L’éminent érudit Cheikh Mohamed Ould Aboah a, lui même pris la main de sa fille mariée et la conduit jusque devant son nouvel époux et le lui a confiée main à main.
Par ce geste public, il surpasse ainsi , les coutumes et traditions de la société mauritanienne qui consistaient en l’arrivée du fiancé et de ses compagnons, le jour du mariage, à la maison de la nouvelle mariée pour la prendre au milieu d’un rassemblement festif regroupant hommes et femmes . Fête qui se transforme habituellement en une lutte acharnée entre les femmes protégeant leur copine et les amis du mari forçant son départ dans son nouveau foyer.
Certains grands cheikhs ont tendance , conformément aux instructions du prophète (PSL) et en ce jour de sa naissance, à briser les coutumes et les traditions qui ont marqué des siècles durant, la société mauritanienne, notamment pour ce qui concerne le refus de la polygamie, les couts élevés de la dot, les sommes d’argent consacrées aux noces , cadeaux et gratifications des danseurs, chanteurs , flatteurs et laudateurs , prélevés des ressources financières du fiancé ou futur époux.
Toutes ces habitudes, que certains décrivent comme «ridicules», ont poussé de nombreux jeunes à préférer le célibat provoquant d’ étranges vagues d’abstinence et de divorces croissants.
Elles seraient la cause de la propagation du vice ,de l’abus , des infidelités conjugales et sont contraires aux enseignements de notre religion.
Elles menacent l’existence de la société et même la survie de certains segments et franges de la societé dont ses moeurs sont encore enrancinées.
Source : http://chinguitmedia.com/2017/12/03/6368/