L’opposant Biram Dah Abeid, le candidat du premier parti d’opposition du Tawassoul ou encore le candidat et professeur Outouma Soumaré sont parmi les cinq candidats à l’élection présidentielle à avoir déclaré ne pas « reconnaître cet observatoire ». Ils déclarent ne pas avoir été consultés lors des derniers échanges à ce sujet et dénoncent dans leur communiqué « un usage des services d’utilité publique au profit du candidat du régime ».
« Il s’agit d’un acte unilatéral, qui ne correspond à rien vraiment et qui viole toutes les procédures juridiques et politiques, s’indigne Maître El Id Mohameden, candidat à la présidentielle. Le gouvernement a nommé ses partisans, les membres de son parti au pouvoir et ceux qui ont toujours été impliqués dans des dossiers de fraude. »
Pour Oumeir Beye, membre du bureau exécutif de cet observatoire national, les critiques résultent surtout d’une mauvaise compréhension de l’observatoire. Il tient à rappeler qu’il a été établi par un décret adopté en 2013, à la suite de concertations pour impliquer la société civile dans les élections. Il n’est en aucun cas un outil politique, défend-il.
Il ajoute que le Premier ministre ne peut désigner les 12 membres que sur proposition de la société civile. Le bureau exécutif quant à lui est composé de cadres. « Ils l’ont pensé comme étant la Céni (Commission électorale nationale indépendante, NDLR), où chaque parti doit être représenté : ce n’est absolument pas ça, exclame Oumeir Beye. Chacun des membres vient d'une organisation de la société civile, dont on ne peut pas contester la légitimité. Il y en a une, c’est la présidente qui a effectivement été ministre, mais c’est l’une des plus grandes spécialistes de l’observation électorale en Afrique. »
Les candidats contestataires ont annoncé la mise en place d’un « comité juridique » et « technique » pour contrôler entre autres les violations de loi et assurer le suivi des recours.
RFI
« Il s’agit d’un acte unilatéral, qui ne correspond à rien vraiment et qui viole toutes les procédures juridiques et politiques, s’indigne Maître El Id Mohameden, candidat à la présidentielle. Le gouvernement a nommé ses partisans, les membres de son parti au pouvoir et ceux qui ont toujours été impliqués dans des dossiers de fraude. »
Pour Oumeir Beye, membre du bureau exécutif de cet observatoire national, les critiques résultent surtout d’une mauvaise compréhension de l’observatoire. Il tient à rappeler qu’il a été établi par un décret adopté en 2013, à la suite de concertations pour impliquer la société civile dans les élections. Il n’est en aucun cas un outil politique, défend-il.
Il ajoute que le Premier ministre ne peut désigner les 12 membres que sur proposition de la société civile. Le bureau exécutif quant à lui est composé de cadres. « Ils l’ont pensé comme étant la Céni (Commission électorale nationale indépendante, NDLR), où chaque parti doit être représenté : ce n’est absolument pas ça, exclame Oumeir Beye. Chacun des membres vient d'une organisation de la société civile, dont on ne peut pas contester la légitimité. Il y en a une, c’est la présidente qui a effectivement été ministre, mais c’est l’une des plus grandes spécialistes de l’observation électorale en Afrique. »
Les candidats contestataires ont annoncé la mise en place d’un « comité juridique » et « technique » pour contrôler entre autres les violations de loi et assurer le suivi des recours.
RFI