L’ancien président, Mohamed Ould Abdelaziz, et son entourage, doivent encore faire face aujourd’hui à de graves accusations portées contre eux par des témoins à charge dont certains révèlent, sans état d’âme, tous les micmacs opérés sur les marchés publics pendant son règne.
La dernière audience a vu la comparution d’un homme d’affaire, Souleymane Ould Daddah, l’un des trois partenaires qui étaient impliqués dans le projet de ligne de haute tension Nouakchott-Nouadhibou annoncé en 2017 grâce à un financement saoudien. L’affaire fait partie des dossiers dépoussiérés par la Commission d’Enquête Parlementaire (CEP) dans les charges retenues contre l’ancien président. Une affaire scabreuse qui avait fait couler beaucoup d’encre et de salive, en son temps.
Le témoin, qui prétend que l’ancien président du Sénat, Mohcen Ould El Hadj, l’aurait mis en garde contre une menace de l’ex-président Aziz de le jeter en prison, a développé devant la cour les différentes péripéties de ce projet. L’intéressé, de sa propre perspective, a évoqué les problèmes survenus entre ces deux partenaires saoudiens et indiens, avant de parler de mains invisibles qui commençaient à s’incruster dans cette affaire. Une intrusion qui aurait pour conséquence de l’éjecter lui et le mettre en froid avec ces anciens partenaires (indiens). Ould Daddah n’est pas allé par quatre chemins pour indiquer que ce juteux contrat lui aurait été retiré des mains par l’entourage du président, par son beau-fils notamment. A noter que cette affaire relayée à l’époque par les médias mauritaniens avait émaillé le démarrage dudit projet. Ce dernier avait été attribué, dans une ultime étape, de gré-à-gré à la société indienne Kalpataru pour 110 millions de dollars.
lecalame
La dernière audience a vu la comparution d’un homme d’affaire, Souleymane Ould Daddah, l’un des trois partenaires qui étaient impliqués dans le projet de ligne de haute tension Nouakchott-Nouadhibou annoncé en 2017 grâce à un financement saoudien. L’affaire fait partie des dossiers dépoussiérés par la Commission d’Enquête Parlementaire (CEP) dans les charges retenues contre l’ancien président. Une affaire scabreuse qui avait fait couler beaucoup d’encre et de salive, en son temps.
Le témoin, qui prétend que l’ancien président du Sénat, Mohcen Ould El Hadj, l’aurait mis en garde contre une menace de l’ex-président Aziz de le jeter en prison, a développé devant la cour les différentes péripéties de ce projet. L’intéressé, de sa propre perspective, a évoqué les problèmes survenus entre ces deux partenaires saoudiens et indiens, avant de parler de mains invisibles qui commençaient à s’incruster dans cette affaire. Une intrusion qui aurait pour conséquence de l’éjecter lui et le mettre en froid avec ces anciens partenaires (indiens). Ould Daddah n’est pas allé par quatre chemins pour indiquer que ce juteux contrat lui aurait été retiré des mains par l’entourage du président, par son beau-fils notamment. A noter que cette affaire relayée à l’époque par les médias mauritaniens avait émaillé le démarrage dudit projet. Ce dernier avait été attribué, dans une ultime étape, de gré-à-gré à la société indienne Kalpataru pour 110 millions de dollars.
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