Saleck ould El Mamy, ancien maréchal de logis de la gendarmerie, hypertendu et diabétique, aujourd’hui à demi-aveugle, court, depuis 2016, derrière son terrain et se voit débouter partout, en dépit d’incessantes réclamations. En dernier recours, il a décide d’envoyer une lettre ouverte au président de la République pour que justice lui soit rendue et qu’il recouvre enfin son bien.
L’ex-maréchal de logis est venu exposer, au Calame, les difficultés et tracasseries de tous ordres qu'il vit, depuis des années, suite aux « manigances », dit-il, « d'un groupe d'individus cherchant à le déposséder de son terrain » (lot 1837/PK8-extension, de 216 m², lettre d'attribution n°60 du 24 Janvier 2001, signée par M'Hamada ould Meïmou). Saleck veut porter plainte auprès du procureur de la République de Nouakchott-Sud, contre le commissaire de police d’Arafat 1, actuellement muté à Zouérate ; un des agents de ce même commissariat, Sidi Mohamed ; le brigadier Yacoub ; Lélé ould Izi, adjudant à la retraite, et Mohamedou, topographe de la région, qui « ont agi de connivence », selon lui. Il les accuse de sabotage et demande le paiement de dommages et intérêts à hauteur de 2,5 millions d’ouguiyas.
Saleck dit également craindre pour sa vie. Il redoute des agissements de ce groupe qui veut « faire main-basse sur ma parcelle, en favorisant Yacoub, un brigadier de la Garde » qui disposerait, lui, d'un permis datant de 2007. Mais, en dépit de ses pressantes demandes, aucune vérification n'a été faite. Saleck en appelle donc à l'arbitrage des autorités, notamment le chef de l'Etat et le procureur de la République du tribunal de la wilaya Nouakchott-Sud, pour qu’il puisse « enfin mettre en valeur son terrain et en jouir des droits ».
source lecalame.info