Le ministre de la culture, de la jeunesse, des sports et des relations avec le parlement a passé en revue dans le discours qu’il a prononcé mercredi à la conférence générale de l’Unesco dans sa 42e session tenue à paris les réalisations accomplis par la Mauritanie dans les domaines de l’éducation des sciences et de la culture.
Il a souligné que cette concordance entre nos stratégies nationales et les objectifs de l’Unesco formulant l’espoir de voir se renforcer cette coopération fructueuse entre les deux parties de manière à servir les valeurs humanitaires communes.
Il a mis l’accent sur l’importance de cette conférence dans l’ancrage des valeurs de paix, de fraternité, de tolérance et de construction de la paix dans les esprits des hommes.
Ce noble objectif revêt sans aucun doute une importance centrale en particulier parmi les priorités de notre monde, au moment où la violence, l’extrémisme et le refus de l’autre s’accentuent de manière jamais connue auparavant au niveau international, a-t-il fait observer.
Il a indiqué que depuis des années, le système politique en Mauritanie a opté pour l’apaisement politique et a adopté le dialogue et la consultation comme relation privilégiée avec les partis et partenaires politiques et sociaux, afin de travailler ensemble pour relever les défis de la précarité et des disparités sociales.
Pour cela, a-t-il dit, il a fallu mobiliser de grandes énergies et ressources dans l’intérêt des investissements, des infrastructures et des services sociaux, mais le pari le plus important a été l’avènement de l’École Républicaine en tant véritable ascenseur social au travers de la gratuité et de l’obligation de l’enseignement fondamental public gratuit et obligatoire pour tous les enfants mauritaniens, immigrés et réfugiés sur le sol mauritanien.
Il a ajouté que les pouvoirs publics mauritaniens ont également adopté de nombreuses stratégies dans le domaine de la formation, de l’emploi et de la professionnalisation en faveur des jeunes, qui constituent la tranche d’âge la plus importante de la population.
Aujourd’hui, face aux transformations que connaît notre région, le Sahel, du fait du changement climatique, de l’exacerbation des violences armées, des conséquences de la pandémie de Covid-19 et de la stagnation des économies mondiales, la Mauritanie est confronté à un certain nombre de défis connexes, représentés par l’afflux croissant de migrants et de réfugiés en provenance des pays voisins et d’autres pays, a-t-il fait remarquer.
La Mauritanie, a-t-il assuré, tient à remplir ses devoirs juridiques et humanitaires envers les immigrants et les réfugiés sur le territoire national, mais il faut reconnaître que l’augmentation rapide du nombre d’arrivées constitue désormais une forte pression sur les ressources et les secteurs de services. Cette forte pression s’exerce notamment sur les structures de la santé, de l’éducation, de la protection des droits des enfants.
Il est donc important que notre organisation accorde une attention particulière à la région du Sahel, ce qui implique, outre le soutien à l’éducation, de prendre des mesures efficaces pour protéger le patrimoine humain de cette région jusqu’à ce qu’elle retrouve sa sécurité et sa stabilité a dit le ministre.
AMI