Lors de la remise des diplômes aux jeunes lauréats de la formation assurée par le projet PELIMIR de la coopération allemande (GIZ), le mercredi 19 septembre 2018 au Lycée de Formation Technique et Professionnel (LFTP) de Boghé, 60 % étaient des femmes ! Une prouesse réconfortante pour un milieu rural.
Cette consécration vient après une formation diplômante expérimentale de 6 mois organisée par le LFTP et le projet PELIMIR avec le soutien du l’INAP-FTP. Le dispositif avait été mis en place en février, par la coopération allemande, en mode alterné, pour les jeunes en échec scolaire ou issus des milieux ruraux défavorisés. De nombreuses jeunes filles s’inscrivent aux tests de sélection, conscientes de la chance qui leur est offerte de pouvoir apprendre, en accéléré, un métier adapté au monde du travail.
La formation s’avère très originale. Composée à 40 % de cours théoriques et 60 % de stages pratiques en situation réelle de travail, elle est le tremplin idéal pour accéder à la vie active. Et les élèves l’ont compris. Seulement quatre abandonneront, au cours du cursus, sur les 140 inscrits. Les jeunes filles, parfois mariées et mères de famille, font preuve de beaucoup de motivation et surpassent les contraintes. Elles suivent jusqu’au bout leur formation. Deux d’entre elles occuperont les premières places de la promotion, l’une en couture l’autre en maraîchage.
Après l’obtention du diplôme, et un certificat de compétence signé par le Ministre de la Formation Professionnelle, de l’Emploi et des Tics, et homologué partout en Mauritanie, les jeunes femmes intègrent des amicales mises en place par le projet de Promotion de l’Emploi et de l’Insertion professionnelle en Milieu Rural (PELIMIR). Présidentes, secrétaires générales, ou trésorières, elles occupent les postes-clés. « J’ai créé un groupe Whatsapp pour convoquer les membres, dit Maïmouna Soubounou, la présidente de l’amicale de l’énergie renouvelable. Il est temps pour nous de nous organiser, de développer notre esprit de solidarité et de nous rendre crédibles face aux instituts de micro-finances ». Même acquiescement du côté des représentantes des amicales couture et maraîchage qui, actives sur tous les fronts, envisagent parallèlement de dupliquer leur formation auprès des autres femmes, que celles-ci soient leur famille ou pas.
Dans son allocution, les jeunes femmes de Boghé et de la région pourront compter sur l’engagement du directeur du lycée de Boghé, M’Rabih Ould Abbdelrazagh, qui souhaite instaurer des formations qualifiantes de 10 à 12 semaines. Et destinées essentiellement aux féminines, elles seront moins restrictives en âge. La réflexion est lancée avec la Coopération allemande, pour des filières plus attrayantes et génératrices de revenus pour les femmes. La tannerie et la transformation de lait pourraient y figurées.
JOB
source lauthentic.info
Cette consécration vient après une formation diplômante expérimentale de 6 mois organisée par le LFTP et le projet PELIMIR avec le soutien du l’INAP-FTP. Le dispositif avait été mis en place en février, par la coopération allemande, en mode alterné, pour les jeunes en échec scolaire ou issus des milieux ruraux défavorisés. De nombreuses jeunes filles s’inscrivent aux tests de sélection, conscientes de la chance qui leur est offerte de pouvoir apprendre, en accéléré, un métier adapté au monde du travail.
La formation s’avère très originale. Composée à 40 % de cours théoriques et 60 % de stages pratiques en situation réelle de travail, elle est le tremplin idéal pour accéder à la vie active. Et les élèves l’ont compris. Seulement quatre abandonneront, au cours du cursus, sur les 140 inscrits. Les jeunes filles, parfois mariées et mères de famille, font preuve de beaucoup de motivation et surpassent les contraintes. Elles suivent jusqu’au bout leur formation. Deux d’entre elles occuperont les premières places de la promotion, l’une en couture l’autre en maraîchage.
Après l’obtention du diplôme, et un certificat de compétence signé par le Ministre de la Formation Professionnelle, de l’Emploi et des Tics, et homologué partout en Mauritanie, les jeunes femmes intègrent des amicales mises en place par le projet de Promotion de l’Emploi et de l’Insertion professionnelle en Milieu Rural (PELIMIR). Présidentes, secrétaires générales, ou trésorières, elles occupent les postes-clés. « J’ai créé un groupe Whatsapp pour convoquer les membres, dit Maïmouna Soubounou, la présidente de l’amicale de l’énergie renouvelable. Il est temps pour nous de nous organiser, de développer notre esprit de solidarité et de nous rendre crédibles face aux instituts de micro-finances ». Même acquiescement du côté des représentantes des amicales couture et maraîchage qui, actives sur tous les fronts, envisagent parallèlement de dupliquer leur formation auprès des autres femmes, que celles-ci soient leur famille ou pas.
Dans son allocution, les jeunes femmes de Boghé et de la région pourront compter sur l’engagement du directeur du lycée de Boghé, M’Rabih Ould Abbdelrazagh, qui souhaite instaurer des formations qualifiantes de 10 à 12 semaines. Et destinées essentiellement aux féminines, elles seront moins restrictives en âge. La réflexion est lancée avec la Coopération allemande, pour des filières plus attrayantes et génératrices de revenus pour les femmes. La tannerie et la transformation de lait pourraient y figurées.
JOB
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