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Mauritanie: maître Bouhoubeiny écrit aux présidents des Cours suprêmes arabes

Mardi 24 Octobre 2017 - 08:55

Maître Ahmed Salem Ould Bohobeiny, avocat de Mohamed Ould Bouamatou et de Mohamed Ould Ghadda, a saisi l'occasion de la tenue à Nouakchott de la 8e conférence des Cours suprêmes arabes pour tirer la sonnette d'alarme concernant l'évolution de l'État de droit en Mauritanie.


 
Maître Ahmed Salem Ould Bouhoubeiny, avocat de Mohamed Ould Bouamatou, banquier mauritanien exilé au Maroc depuis plusieurs  années, et de Mohamed Ould Ghadda, ex-sénateur, tous deux poursuivis pour présomption de corruption, a écrit aux présidents des Cours suprêmes arabes.
 
L’ancien bâtonnier de l’Ordre national des avocats de Mauritanie a saisi l’occasion de la tenue au Centre international des conférences de Nouakchott (CICN), depuis lundi 23 octobre, des Assises de la conférence des cours suprêmes arabes pour adresser une lettre ouverte à ces hauts magistrats.
 
Une correspondance à travers laquelle l’ancien bâtonnier déplore le fait que cette session intervienne dans un contexte national caractérisé par «une dégradation constante voire évolutive de l'État de droit. En conséquence, vous ne manquerez pas de nous apporter l’éclairage, les conseils et les orientations attendues, la formation dont nous avons tant besoin, dans un pays ou le budget consacré à la formation par le département de la Justice est de zéro ouguiya».
 
La lettre de maître Bouhoubeiny rappelle que «12 sénateurs, dont 11 sous contrôle judiciaire et 1 placé sous mandat de dépôt, sont poursuivis pour avoir voté contre des modifications constitutionnelles inopportunes, proposées à travers un référendum, largement désapprouvé par le peuple, imposées par la fraude».
 
Dans le cadre de l’instruction de la même affaire, des dirigeants syndicaux et des journalistes ont été également placés sous contrôle judiciaire.  
 
Le conclave de Nouakchott va aborder des sujets relatifs aux compétences et au fonctionnement des juridictions suprêmes, notamment «l’importance capitale de ces plus hautes institutions de l’ordre judiciaire, qui coiffent toutes les juridictions de fond, chargées de l’unicité du droit et de la jurisprudence, ainsi qu’un l’échange d’expériences».
 
Ces hautes institutions judiciaires sont les gardiennes de la loi en dernier ressort.

Cheikh Sidya

source afrique.le360.ma
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