, l’infortuné décède en cours de route. Son assassin est un repris de justice fraichement sorti de prison. Il est arrêté par la police le lendemain. Signalons qu’un autre meurtre a été perpétré, quelques jours auparavant, dans cette même ville. Un jeune homme en a tué un autre, pour quelques vieux habits.
Mosy
source AMI