« En Mauritanie, l’élevage contribue à plus de 12% au Pib », a-t-elle notamment dit.
Mint Soueina s’exprimait à l’ouverture de la 6e réunion de la composante « santé animale » du Projet régional d’appui au système pastoral au Sahel qui regroupe le Burkina Faso, le Sénégal, le Mali, le Niger et le Tchad, en plus de la Mauritanie.
Organisée par le ministère de l’Agriculture mauritanien, avec l’appui de la Banque mondiale, cette réunion qui dure 3 jours permettra d’évaluer le niveau d’exécution des activités programmées par le Projet pendant la première phase en mettant l’accent sur l’important appui apporté aux pays membres.
Le Projet régional d’appui au système pastoral au Sahel avait été lancé en 2016 sur financement de la Banque mondiale.
Sa composante « santé animale », la plus importante parmi les autres, vise à appuyer les services vétérinaires pour améliorer les performances des campagnes de vaccination du cheptel, notamment contre les pestes des petits ruminants et les maladies bovines.
Elle couvre également le développement des infrastructures vétérinaires et le renforcement de l’inspection des médicaments animaux.
Les autres composantes du Projet comprennent notamment le développement des ressources naturelles, la facilitation de l’accès aux marchés et la gestion des crises pastorales.
Parmi les actions déjà menées ou en cours dans le cadre de la composante « santé animale » figurent l’achat de véhicules et motos destinés aux équipes de vaccination mobiles, l’acquisition de vaccins, la construction de 27 parcs de vaccination et l’ouverture de 9 points d’inspection frontalière.