Le ministre de la défense nationale, Hanena Ould Sidi, a estimé, mardi, à l’occasion de la sortie de la 6ème promotion d’officiers du Commège de défense que les promotions militaires par une formation de haut niveau est une réponse efficace des armées au risque qu’impose le terrorisme aux pays du Sahel.
Pour Ould Sidi, en effet, la formation de haut niveau préparerait les hauts responsables militaires « à la planification stratégique et au commandement opérationnel, contribuant ainsi à renforcer et à accroître l’efficacité des forces armées du pays et des autres pays frères et amis dans la lutte contre l’extrémisme et le terrorisme, la défense de l’intégrité territoriale et le maintien de la stabilité et de la sécurité ».
Le ministre a, dans ce cadre, loué la mise en place de ce collège « devenu une référence pour les cadres militaires par sa contribution au renforcement de l’expertise en matière de sécurité et des capacités de défense des forces armées ».
Pour le général de brigade Abba Babty El Hadj Ahmed, commandant de l’École de défense du G5 Sahel, l’objectif principal de cette école « est de répondre aux besoins des forces de défense et de sécurité des pays du G5 Sahel en officiers supérieurs formés selon les réalités et les besoins de la région du Sahel, d’améliorer l’interopérabilité au sein des armées, de contribuer à la standardisation des doctrines et des méthodes, et de servir de cadre d’étude et de réflexion sur les grandes questions de sécurité et de développement auxquelles la région est confrontée ».
Le Collège de défense du G5 Sahel est la première école militaire transfrontalière de formation et pôle d’excellence de l’enseignement militaire supérieur, a été créé en 2018 pour les besoins de réponse de terrain des 5 pays qui composaient le G5Sahel (Mauritanie, Tchad, Niger, Burkina et Mali). Une organisation sous-régionale de défense qui a finalement implosé avec les sorties fracassantes du Mali, du Burkina et du Niger suite à des coups d’Etat dans ces pays.
ladepeche.mr