Un citoyen mauritanien a déposé une plainte auprès de la commission nationale des droits de l’homme contre un médecin qu’il accuse d’avoir tué sa femme lors d’une césarienne effectuée dans une clinique privée.
Dans un communiqué de presse la commission précise que le citoyen a déposé une plainte auprès d’elle accusant le praticien de négligence et de ne pas avoir pris les dispositions nécessaires, pour ne pas exposer son épouse à la mort.
La commission informe l’opinion publique nationale qu’elle a ouvert une enquête sur les circonstances de ce décès, et que, partant de son rôle dans la protection des droits de l’homme, elle s’engage à suivre cette affaire jusqu’à l’aboutissement à la vérité.
Elle a mis en garde contre tout ce qui est de nature à mettre en danger la vie des personnes.
La commission a ajouté qu’elle suivra l’évolution de cette affaire auprès des parties compétentes et qu’elle informera l’opinion publique des nouveautés de cette affaire.
Des citoyens se plaignent souvent de fautes médicales qui interviennent dans les hôpitaux mauritaniens et les cliniques privées, de même que du manque d’équipements et des médicaments falsifiés.
Cependant les questions de négligence et d’erreurs médicales sont soumises à des processus juridiques particuliers en présence de la justice et de l’ordre national des médecins.
saharamedias