Le matin, les écrivains interviendront en milieu scolaire pour parler de leurs œuvres, en lire des passages, parler de l’écriture. Les après-midi seront faits de conférences, de lectures, de jeux de mots, notamment avec le concours « Génies en herbe ». Comme chaque année depuis 2010, Nouakchott s’apprête à recevoir, du 13 au 20 décembre, les Traversées mauritanides. Un festival dont le succès tient à l’alchimie qu’il crée entre les auteurs, les scolaires (du primaire à l’université) et les acteurs de la chaîne du livre.
Placée sous le thème « Écrits, sourires de vies », la 8e édition de ces rencontres littéraires accueillera une vingtaine d’auteurs francophones et arabophones, mauritaniens et étrangers, parmi lesquels l’écrivain et traducteur marocain Maati Kabbal, animateur des Jeudis de l’Institut du monde arabe (à Paris), la Franco-Ivoirienne Marguerite Abouet, auteure de la BD Aya de Yopougon (Éd. Gallimard), le romancier et réalisateur malien Intagrist El Ansari (Touaregs : l’exil pour patrie,Éd. Alfabarre), et le Tunisien Yamen Manai, auteur de L’Amas ardent (Éd. Elyzad), Prix des cinq continents 2017 de l’Organisation internationale de la francophonie, partenaire de l’évènement.
« Intéresser les gens à la lecture »
« Nous travaillons au rapprochement des peuples et à la réduction de l’analphabétisme, explique l’écrivain Bios Diallo, président-fondateur du festival, et directeur du livre et de la lecture publique au ministère mauritanien de la Culture. C’est important, car beaucoup de batailles peuvent se gagner dès lors qu’on arrive à intéresser les gens à la lecture ».
Cécile Mancaux
source jeuneafrique.com