La crise entre la société Mauritanienne pour la commercialisation du poisson (SMCP) et ses partenaires étrangers risque bien de perdurer apprend on de sources locales dans la capitale économique Nouadhibou. A l’origine de ce bras de fer , la majoration par la SMCP des prix de la dernière décade fixée a 18000 dollars la tonne pour le premier choix a provoqué le courroux des clients traditionnels(Marubeni, Nishirei, Maruha et Utusha , Mitsubushi) qui se sont abstenus de prendre le produit. Résultat : tout le congelé bord de la dernière marée et une bonne partie du congelé terre lui sont restés sur les bras.
Des l’annonce de ce bras de fer avant la fête de tabaski , le panorama économique s’est assombri avec les craintes que la crise ne s’installe dans la durée.. Car, a Nouadhibou, on le dira jamais assez, tout vibre au rythme des cotations de la SMCP.
Les cotes de Nouadhibou ont toujours regorgé de ressources halieutiques très attractives pour le consommateur japonais. Premier importateur mondial du poulpe, le marché japonais est également fortement rémunérateur. Les relations entre ces partenaires de longue date, les intermédiaires nationaux et la SMCP ont toujours été tumultueuses. Surtout qu’avec le positionnement concurrentiel du Maroc , la négociation des prix tourne souvent à l’avantage des japonais.
Pour l’instant, on ne sait pas si l’on sera amené a vivre les épisodes antérieurs, ou l’Etat conforte la Smcp dans sa position en décrétant un arrêt commercial et ordonner a la caisse de dépôt et développement (CDD) la mise en place une ligne de crédit a la disposition des producteurs afin de les aider à supporter la mévente de leur poisson. Ou encore, laisser la SMCP déjà très vulnérable manœuvrer en solo avec des marges de manœuvre limitées face a un bloc de clients réputés solidaires, qui au final risque de subir leur diktat.
Pour l’instant, on ne sait pas si l’on sera amené a vivre les épisodes antérieurs, ou l’Etat conforte la Smcp dans sa position en décrétant un arrêt commercial et ordonner a la caisse de dépôt et développement (CDD) la mise en place une ligne de crédit a la disposition des producteurs afin de les aider à supporter la mévente de leur poisson. Ou encore, laisser la SMCP déjà très vulnérable manœuvrer en solo avec des marges de manœuvre limitées face a un bloc de clients réputés solidaires, qui au final risque de subir leur diktat.
Autre facteur désavantageant, c’est la périodicité de cette cotation qui intervient à peine après la fin de la dernière marée et a la veille d’un nouvel arrêt pour des » raisons électoralistes » . c’est dire qu’avec les nouveaux débarquements, la quantité en stock va augmenter, et avec les risques d’engorgement des frigos, la SMCP va se trouver dans une situation délicate. A suivre.
source rimeco.org
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