Le ministère mauritanien de la santé a annoncé vendredi le décès d’une personne atteinte de la fièvre hémorragique Crimée-Congo après que la maladie ait été diagnostiquée chez lui dans un pays voisin.
Le directeur général de la santé publique, Mohamed Mahmoud O. Ely Telmoud a dit que les services de surveillance épidémiologique et d’enquête ont identifié les personnes ayant été en contact avec le défunt et les ont placés sous contrôle, affirmant cependant qu’ils sont en bonne santé et leur état est normal ».
Il a ajouté qu’il s’agit du premier cas humain enregistré chez un mauritanien au cours de cette année.
Il a encore dit que le ministère a dépêché des missions d’investigation du bétail qui pourrait avoir été à l’origine de la maladie afin de le traiter et prendre les mesures demandées en ce sens.
La Mauritanie avait annoncé la découverte du premier cas de cette fièvre hémorragique mortelle en février de l’année dernière mais le ministère avait évoqué en son temps l’apparition de cas non inquiétants de la maladie recensés annuellement en Mauritanie.
La Mauritanie avait fait état de la découverte de 5 cas de la maladie dont trois ont été guéris et les deux autres décédés.
La fièvre de Crimée congolaise est l’une des fièvres hémorragiques les plus dangereuses connues, et l’Organisation mondiale de la santé affirme que le virus, à l’origine de la maladie se transmet à l’homme par les tiques et les animaux d’élevage, alors qu’il se transmet d’une personne à l’autre au contact du sang, les sécrétions, les organes ou d’autres fluides corporels de la personne infectée.
L’OMS, note que malgré l’apparition précoce de cette fièvre, hémorragique, « il n’existe aucun vaccin contre le virus, ni pour l’homme ni pour l’animal ».
Le protocole de traitement se limite au traitement des seuls symptômes qui apparaissent, et la prise en charge permanente du patient.
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