RFI : En Mauritanie, la campagne électorale en vue de la présidentielle du 29 juin, démarre doucement dans la capitale. Dans les rues de l’hypercentre, les khaïmas, les tentes mauritaniennes traditionnelles installées à chaque élection par les directions de campagne, sont cette année majoritairement dédiées au président Mohamed Ould Ghazouani, briguant un second mandat.
Avec notre correspondante à Nouakchott, Léa Breuil
Vers l’ancien Palais des Congrès de la capitale, quelques soutiens et curieux se promènent autour des grandes khaïmas musicales installées pour la campagne. Une tradition pendant les périodes électorales, même si, Mohamed, 57 ans, remarque n'avoir vu pour le moment que des khaïmas consacrées au parti au pouvoir : « C’est un moyen de se retrouver, de faire passer les messages. Au début du processus, il y avait des grands campements et maintenant à chaque élection ça diminue, c’est peut-être une question de moyens. »
Pour Ismael Abdalaye, membre du parti au pouvoir qui souligne l’importance des khaïmas pour mobiliser les mauritaniens, cela peut aussi être le résultat de l'absence cette année de candidats des grands partis traditionnels de l'opposition (tel que le RFD). « Il y a une opposition, mais ce n’est pas comme avant. Le premier mandat du président de la République a été marqué par une réconciliation. Le président de la République a tendu la main à tous les partis politiques, il y a un climat d’apaisement politique. »
L'opposition teste de nouvelles techniques pour mobiliser
Au sein du QG de l’opposant et candidat Biram Dah Abeid arrivé second lors de la dernière présidentielle, les membres du parti précisent eux que leurs rassemblements ont désormais lieu dans des endroits spécifiques, comme les sièges des formations.
Pour des raisons financières, mais aussi stratégiques, selon Ahmed Salem Deklé, conseiller politique du candidat. « Les khaïmas consommaient beaucoup d’argent alors qu’en ce qui concerne la rentabilité électorale, souvent ce n’est pas sûr. Et c'est pour ça que la plupart des opposants ont opté pour d’autres techniques de mobilisation. Nous, on fait des caravanes pour toucher les électeurs surtout dans le terroir et on a utilisé massivement les réseaux sociaux. »
Des khaïmas en soutien aux autres candidats ont quand même été aperçues dans des quartiers plus éloignés du centre de la capitale.
RFI
Avec notre correspondante à Nouakchott, Léa Breuil
Vers l’ancien Palais des Congrès de la capitale, quelques soutiens et curieux se promènent autour des grandes khaïmas musicales installées pour la campagne. Une tradition pendant les périodes électorales, même si, Mohamed, 57 ans, remarque n'avoir vu pour le moment que des khaïmas consacrées au parti au pouvoir : « C’est un moyen de se retrouver, de faire passer les messages. Au début du processus, il y avait des grands campements et maintenant à chaque élection ça diminue, c’est peut-être une question de moyens. »
Pour Ismael Abdalaye, membre du parti au pouvoir qui souligne l’importance des khaïmas pour mobiliser les mauritaniens, cela peut aussi être le résultat de l'absence cette année de candidats des grands partis traditionnels de l'opposition (tel que le RFD). « Il y a une opposition, mais ce n’est pas comme avant. Le premier mandat du président de la République a été marqué par une réconciliation. Le président de la République a tendu la main à tous les partis politiques, il y a un climat d’apaisement politique. »
L'opposition teste de nouvelles techniques pour mobiliser
Au sein du QG de l’opposant et candidat Biram Dah Abeid arrivé second lors de la dernière présidentielle, les membres du parti précisent eux que leurs rassemblements ont désormais lieu dans des endroits spécifiques, comme les sièges des formations.
Pour des raisons financières, mais aussi stratégiques, selon Ahmed Salem Deklé, conseiller politique du candidat. « Les khaïmas consommaient beaucoup d’argent alors qu’en ce qui concerne la rentabilité électorale, souvent ce n’est pas sûr. Et c'est pour ça que la plupart des opposants ont opté pour d’autres techniques de mobilisation. Nous, on fait des caravanes pour toucher les électeurs surtout dans le terroir et on a utilisé massivement les réseaux sociaux. »
Des khaïmas en soutien aux autres candidats ont quand même été aperçues dans des quartiers plus éloignés du centre de la capitale.
RFI